Autumn leaves Par Marc DUPUYSalut ! bois couronnés d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards !Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire, J’aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois !Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits, C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ; L’air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau !Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel ?Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ? Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? …La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et de Lamartine Méditations poétiques et religieuses »
Salut! bois couronnés d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards. Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire ; J’aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois
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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 0112 *Photographie Salut ! bois couronnĂ©s d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons Ă©pars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient Ă la douleur et plaĂ®t Ă mes regards ! Je suis d’un pas rĂŞveur le sentier solitaire. J’aime Ă revoir encore, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce Ă peine Ă mes pieds l’obscuritĂ© des bois ! Oui, dans ces jours d'automne oĂą la nature expire, A ses regards voilĂ©s, je trouve plus d’attraits. C'est l’adieu d’un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prĂŞt Ă quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir Ă©vanoui, Je me retourne encore et d’un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui ! Peut-ĂŞtre l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ? Peut-ĂŞtre dans la foule, une âme que j’ignore Aurait compris mon âme et m’aurait rĂ©pondu ?... La fleur tombe en livrant ses parfums au zĂ©phyr. A la vie, au soleil, ce sont lĂ mes adieux ; Moi, je meurs et mon âme au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mĂ©lodieux. ~ Alphonse de Lamartine RĂŞves d’Automne dans Les MĂ©ditations poĂ©tiques, 1820 ... Mais la nature est lĂ qui t'invite et qui t'aime ; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours Quand tout change pour toi, la nature est la mĂŞme, Et le mĂŞme soleil se lève sur tes jours. De lumière et d'ombrage elle t'entoure encore DĂ©tache ton amour des faux biens que tu perds ; Adore ici l'Ă©cho qu'adorait Pythagore, PrĂŞte avec lui l'oreille aux cĂ©lestes concerts. Suis le jour dans le ciel, suis l'ombre sur la terre ; Dans les plaines de l'air vole avec l'aquilon ; Avec le doux rayon de l'astre du mystère Glisse Ă travers les bois dans l'ombre du vallon. Dieu, pour le concevoir, a fait l'intelligence Sous la nature enfin dĂ©couvre son auteur ! Une voix Ă l'esprit parle dans son silence Qui n'a pas entendu cette voix dans son cĹ“ur ? ~ Alphonse de Lamartine Le vallon - extrait - MĂ©ditations poĂ©tiques Published by - dans Texte-Poème Lautomne de Alphonse de Lamartine Salut ! bois couronnĂ©s d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons Ă©pars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient Ă la douleur et plaĂ®t Ă mes regards ! Je suis d’un pas rĂŞveur le sentier solitaire, J’aime Ă revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce Ă peine ĂPosted by Kiki AUVERGNE, France on 25 October 2012 in Plant & Nature and Portfolio. *Alphonse de Lamartine Automne Monts du Forez il y a deux jours MĂŞme endroit autre saison ici.
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