LĂ oĂč il y a de. Seigneur, faites de moi un instrument de votre Paix ! LĂ oĂč il y a de la haine, que je mette l'amour. LĂ oĂč il y a l'offense, que je mette le pardon. LĂ oĂč il y a la discorde, que je mette l'union. LĂ oĂč il y a l'erreur, que je mette la vĂ©ritĂ©. LĂ oĂč il y a le doute, que je mette la foi. LĂ oĂč il y a le
Condamnation des violateurs des mystĂšres de lâau-delĂ Le 11 septembre 1943 Livre de Ben Sira le Sage 3, 2121 Ne cherche pas ce qui est trop difficile pour toi, ne scrute pas ce qui est au-dessus de tes JĂ©sus dit âBeaucoup dâĂąmes sâĂ©garent en voulant chercher ce qui est trop difficileâ pour elles et en voulant scruter ce qui est au-dessus de leurs forcesâ, comme dit lâEcclĂ©siastique 3, 21.Câest lâancien poison. Lâhomme est, et a toujours Ă©tĂ©, coupable de curiositĂ©s malsaines et de profanations sacrilĂšges. Il veut pousser son investigation jusquâĂ des rĂ©gions que la sagesse divine garde enveloppĂ©es dans le mystĂšre, non par jalousie du pouvoir, mais par prĂ©voyance de lâamour. Malheur Ă lâĂȘtre humain sâil connaissait tout de lâavenir et des secrets de lâunivers ! Vous nâauriez plus de paix spirituelle ni de paix naturelle. Laissez lâavenir Ă Dieu, crĂ©ateur et dispensateur du temps et laissez vierges ces zones de lâunivers dont la possession vous donnerait des armes pour troubler toujours plus votre existence dâindividus et dâ dĂ©jĂ dit [1] que je ne mâoppose pas aux Ćuvres de lâintelligence humaine. Si je le faisais, je serais inconsĂ©quent avec moi-mĂȘme, puisque jâai donnĂ© lâintellect Ă lâĂȘtre humain pour quâil sâen serve et non pour qu'il le laisse inerte. Cependant, je vous dis par la bouche de la Sagesse Ne souhaitez pas ĂȘtre de curieux scrutateurs des Ćuvres de Dieu, ne cherchez pas Ă aller outre les frontiĂšres que jâai tracĂ©es pour sĂ©parer votre puissance des puissances plus fortes que la vĂŽtre, des lois du cosmos, des secrets des forces naturelles, et surtout des mystĂšres dâoutre-tombe dont je suis le seul Ă avoir le droit de vous dĂ©voiler la vĂ©ritĂ© et lâexistence, car je suis le Seigneur de toute chose tandis que vous nâĂȘtes que les hĂŽtes de cette pauvre Terre et vous ne savez pas ce qui vous est rĂ©servĂ© au-delĂ de la vie dans lâautre vie. Il suffit dây croire. Croyez quâelle apporte une rĂ©compense ou un chĂątiment, fruit dâune sainte justice, lequel attend dâĂȘtre appliquĂ© Ă chaque individu. Je vous ai fait connaĂźtre cela pour votre bien. Vous nâavez pas besoin dâen savoir troublez pas de votre indiscrĂšte et bavarde curiositĂ© la paix surnaturelle de lâautre vie. MĂȘme si cela concerne ceux qui sont tourmentĂ©s, câest-Ă -dire ceux qui nâont pas de paix parce quâils sont sĂ©parĂ©s de moi, le fait de comprendre nâapporte toujours quâune augmentation de lâinquiĂ©tude. Pourquoi troubler par des Ă©chos de la terre la sĂ©rĂ©nitĂ© des cieux ? Pourquoi augmenter le tourment de ceux qui sont punis par des voix qui leur rappellent le monde oĂč ils mĂ©ritĂšrent leur punition ? Ayez du respect pour les premiers et pitiĂ© des seul, Seigneur du Ciel et de la Terre, Arbitre suprĂȘme de toute chose, Puissance parfaite en toute chose, je peux prendre de telles initiatives et rĂ©tablir le contact entre lâĂȘtre humain et le mystĂšre de lâautre vie. Moi seul. Câest alors que je vous envoie mes messagers, et toujours pour un bien, jamais pour me plier Ă de sottes et profanatrices recherches humaines.Bienheureux ceux qui croient sans avoir vuâ, ai-je dit Ă Thomas, et je le redis Ă tous les curieux et Ă tous les incrĂ©dules de la terre. On nâa pas besoin de preuves pour croire Ă la deuxiĂšme vie, qui nâest pas â sachez-le pour le moment â telle que vous lâimaginez dans toutes vos fantaisies, mais que jâai dit, une seconde vie, unique, et non des vies et encore des vies. Vous ĂȘtes des ĂȘtres humains, et non des grains de blĂ© qui, ressemĂ©s, germent une, deux, dix, cent fois, autant de fois quâon les nâa pas besoin de preuves. Ma Parole suffit. Si vous dites que vous croyez Ă la deuxiĂšme vie et ensuite vous cherchez des preuves surnaturelles pour croire, vous mentez et vous me traitez de menteur. Vous mentez parce que vous dites que vous croyez avec la bouche, mais vous ne croyez pas avec lâesprit et vous cherchez des preuves. Vous me traitez de menteur parce que le fait que vous cherchez des preuves suppose la pensĂ©e, sous-entendue mais trĂšs vive, que jâaie pu dire des choses non punition des curiositĂ©s inutiles et dangereuses et des pensĂ©es irrĂ©vĂ©rencieuses et sacrilĂšges, je permets que, chez les malheureux investigateurs de ce quâil nâest pas nĂ©cessaire Ă lâhumain de chercher Ă connaĂźtre, il se crĂ©e une confusion mentale, un trouble de lâesprit et une grave blessure Ă la Foi, chez les meilleurs dâentre eux, et la mort de la Foi et de lâesprit chez les sont les meilleurs parmi ces violeurs du mystĂšre ? Ce sont ceux qui sâen approchent, non pour me faire un procĂšs, puisquâon ne peut me faire de procĂšs, mais plutĂŽt pour me chercher, car ils ne savent pas me trouver par dâautres voies plus sĂ»res, humbles et hautes comme celui qui les a marquĂ©es, le Christ qui est venu exprĂšs sur la Terre pour apporter la doctrine sĂ»re, laquelle vous guide Ă la deuxiĂšme vie, et pour fonder lâĂglise, dĂ©positaire et maĂźtresse de ma doctrine. Ceux-ci ne savent pas embrasser les pieds de lâĂglise avec la simplicitĂ© des enfants et lâhumilitĂ© des saints, en lui disant Je tâaime, je tâobĂ©is, guide-moiâ. Mais ils cherchent avec une pensĂ©e droite. Je les traite donc avec beaucoup de sont les pires parmi ces violeurs du mystĂšre ? Ce sont ceux qui sâen approchent par pure curiositĂ© scientifique, pour un profit humain, quel quâil soit, du vil argent donnĂ© en Ă©change de leur science de magie au bĂ©nĂ©fice direct quâils peuvent tirer du moins le croient-ils de guides ultra-terrestres. Mais ce nâest pas ainsi quâon a des guides. Ils viennent spontanĂ©ment, par mon commandement et non appelĂ©s par les ceux-ci, je serai un Juge dâune inexorable sĂ©vĂ©ritĂ© et je les punirai pour avoir manquĂ© de foi et de respect envers le MaĂźtre de cette vie et de lâautre, la vraie, et pour avoir manquĂ© de respect envers les trĂ©passĂ©s, Ă qui je suis le seul Ă pouvoir donner des ordres capables de les dĂ©tourner de leurs demeures bienheureux, trois fois bienheureux ceux qui croient sans besoin de preuves; bienheureux, sept fois bienheureux ceux qui nâont jamais doutĂ© un seul instant de ma parole et de ma doctrine, confiĂ©e Ă mon Ăpouse et MaĂźtre, lâĂglise, et qui, sans jamais avoir osĂ©, et mĂȘme souhaitĂ© oser, profaner les royaumes ultra-terrestres, sont convaincus que la vie ne meurt pas sur cette terre, mais change de nature et devient Ă©ternelle, bĂ©atifique pour ceux qui ont su vivre de moi et en moi, effroyable pour ceux qui, rĂ©pudiant Dieu, ont forniquĂ© avec ces croyants purs, Ă ces simples et humbles esprit, pour qui la Foi est lumiĂšre et ma Parole, vie, jâaccorde ce que je nie aux autres investigateurs la connaissance et la possession de la VĂ©ritĂ© dâoutre-terre.â Source chez le porte-parole du Christ dâhumilitĂ© et de de la vision de lumiĂšre quâest le corps glorifiĂ© de Marie Le 12 septembre 1943 JĂ©sus dit âParmi ces croyants purs, ces simples et humbles esprits dont je tâai parlĂ© hier et Ă qui jâaccorde la possession de la VĂ©ritĂ©, je suscite des Ăąmes spĂ©ciales; je les choisis avant leur incorporation Ă la vie, car je sais tout des humains qui ont vĂ©cu, qui vivent et qui vivront, et je sais donc Ă lâavance comment chaque esprit agira sur terre, mĂ©ritant ou ne dites pas que câest injuste parce que je ne vous force pas Ă mĂ©riter. Non câest ĂȘtre fidĂšle Ă mon Ćuvre et Ă ma promesse que de crĂ©er lâĂȘtre humain capable de se guider et libre de se guider. Je donne les secours, tous les secours, Ă mes enfants, mais je ne les force pas Ă sâen prĂ©valoir. Je le dĂ©sire de tout mon amour, mais je respecte le dĂ©sir de chaque humain. Dieu a poussĂ© son amour jusquâau sacrifice de son Verbe pour quâil vous portĂąt la Parole et le Sang. Mais il ne peut, ne veut en faire plus. Quel mĂ©rite, auriez-vous Ă ĂȘtre bons si je vous empĂȘchais dâĂȘtre mauvais ?Ă ces Ăąmes que je choisis, parce que je sais Ă lâavance quâelles seront saintes par amour ou le deviendront aprĂšs lâerreur par un repentir sincĂšre et un double amour, je donne donc ce que je ne donne pas aux masses enseignements et lumiĂšres qui sont une source de bĂ©atitude pour ces mĂȘmes Ăąmes et une direction pour des Ăąmes sĆurs moins Ă©clairĂ©es quâelles car moins fondues Ă malheur Ă ces Ăąmes favorites si elles sont orgueilleuses et avares de mon don. Je nâaime pas les avares et je dĂ©teste les premiers agissent contrairement Ă la charitĂ© parce quâils gardent pour eux ce qui appartient Ă tous, car je suis le PĂšre de tous et je donne mes trĂ©sors Ă mes enfants chĂ©ris pour quâils soient mes aumĂŽniers auprĂšs des pauvres de lâesprit, et non pour quâils conservent ces trĂ©sors avidement et Ă lâencontre de la charitĂ©, tuant ainsi la charitĂ© et dĂ©sobĂ©issant Ă la volontĂ© de Dieu. Le seul fait de tuer la charitĂ© brise le canal par lequel coulent vers eux mes paroles et Ă©teint la lumiĂšre grĂące Ă laquelle ils en voient la vĂ©ritĂ©. Ils dĂ©choient donc de leur mission de porteurs de ma Voix. Ceci explique pourquoi certaines Ăąmes, Ă un temps des phares de lâĂglise, pĂ©rissent par la suite dans une grisaille de brouillards aux orgueilleux, ils sont privĂ©s immĂ©diatement et inexorablement de mon don. En eux, ma parole ne sâĂ©teint pas lentement, comme une fleur qui meurt sans eau ou un oiseau emprisonnĂ© dans un cachot obscur, comme cela arrive dans le cas des avares. Elle meurt dâun seul coup comme une crĂ©ature Ă©tranglĂ©e. Lâorgueil est la quintessence de lâanti-charitĂ©, la perfection de lâanti-charitĂ©, et son venin dĂ©moniaque tue instantanĂ©ment la LumiĂšre dans le que je regarde vos faiblesses avec douleur et compassion, je dĂ©tourne le regard lorsque je rencontre un orgueilleux. Et savez-vous ce que câest que de ne plus avoir sur soi mon regard ? Câest ĂȘtre de pauvres aveugles, de pauvres fous, de pauvres ivrognes qui vont en chancelant de danger en danger et qui rencontrent la mort. VoilĂ ce que câest de ne plus avoir sur soi le regard de Dieu, lequel vous protĂšge comme rien dâautre ne peut vous fut accordĂ© Ă ma MĂšre sainte et bĂ©nie dâĂȘtre porteuse du Verbe, non pas tant Ă cause de sa nature immaculĂ©e que de son humilitĂ© super-parfaite. Tous les actes dâhumilitĂ© humaine ne sâĂ©lĂšvent pas au trĂ©sor dâhumilitĂ© de la TrĂšs Humble qui est toujours restĂ©e telle, mĂȘme, vous comprenez, lorsquâelle apprit quâelle Ă©tait destinĂ©e Ă ĂȘtre la plus haute de toutes les crĂ©atures. Marie a consolĂ© les Trois divines Personnes, blessĂ©es par lâorgueil de Lucifer et du premier Couple, de son humilitĂ©, surpassĂ©e seulement par celle du chĂšre MĂšre, notre intarissable joie ! Si tu pouvais la voir aujourdâhui au Ciel pendant que tout le Paradis lâentoure de son amour et chante hosanna Ă elle et Ă son Nom salutaire ! Tu verrais un abĂźme de gloire au fond dâun super abĂźme dâhumilitĂ©, et la lumiĂšre inconcevable de Marie Ă©tincelle doublement de sa trĂšs chaste et virginale humilitĂ© qui se recueille en adoration devant Nous et abaisse tous les hosannas cĂ©lestes en disant Domine, non sum dignaâ. Pas digne, elle, sainte et premiĂšre PrĂȘtresse ! Elle pour qui nous crĂ©erions un second Paradis pour quâelle eĂ»t des louanges redoublĂ©es !...Regarde, Maria. En ce jour consacrĂ© Ă Marie, reçois la vision de la lumiĂšre dans laquelle est ta MĂšre et la mienne. Tu as vu la LumiĂšre rutilante, insoutenable de notre triple Feu. Regarde maintenant la trĂšs douce lumiĂšre de Marie. Abreuve-tâen, nourris-tâ tu ne sentiras chose plus suave descendre dans ton cĆur. Regarde, aussi longtemps que je te lâaccorderai, cette fontaine, cet astre de lumiĂšre quâest Marie, resplendissant au Ciel de lâĂ©clat de son corps immaculĂ© qui ne pouvait se corrompre, car il fut lâenveloppe sainte du Dieu fait chair en plus dâavoir atteint Ă la perfection humaine de toute saintetĂ©, et super-resplendissant de son esprit uni Ă lâEsprit de Dieu en des noces vois lâazur du ciel entoure la blancheur, la teignant de reflets cĂ©lestes, et la lumiĂšre de Marie rend les cieux lumineux comme par une aube dâavril surhumaine dans laquelle lâastre du matin sourit Ă un monde vierge et et souviens-toi de la vision que les anges contemplent avec un Ă©ternel rire de joie. Quâelle soit ta sĂ©rĂ©nitĂ©, tout comme la nĂŽtre est ta toi te sont montrĂ©es des choses qui dĂ©passent lâintelligence humaine, et cela par la volontĂ© de Dieu. Mais pour continuer Ă en avoir le don, apprends de Marie Ă toucher les sommets de lâhumilitĂ©, ce qui abaisse la glaise pour porter lâesprit vers les tâai rĂ©servĂ© ce don pour la fĂȘte du Nom de Marie. Pour la NativitĂ©, le sourire de Marie, la sainte Femme pour le Nom, la gloire de Marie, MĂšre de Dieu.âJâai vu, et je ne peux la dĂ©crire, notre MĂšre dans sa demeure au Ciel. Comme dans le cas de Dieu, et je dirais presque plus encore, la comparaison avec la lumiĂšreâ mâest utile pour parler dâ lumiĂšre rĂ©confortante, dâun blanc bleu, comme celle du plus clair rayon de lune multipliĂ© par une intensitĂ© surnaturelle. Je ne distingue pas trĂšs bien le visage et le corps de Marie. Trop de lumiĂšreâ pour que lâĆil humain puisse les mâexplique ce nâest pas une lumiĂšre aveuglante qui empĂȘche de regarder, mais une lumiĂšre qui transforme les contours et les formes du corps glorifiĂ© de Marie en lumiĂšreâ, ce qui fait que je ne peux pas en dire les pourrais dire que si des montagnes de perles se transformaient en lumiĂšre, on aurait une idĂ©e de ce quâest la TrĂšs Blanche, bienheureuse au Ciel. Et je pourrais dire aussi que, si une vision avait le pouvoir de changer la couleur des yeux en imprĂ©gnant lâiris de la couleur Ă©manĂ©e de la vision, mes yeux, qui sont brun foncĂ©, devraient ĂȘtre maintenant de lâazur pĂąle dâun saphir liquide, comme celui qui se dĂ©gage de certaines Ă©toiles par les nuits suis submergĂ©e par lâĂ©motion qui me fait pleurer des larmes de joie spirituelle... et je ne peux rien dire dâ te dire ?Plus jeune, j'appelais de tout mon coeur notre maman ImmaculĂ©e lorsque j'Ă©tais tentĂ© par rapport Ă l'impuretĂ© charnelle , aujourd'hui je le fais Ă©galement lorsque je suis tentĂ© par l' l'un que l'autre rĂ©pugnent Ă mon coeur et si j'ai laissĂ© infuser ces tentations quelques secondes, quel dĂ©goĂ»t dans mon Ăąme ! Vite mon petit coeur, soit bien contrit et supplie ton Seigneur ! Va dĂ©poser ton pĂ©chĂ©...PuretĂ©, humilitĂ©, vertus nĂ©cessaires Ă l'ensemencement de l'amour qui pourra croĂźtre !C'est accessible Ă chaque baptisĂ© ! OUI !Lâabandon du PĂšre et les larmes de Marie Le 14 septembre 1943 CommencĂ©e au moment de la Communion JĂ©sus dit âLâarchange Michel, que vous invoquez dans le confiteor, mais comme dâhabitude, lâĂąme absente, trop absente, Ă©tait prĂ©sent Ă ma mort en croix. tes sept grands archanges, qui se tiennent en permanence devant le trĂŽne de Dieu, Ă©taient tous prĂ©sents Ă mon ne dis pas que cela contredit mes paroles Le Ciel Ă©tait fermĂ©â. Le PĂšre, je le rĂ©pĂšte, Ă©tait absent, distant, au moment oĂč la Grande Victime consommait son immolation pour le salut du le PĂšre avait Ă©tĂ© avec moi, le sacrifice nâaurait pas Ă©tĂ© total. Cela nâaurait Ă©tĂ© que le sacrifice de la chair condamnĂ©e Ă mourir. Mais je devais accomplir lâholocauste total. Aucune des trois faces de lâhomme, la charnelle, la morale, la spirituelle, ne devait ĂȘtre exclue du sacrifice, car je mâimmolais pour toutes les fautes, et non seulement pour les fautes des sens. On peut donc comprendre que mes dimensions morale et spirituelle devaient ĂȘtre broyĂ©es, anĂ©anties par la meule de lâhorrible sacrifice. Et on peut aussi comprendre que mon Esprit nâaurait pas souffert sâil avait Ă©tĂ© fondu Ă celui du jâĂ©tais seul. ĂlevĂ©, non matĂ©riellement mais surnaturellement, Ă une telle distance de la terre quâaucun rĂ©confort ne pouvait plus en venir. CoupĂ© de tout rĂ©confort humain. ĂlevĂ© sur mon Ă©chafaud, jây avais apportĂ© le poids incommensurable des fautes de toute lâhumanitĂ© des millĂ©naires passĂ©s et des millĂ©naires Ă venir, et ce poids mâĂ©crasait plus que la croix, que mon corps dĂ©jĂ Ă lâagonie avait si pĂ©niblement traĂźnĂ©e sur les rues pierreuses, raides, Ă©touffantes de JĂ©rusalem, au milieu des blagues et des coups dâune foule sur la croix avec la souffrance totale de ma chair suppliciĂ©e et la souffrance suprĂȘme de mon esprit, accablĂ© par un tas de fautes quâaucun secours divin ne rendait supportables. JâĂ©tais naufragĂ© au milieu dâun ocĂ©an dĂ©chaĂźnĂ© et je devais mourir ainsi. Mon cĆur sâest brisĂ© sous lâangoisse de ce poids et de cet ma MĂšre Ă©tait Ă mes cĂŽtĂ©s. Elle y Ă©tait. Nous Ă©tions nous deux, les Martyrs, enveloppĂ©s dans le tourment et lâabandon. Et de nous voir lâun lâautre ajoutait une autre torture Ă la torture. Car chacun de mes frĂ©missements lacĂ©rait les fibres de ma MĂšre, et chacun de ses gĂ©missements Ă©tait un autre flĂ©au sur mes chairs flagellĂ©es et un autre clou rivĂ©, non dans mes paumes, mais dans mon cĆur. Unis et divisĂ©s Ă la fois pour souffrir davantage, et au-dessus de nous, les Cieux- fermĂ©s sur le courroux du PĂšre, et si loin...Mais les archanges Ă©taient prĂ©sents Ă lâimmolation du Fils de Dieu pour le salut de lâhumanitĂ© et la torture de la Vierge MĂšre. Et s il est dit dans lâApocalypse quâaux derniers temps, un ange fera lâoffrande du plus saint encens au trĂŽne de Dieu, avant de rĂ©pandre le feu premier de la colĂšre divine sur la terre, comment pouvez-vous penser que, parmi les priĂšres des saints, encens impĂ©rissable et digne du TrĂšs-Haut, il nây ait pas, au premier rang, plus suppliantes que nâimporte quelle parole, les larmes de ma Sainte bĂ©nie, de ma trĂšs douce Martyre, de ma MĂšre, recueillies par lâange qui lui fit lâannonce et reçut son consentement, le tĂ©moin angĂ©lique des noces surnaturelles par lesquelles la Nature divine contracta un lien avec la nature humaine, attira Ă sa hauteur une chair et abaissa son Esprit Ă devenir chair pour la paix entre lâĂȘtre humain et Dieu ?Gabriel et ses cĂ©lestes compagnons, penchĂ©s sur la douleur de JĂ©sus et de Marie, dans lâimpossibilitĂ© de la soulager, car câĂ©tait lâheure de la Justice mais non absents de cette douleur, ont recueilli dans leur intellect de lumiĂšre tous les dĂ©tails de cette heure, tous, pour les Ă©taler, quand le temps ne sera plus, Ă la vue des ressuscitĂ©s, source de joie pour les bienheureux et condamnation des rĂ©prouvĂ©s, avant-goĂ»t pour les uns et les autres de ce que je donnerai, moi, Juge suprĂȘme et roi trĂšs haut.âLuc 21, 20-24JĂ©sus a commencĂ© Ă parler pendant que je disais le confiteor, et mon esprit a vu Gabriel, lumiĂšre dorĂ©e, inclinĂ© en adoration de la Croix, je pense. Mais je ne voyais pas la aujourdâhui, en feuilletant attentivement les pages dactylographiĂ©es pour corriger les petites fautes de transcription, afin quâaucune bĂ©vue ne vienne altĂ©rer la pensĂ©e, je trouve un commentaire de moi, datĂ© du 31 mai, au sujet de la destruction de JĂ©rusalem... Je me Souviens de lâimpression que jâai eue en lisant Saint Luc 21, 20-24. Je disais ce jour-lĂ âJâai compris quâil y a lĂ une allusion Ă nous tous. Je nâai pas vu clairement. Mais je suis restĂ©e sous cette douloureuse impressionâ. Aujourdâhui, je relis Saint Luc et, malheureusement, il me semble que ce passage convient parfaitement Ă nos situations malheureuses...JĂ©sus me parle aujourdâhui de sept archanges qui se tiennent toujours devant le trĂŽne de Dieu. Y sont- ils vraiment ou est- ce un nombre allĂ©gorique ? Jâai cherchĂ© dans la Bible, mais je nâai rien trouvĂ© Ă ce sujet. Ăa doit ĂȘtre une de ces lacunesâ dont parle JĂ©sus le 11 Ă©dition par Anayel le Mar 21 Juin - 910, Ă©ditĂ© 3 foisMarie, Co-rĂ©demptrice, maĂźtresse de douleur, exceptĂ© dans lâenfantement et dans la mort Le 15 septembre 1943 JĂ©sus dit âCâest une opinion trĂšs rĂ©pandue parmi les chrĂ©tiens, et chrĂ©tiens catholiques, que ma MĂšre nâa jamais souffert comme les mortels souffrent en gĂ©nĂ©ral. Ils croient que la douleur lui vint, mais que, Ă©tant donnĂ© sa nature immaculĂ©e, elle put la supporter aisĂ©ment parce que la GrĂące lâattĂ©nuait. Bref, ils croient quâelle eut le choc de la douleur, mais quâelle ne put pĂ©nĂ©trer en elle, car sa nature immaculĂ©e et la GrĂące, comme une cuirasse impĂ©nĂ©trable, la câest une grave erreur. Marie Ă©tait lâImmaculĂ©eâ, exempte de lâhĂ©rĂ©ditĂ© de la faute dâAdam et des fruits de cette faute, et dans ce sens, elle aurait effectivement dĂ» ĂȘtre prĂ©servĂ©e de la souffrance, car le CrĂ©ateur avait créé la race humaine exempte de la douleur et de la mort, qui est la suprĂȘme douleur de lâĂȘtre humain. Mais Marie Ă©tait la Co-rĂ©demptrice. Et la mission de rĂ©dempteur est toujours une mission dâinfinie douleur. Autrement, comment un rĂ©dempteur pourrait-il racheter les pĂ©chĂ©s des autres ? Comment une victime pourrait-elle payer pour ses frĂšres et sĆurs ? Marie Ă©tait rĂ©demptrice comme jâĂ©tais rĂ©dempteur. Il est donc juste que la douleur ait Ă©tĂ© sa peut-ĂȘtre Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© de la douleur ? Non. Et pourtant, si Marie, par un miracle de Dieu Ă©tait exempte de la faute dâAdam, elle qui Ă©tait nĂ©e de deux chairs devenues une seule chair dans une union humaine, moi, Dieu, et donc pur de quelque faute que ce soit, de toute faute, de toute ombre de faute, moi qui suis devenu homme par les noces de lâInnocence et de la GrĂące et qui suis donc infiniment supĂ©rieur Ă elle, jâai quand mĂȘme Ă©tĂ© sacrifiĂ© Ă la Douleur, Ă une douleur qui nâa jamais Ă©tĂ© et ne sera jamais Ă©galĂ©e, puisque ce fut douleur de chair et de sang, dâintellect, de cĆur, dâĂąme et dâ Justice divine, qui ne ment pas et ne se contredit jamais, fut fidĂšle Ă ses antiques promesses et nâappliqua pas Ă la Sans Faute, comme Ă©taient sans faute les premiers parents, les deux principales condamnations de la chair, dâĂve en particulier la douleur de la mort et celle de lâ naissance fut une trĂšs douce extase. Dans le silence de la nuit qui isolait du monde la trĂšs humble demeure solitaire, Marie sâĂ©tait plongĂ©e dans ses ferventes contemplations de Dieu. La priĂšre de Marie Ă©tait toujours un ravissement en Dieu. En sortant de son ravissement, elle connut le Fils. MĂȘme que ce furent les premiers pleurs de lâEnfant-Dieu qui arrachĂšrent la MĂšre Ă sa contemplation spirituelle de Dieu et portĂšrent son regard Ă contempler le plus grand miracle, de lâUnivers un Dieu incarnĂ© pour la rĂ©demption de lâ mort de Marie fut un autre ravissement. Lâoraison lâenveloppa dans des bandeaux dâamour, excluant chez elle toute sensibilitĂ© humaine, et lâAmour vint Ă sa rencontre pour la deuxiĂšme fois pour Ă©treindre lâĂpouse dĂ©sirĂ©e avant mĂȘme que le temps ne si dans la premiĂšre rencontre, lâAmour se pencha sur la Vierge pour couvrir de son ombre divine la TrĂšs Chaste et la rendre fĂ©conde dâune chair divine, la deuxiĂšme rencontre fut lâĂ©treinte totale de lâInviolĂ©e avec lâAmour qui lâattira Ă lui jusquâau plus haut des Cieux. La derniĂšre contemplation de Marie sur terre se termina au Ciel oĂč lâAmoureuse de Dieu, celle qui attendait impatiemment le Fils, put fixer pour toujours son adoration sur le PĂšre, sur le Fils, sur lâEsprit Saint, ses Ă©ternels dĂ©sirs et Ă©ternels avant cette heure, pauvre Maman, elle a dĂ» sâimprĂ©gner de douleur. Et je tâai dĂ©jĂ parlĂ© de ce quâont Ă©tĂ© ses douleurs de toute une vie, lesquelles ont atteint leur sommet les jours de ma mort. Et je tâai dit plus dâune fois que, Ă©tant destinĂ©e Ă ĂȘtre Co-RĂ©demptrice, elle en sentit toute lâĂąpretĂ©, et pourquoi elle la toujours quâelle est MaĂźtresse de Douleur comme je suis MaĂźtre de Vie, et pense que la douleur est vraie, absolue, seulement quand Dieu nâest plus aux cĂŽtĂ©s dâun esprit pour le soutenir dans lâĂ©preuve. Pense que Marie fut seule Ă lâheure terrible afin de connaĂźtre lâhorreur de la solitude et dâexpier vos dĂ©sespoirs de est lâEspĂ©rance, outre que la Foi et la CharitĂ©. Les trois vertus thĂ©ologales sont personnifiĂ©es en elle, car personne au monde nâaima comme elle, personne ne crut et surtout personne nâespĂ©ra comme fut un abĂźme dâespĂ©rance. Et câest pour cela que jâai fait dâelle votre Ătoile pour vous indiquer la voie du ciel. Si vous croyez toujours en elle, vous ne connaĂźtrez jamais lâhorreur du dĂ©sespoir et vous ne vous tuerez pas de dĂ©sespoir. Que Marie, EspĂ©rance de Dieu qui lâattendait pour accomplir la RĂ©demption des humains, soit lâespĂ©rance des perdez pas de vue, ĂŽ mortels, lâĂtoile du matin dont les rayons sont les sept Ă©pĂ©es enfoncĂ©es dans son cĆur trĂšs doux et trĂšs pur, enfoncĂ©es pour votre amour. Vivez en elle. Et mourez en la Sainte, qui est MĂšre de Dieu et qui prie pour vous, sans se lasser, devant notre qui sâendormit sur le cĆur de Dieu, vit maintenant au Ciel avec sa chair glorifiĂ©e. LâĂąme qui sâendort sur le cĆur de Marie obtiendra la glorification de sa chair au Ciel quand le temps sera achevĂ©, car elle est votre salut.âSource de JoĂ«l sur les temps derniers Le 16 septembre 1943 JoĂ«l, 2, 18-27 ; 3, 1-5JĂ©sus dit âCe nâest pas au sens oĂč tu lâentends. Lâheure de la paix et du pardon viendra pour vous Italiens aussi; lâheure viendra oĂč vous rĂ©tablirez votre alliance avec le Seigneur aprĂšs avoir Ă©tĂ© entre les mains de Satan qui vous a maltraitĂ©s comme si vous Ă©tiez un Ă©cheveau de fil entre les mains dâun fou furieux. Mais les paroles de JoĂ«l 2, 18-32 ne sont pas dites en particulier pour tel ou tel autre sont pour mon peuple, pour le peuple du seul, vrai, grand Roi, du Seigneur votre Dieu, Unique en Trois Personnes, CrĂ©ateur et RĂ©dempteur du genre humain. Cette pĂ©riode de bien-ĂȘtre dont parle JoĂ«l est lâannonce anticipĂ©e de ce dont parle Jean dans son Apocalypse beaucoup plus les terribles guerres que Satan aura apportĂ©es Ă la Terre Ă travers son messager des tĂ©nĂšbres, lâAntĂ©christ, viendra le temps de la trĂȘve pendant laquelle, aprĂšs vous avoir fait la preuve sanglante des dons que peut vous faire Satan, je chercherai Ă vous attirer Ă moi, vous comblant de mes ! Mes dons ! Ils seront votre douceur ! Vous ne connaĂźtrez pas la faim, les massacres, les calamitĂ©s. Vos corps, et encore plus vos Ăąmes, seront rassasiĂ©s de ma main; la Terre semblera naĂźtre, par une seconde crĂ©ation, toute neuve dans ses sentiments, qui seront de paix et de concorde entre les peuples et de paix entre Ciel et Terre, car je rĂ©pandrai sur vous mon Esprit, lequel vous pĂ©nĂ©trera et vous donnera la vue surnaturelle des dĂ©crets de sera le rĂšgne de lâEsprit. Le rĂšgne de Dieu, celui que vous demandez et vous ne savez pas ce que vous demandez parce que vous ne rĂ©flĂ©chissez jamais dans le Notre PĂšreâ. OĂč voulez-vous que le rĂšgne de Dieu arrive sinon dans vos cĆurs ? Câest lĂ que doit commencer mon rĂšgne sur la Terre, grand rĂšgne, mais qui reste viendra le Royaume sans frontiĂšres ni de temps, ni dâ Royaume Ă©ternel qui fera de vous des habitants Ă©ternels du ciel, puisque, et câest naturel, je parle Ă ceux qui sont mes sujets et non aux rĂ©prouvĂ©s qui ont dĂ©jĂ leur effroyable roi, Dieu opĂ©rera tous les prodiges pour attirer le plus grand nombre de vivants, car je suis Dieu de misĂ©ricorde, de pardon et dâun amour si infini que, quoi que vous fassiez pour en Ă©tudier et en comprendre lâĂ©tendue, vous ne le pourrez pas. Ce que vous croyez ĂȘtre lâinfinitĂ© de mon amour pour vous est comme un petit caillou de la grĂšve dâun ruisseau par rapport Ă toute une chaĂźne de montagnes dont la base divise les continents et les cimes se perdent dans les crois-tu que tant de prodiges dâAmour et tant de lumiĂšres de lâEsprit convertiront les hommes Ă leur Dieu Ăternel ? DĂ©trompe-toi. Si jâavais pour les pauvres animaux dĂ©nuĂ©s de raison les mĂȘmes sollicitudes que jâai pour vous dans vos besoins corporels seulement celle~ lĂ â ces mĂȘmes animaux me loueraient, dans leurs langages informes, du lever au coucher du soleil; et sâils savaient oĂč me trouver, ils partiraient de tous les coins du globe pour venir remercier leur Tuteur bienfaisant. Mais pas les ĂȘtres quasi-totalitĂ© dâentre eux resteront totalement sourds aux voix et aux dons spirituels, et presque entiĂšrement sourds aux dons corporels; au lieu de reconnaĂźtre ma bontĂ© et de mâaimer par reconnaissance, ils profiteront du bien-ĂȘtre que je leur donnerai pour descendre toujours plus dans lâabĂźme qui leur plaĂźt oĂč, telles dâimmondes bĂȘtes, ils se vautrent dans un bourbier, en attendant ce qui sĂ©duit les neufÂŹ dixiĂšmes de lâhumanitĂ© la convoitise, la luxure, la fraude, la violence, le vol, lâhĂ©rĂ©sie, la superstition et autres corruptions des sens et de lâesprit, si horribles quâil semble impossible aux justes quâelles puissent ĂȘtre vraies; mais elles le sont, et elles font rougir les Cieux et soulĂšvent notre DivinitĂ© dâun mouvement dâ les largesses paternelles, ni les signes terrifiants du ciel ne pourront faire des vivants de cette Ă©poque des enfants de Dieu. Et alors viendra mon grand et terrible un jour de vingt-quatre heures. Mon temps se mesure dâune autre façon. Je lâappelle jourâ parce quâon travaille le jour, et en ce temps-lĂ , je ferai mon Ćuvre. Jâeffectuerai la sĂ©lection ultime des vivants sur la Terre. Et elle se fera durant le dernier dĂ©chaĂźnement de verra alors ceux qui ont en eux le Royaume de Dieu et ceux qui ont le royaume de Satan. Car ces derniers commettront, par la bouche, par les actes et surtout par un cĆur impie, les derniers affronts Ă ma Loi et les sacrilĂšges extrĂȘmes envers Dieu; et, pendant que lâultime bataille secouera la Terre dâune indicible horreur, les premiers sâaccrocheront Ă ma Croix, invoqueront mon Nom qui sauve; et ma venue en tant que Juge ne les frappera pas de terreur, mais, au contraire, les fera jubiler, car les fidĂšles sont ceux qui sont sauvĂ©s, ceux que JoĂ«l appelle les restesâ, câest-Ă -dire ceux qui restent au Seigneur aprĂšs les rapines de bĂ©nis, trois fois bĂ©nis pour lâĂ©ternitĂ© sont mes enfants. LâĂ©ternel Paradis est Ă eux. Unis aux fidĂšles du Seigneur de tous les temps, ils possĂ©deront Dieu dont la possession est la bĂ©atitude Ă©ternelle.âĂtant donnĂ© quâil semblait ce matin que JĂ©sus me laissĂąt me reposer, aprĂšs avoir dit comme dâhabitude le Veni, Sancte Spiritusâ, jâai ouvert la Bible au hasard. Je suis tombĂ©e sur le chapitre 2 du livre de JoĂ«l, et prĂ©cisĂ©ment sur les versets donnais Ă ces paroles lâinterprĂ©tation dont rĂȘve de toutes ses forces mon cĆur dâitalienne. Mais JĂ©sus mâen explique une signification beaucoup plus Ă©levĂ©e⊠et Maria, le petit Ăąne, lâĂ©crit, se disant que seul le Seigneur est loi immuable de Dieu. La destinĂ©e connaissance de Dieu et libertĂ© humaine Le 17 septembre 1943 JĂ©sus dit Livre de la Sagesse, chapitre 6, 1-10 Je tâai dĂ©jĂ expliquĂ© Ă plusieurs reprises, depuis que je suis ton MaĂźtre de façon plus vaste que je ne le suis pour nombre de tes frĂšres et sĆurs, ce quâa dit la Sagesse au chapitre 6, versets nous arrĂȘtons donc pas Ă considĂ©rer ces paroles. La vraie Sagesse te les a expliquĂ©es bien avant que le Livre ne sâouvrĂźt pour toi Ă cette ne tâĂ©tonne pas si souvent tu trouves dans le Livre des sentiments et des paroles pareils Ă ceux que tu as entendus directement de moi. Je suis la Parole du PĂšre. Et il nây a quâune Parole. Elle est la mĂȘme maintenant quâau temps des patriarches et des prophĂštes. Il est donc naturel quâen lisant les paroles anciennes, tu les trouves pareilles aux toutes nouvelles paroles que tu entends de moi. Câest moi qui te parle, comme câest moi qui parlais Ă ces hommes lointains. Et si votre Ă©poque et vos pensĂ©es ont tant changĂ©, et si toi, mon petit Jean, tu es si diffĂ©rente des patriarches solennels et des prophĂštes vĂ©hĂ©ments, moi, je reste le mĂȘme, pareil, immuable dans la parole, dans la ne change pas. Il sâadapte Ă vos changements, Ă votre Ă©volution, appelons-la comme ça, dans les contours de son travail, mais le noyau, le contenu vĂ©ritable de son enseignement, en ce qui nâappartient pas Ă la vie qui passe, mais Ă lâĂąme qui ne meurt pas, ce noyau, lui, demeure et demeurera toujours le mĂȘme, mĂȘme si la terre restait terre pour mille et dix mille ans encore, et si lâĂȘtre humain parvenait Ă un niveau dâĂ©volution matĂ©rielle note bien qui lui permĂźt dâabolir les lois de lâespace, de la gravitĂ©, de la vitesse, et devenait presque omniprĂ©sent, au moyen dâinstruments qui abolissent les sĂ©parations, vers lesquels il est dĂ©jĂ lancĂ©, et auxquels vous donnez les noms scientifiques de tĂ©lĂ©vision, tĂ©lĂ©photo et autres ; ou sâil abolissait, moyennant dâautres instruments, lâimpossibilitĂ© dâagir Ă distance, crĂ©ant les radio commandes qui dĂ©chaĂźneront sur la terre la vengeance dĂ©moniaque des dĂ©flagrations Ă distance, des rayons mortels et autres semblables crĂ©ations de marque ne pourrai jamais vous dire, mĂȘme si vous rĂ©ussissez Ă devenir assaillants dâautres planĂštes et crĂ©ateurs de rayons puissants comme ceux de mon soleil, et que vous captiez des ondes qui abolissent les distances les plus dĂ©mesurĂ©es pour lâouĂŻe et la vue, je ne pourrai jamais vous dire quâil vous est lĂ©gitime dâabolir la Loi de la charitĂ©, de la continence, de la sincĂ©ritĂ©, de lâhonnĂȘtetĂ©, de lâ je ne pourrai jamais vous le dire. Au lieu de cela, je vous dis maintenant et vous dirai toujours Soyez bĂ©nis si vous vous servez de votre intellect pour faire des dĂ©couvertes dans le but de faire le bien. Soyez maudits si vous prostituez votre intelligence par un commerce illicite avec le Mal pour donner naissance Ă des Ćuvres de mĂ©chancetĂ© et de destruction ».Assez Ă ce propos. Au lieu de cela, je te parlerai de ce qui peut te servir de rĂ©confort et de 33, 11-15Il est dit dans lâEcclĂ©siaste, chapitre 33, versets 11-15, que lâĂȘtre humain a diffĂ©rentes trace votre destin ? Câest un point important Ă Ă©tablir pour ne pas tomber dans lâerreur. Erreur qui peut ĂȘtre cause de pensĂ©es blasphĂ©matoires et mĂȘme de mort de lâĂąme. LâĂȘtre humain se dit parfois Ătant donnĂ© que câest Dieu qui fait le destin, Dieu fut injuste et mĂ©chant avec un tel puisquâil lâa frappĂ© de malheurs ».Non, ma fille. Dieu nâest pas mĂ©chant et il nâest jamais injuste. Vous ĂȘtes myopes et vous ne voyez que trĂšs mal et seulement les choses qui sont proches de votre pupille. Comment pouvez-vous alors savoir le pourquoi Ă©crit dans le Livre du Seigneur de votre destin ? Comment pouvez-vous, de la Terre, grain de poussiĂšre roulant dans lâespace, comprendre la vĂ©ritĂ© vraie des choses, laquelle est Ă©crite au Ciel ? Comment nommer correctement ce qui vous arrive ?Lâenfant Ă qui la mĂšre donne un mĂ©dicament pleure, appelant sa mĂšre laide et mĂ©chante ; il essaie de repousser le remĂšde qui lui paraĂźt inutile et rĂ©pugnant. Mais la mĂšre sait quâelle agit, non par mĂ©chancetĂ©, mais par bontĂ© ; elle sait que dans lâautoritĂ© dont elle fait preuve en cet instant pour se faire obĂ©ir, elle nâest pas laide, mais au contraire, elle revĂȘt une majestĂ© qui lâembellit ; elle sait que ce remĂšde est utile Ă son enfant et elle lâoblige Ă le prendre avec des caresses ou une voix sĂ©vĂšre. Si la mĂšre pouvait le prendre elle-mĂȘme pour guĂ©rir son petit malade, combien elle en prendrait !Vous aussi, vous ĂȘtes des enfants par rapport au bon PĂšre que vous avez aux Cieux. Il voit vos maladies et il ne veut pas que vous restiez malades. Il vous veut en santĂ© et forts, votre PĂšre dâamour. Et il vous administre des remĂšdes pour rendre robustes vos Ăąmes, pour les redresser, les guĂ©rir, pour les rendre, non seulement saines, mais aussi pouvait se passer de vous faire pleurer, ne croyez-vous pas quâil le ferait, lui dont le cĆur tout amour est sillonnĂ© des larmes de ses enfants ? Mais Ă chacun son heure. Il a tout fait pour vous afin de vous amener au salut Ă©ternel. Il sâest mĂȘme exilĂ© du Ciel, il a mĂȘme pressĂ© son Sang jusquâĂ la derniĂšre goutte pour vous le donner, remĂšde trĂšs saint qui panse toutes les plaies, vainc toute maladie, renforce chaque câest votre heure. Car, malgrĂ© la Parole, descendue des Cieux pour vous guider vers la vie, et malgrĂ© le Sang versĂ© pour vous racheter, vous nâavez pas su vous dĂ©tacher du pĂ©chĂ© et vous y retombez toujours ; lâĂternel, qui vous aime, vous impose un chĂątiment de douleur, plus ou moins grand selon la hauteur Ă laquelle il veut vous Ă©lever ou le point jusquâoĂč il veut vous faire expier ici-bas votre dette dâenfants y a, il est vrai, des crĂ©atures qui ont la douleur nĂ©cessaire pour devenir resplendissantes dâune double lumiĂšre dans lâautre vie. Mais il y en a dâautres qui doivent avoir la douleur pour laver leur Ă©tole tachĂ©e et atteindre la lumiĂšre. Câest la grande majoritĂ©. Cependant, et il y a lĂ un contresens, mais câest la vĂ©ritĂ© ce sont prĂ©cisĂ©ment celles-ci qui se rĂ©voltent le plus contre la douleur et qui appellent Dieu injuste et mĂ©chant parce quâil les abreuve de douleur. Elles sont les plus malades et elles se croient les plus en on est dans la LumiĂšre et plus on accepte, aime, dĂ©sire la accepte quand on est une fois dans la aime quand on est deux fois dans la dĂ©sire et demande la douleur quand on est trois fois dans la LumiĂšre, plongĂ© en elle et vivant dâ contraire, plus on est dans les tĂ©nĂšbres et plus on fuit, hait la douleur, se rĂ©volte contre fuit les Ăąmes faibles qui nâont pas la force de faire le grand mal ou le grand bien, mais vivotent une pauvre vie spirituelle, enveloppĂ©e des brouillards de la tiĂ©deur et des fautes vĂ©nielles, ont une peur incoercible de toute souffrance, de quelque nature quâelle soit. Ce sont des esprit sans Ă©pine dorsale, sans hait les vicieux, pour qui la douleur est un obstacle Ă la poursuite des vices de tout genre, haĂŻssent ce grand maĂźtre de vie se rĂ©volte le grand pĂ©cheur, totalement vendu Ă Satan, accuÂŹ~mule les crimes spirituels, parvenant aux sommets de la rĂ©bellion, lesquels sont le blasphĂšme et le suicide ou lâhomicide, pour se venger du moins le croit-il de la souffrance. Sur celui-ci, lâĆuvre paternelle de Dieu se transforme en fermentation du mal, parce que ce grand pĂ©cheur est pĂ©tri de mal comme la farine est pĂ©trie de levain. Et le Mal, comme le levain sous lâaction du pĂ©trissage, se gonfle en eux et en fait le pain pour lâ laquelle de ces trois catĂ©gories as-tu appartenu ? Ă laquelle appartiens-tu maintenant ? Dans laquelle veux -tu rester ? Tu nâas pas Ă rĂ©pondre, je connais ta rĂ©ponse. Câest pour ça que je te parle et que je suis avec fois, lâĂȘtre humain se dit Si chacun a un destin bien tracĂ©, il est inutile de trimer et de lutter. Laissons-nous aller, de toute façon tout est arrĂȘtĂ© ».Autre erreur pernicieuse. Oui, Dieu connaĂźt le destin. Mais vous, le connaissez-vous ? Non. Vous ne le connaissez pas dâheure en te donne un exemple. Pierre me renia. Il Ă©tait Ă©crit dans son destin quâil commettrait cette erreur. Mais il se repentit de mâavoir reniĂ© et Dieu lui pardonna et fit de lui son Pontife. Sâil avait persistĂ© dans son erreur, aurait -il pu devenir mon Vicaire ?Ne dis pas câĂ©tait le destin. Nâoublie jamais que Dieu connaĂźt vos destins, mais câest vous qui faites votre destin. Il ne violente pas votre libertĂ© dâagir. Il vous donne les moyens et les conseils, il vous donne les avertissements pour vous remettre sur le droit chemin, mais si vous ne voulez pas rester sur ce chemin, il ne vous y forcera ĂȘtes libres. Il vous a créés majeurs. Câest une joie pour Dieu si vous restez dans la maison du PĂšre, mais si vous dites Je veux mâen aller », il ne vous retient pas. Il pleure sur vous et sâafflige de votre destin. Il ne veut pas en faire plus, car en en faisant plus, il vous enlĂšverait la libertĂ© quâil vous a donnĂ©e. Câest une joie pour Dieu quand, sous la morsure de la disette, comprenant que la joie n est que dans la maison du PĂšre, vous revenez Ă lui. La joie et la reconnaissance de Dieu vont Ă ceux qui, par leur sacrifice et leurs priĂšres, surtout ces deux choses, et puis par leurs paroles, rĂ©ussissent Ă me rendre un enfant. Mais rien de revanche, sache que ceux qui sont dans ma main comme de lâargile molle dans la main du potier sont les Ă©lus de mon cĆur. Ma main est sur eux comme une caresse. Mes caresses les modĂšlent, leur donnant mon empreinte et les façonnant Ă la ressemblance de ma douceur de ma charitĂ©, de ma puretĂ© et de la plus belle de toutes les ressemblances celle de ma ce sont les Ăąmes qui continuent ma mission de RĂ©dempteur et auxquelles je dis sans cesse merci » qui constituent la bĂ©nĂ©diction qui protĂšge le plus. Et si le voile de VĂ©ronique est sacrĂ© parce quâil porte mon effigie, que seront ces Ăąmes qui sont ma vĂ©ritable effigie ?Courage, Maria ! Ma paix est avec toi. Je suis avec toi. Nâaie pas peur !Source artisan de son destin ; savoir obĂ©ir en suivant lâexemple de JĂ©sus et de Marie Le 18 septembre 1943 JĂ©sus dit Jâai dit hier âVous faites votre destinâ. Aujourdâhui, jâajoute vous faites votre destin, mais lorsquâon fait la volontĂ© que le PĂšre propose, on est sĂ»r de se faire un destin de lumiĂšre, tandis que si lâon se ferme les oreilles et les yeux pour ne pas entendre et ne pas voir la volontĂ© du PĂšre, et quâon se ferme lâĂąme Ă lâamour qui porte Ă lâobĂ©issance, en suivant, non pas la voix de lâesprit, mais celle de la chair et du sang attisĂ©s par Satan, on se crĂ©e un destin de tĂ©nĂšbres qui aboutit Ă la mort de lâ si tu rĂ©flĂ©chis au fait que, dans la vie, celui qui aime que ce soit un enfant, un frĂšre, une sĆur, un Ă©poux, une Ă©pouse, un Ă©lĂšve, un subordonnĂ©, qui que ce soit cherche toujours Ă contenter lâĂȘtre aimĂ©, tu peux facilement comprendre que ceux qui aiment beaucoup Dieu se conforment Ă ses dĂ©sirs, quels quâils soient ; que ceux qui lâaiment peu s y conforment moins et seulement Ă ces dĂ©sirs qui ne leur coĂ»tent pas trop de peine ; et enfin, que ceux qui ne lâaiment pas du tout ne se conforment aucunement aux dĂ©sirs de sa sainte volontĂ©, mais, au contraire, se rĂ©voltent, se lançant sur le sentier qui mĂšne aux antipodes de la destination que Dieu conseille, et sâĂ©loignent du PĂšre en blasphĂ©mant contre pourrait donc en conclure, sans crainte de se tromper, que la mesure dans laquelle une crĂ©ature sait obĂ©ir aux dĂ©sirs de son Seigneur et PĂšre donne la mesure dans laquelle elle aime son CrĂ©ateur. Celui qui dit aimer Dieu et ne sait pas suivre sa voix qui lui parle avec amour pour le conduire Ă sa demeure, celui-lĂ qui veut- il tromper par son mensonge ? Dieu ? On ne trompe pas Dieu. Vos paroles ont le vrai sens quâelles ont, et non le sens que vous leur donnez, et Dieu comprend leur vrai sens. Or, si vous dites aimer le Seigneur et quâensuite vous lui refusiez lâobĂ©issance, qui est une des preuves fondamentales de lâamour, il ne peut que vous appeler hypocrites et menteurs et vous traiter comme voulez peut-ĂȘtre tromper Satan et, profitant des arrangements commodes avec votre conscience quâil vous suggĂšre, lui signifier en mĂȘme temps que vous voulez ĂȘtre heureux en cette vie, mais aussi dans lâautre, mĂ©nageant Dieu et Satan, le Ciel et lâEnfer ? Ă sots que vous ĂȘtes ! On ne trompe pas le RusĂ© et, moins patient que Dieu, il exige une compensation immĂ©diate et il faut le payer tout de suite, car il nâaccorde aucun dĂ©lai. Et en vĂ©ritĂ©, je vous dis que son joug nâest pas une aile, mais une lourde pierre qui Ă©crase et enfonce dans la boue et dans les voulez peut-ĂȘtre vous tromper vous-mĂȘmes, vous disant que ce nâest quâune nĂ©cessitĂ© de la terre qui vous pousse Ă faire votre volontĂ©, mais quâau fond, vous voudriez faire celle de Dieu parce que vous la prĂ©fĂ©rez ? Hypocrites, hypocrites, hypocrites !Il y a en vous un juge qui ne connaĂźt point le sommeil, et câest votre esprit. MĂȘme si vous le blessez Ă mort et que vous le condamniez Ă pĂ©rir, il crie en vous, aussi longtemps que vous ĂȘtes de cette terre, il crie son dĂ©sir du Ciel. Vous lâaccablez et le bĂąillonnez pour lâimmobiliser et le faire taire, mais il se dĂ©mĂšne jusquâĂ se dĂ©barrasser de votre bĂąillon et il jette son cri dans le silence dĂ©solĂ© de votre cĆur. Et, cette voix, comme le cri de mon PrĂ©curseur, est un tel tourment pour vous que vous cherchez Ă lâĂ©touffer pour toujours. Vous nây rĂ©ussirez jamais. Aussi longtemps que vous vivrez, vous lâentendrez, et dans lâau-delĂ , elle criera encore plus fort, vous reprochant dâavoir commis le crime dâhomicide de votre clĂ© de certaines aberrations humaines, qui vont en augmentant et mĂšnent lâindividu Ă de monstrueuses dĂ©linquances, se trouve dans cette voix de la conscience que vous cherchez Ă affaiblir par de nouveaux sursauts de fĂ©rocitĂ©, tout comme lâintoxiquĂ© cherche Ă oublier son malheur voulu en sâintoxiquant toujours davantage, jusquâĂ lâ des fils et des filles, mes crĂ©atures. Aimez, aimez notre bon PĂšre qui est aux Cieux. Aimez-le autant que vous le pouvez. Il vous sera alors facile de suivre sa volontĂ© bĂ©nie et de vous faire un destin de gloire qui lâai aimĂ© Ă la perfection, je lâai contentĂ© jusquâau sacrifice de ma divinitĂ© qui, pendant trente-trois ans, sâest exilĂ©e des Cieux, et de ma vie qui fut dĂ©truite dans le martyre le plus atroce de la chair, de lâintellect, du cĆur et de lâ MĂšre, qui vient aprĂšs moi dans sa capacitĂ© dâaimer, aima avec toute la perfection possible Ă une crĂ©ature, car, quâon se le dise incidemment et en rĂ©ponse Ă une objection quâon tâa faite, elle possĂ©dait la plĂ©nitude de chaque vertu et de chaque attribut, toujours et naturellement en tant que crĂ©ature parfaite, mais nĂ©anmoins crĂ©ature humaine. Puisquâelle avait en elle la plĂ©nitude de la GrĂące, câest-Ă -dire quâelle possĂ©dait Dieu comme seule Marie lâa possĂ©dĂ©, il est Ă©vident que sa perfection devait atteindre des hauteurs qui ne sont surpassĂ©es que par Dieu. Eh bien, Marie qui venait donc aprĂšs moi dans sa capacitĂ© dâaimer, a adhĂ©rĂ© Ă la volontĂ© de Dieu jusquâau sacrifice de sa vocation, qui Ă©tait de se consacrer uniquement Ă la contemplation de Dieu, et de son cĆur que Dieu lui demanda pour le divine maternitĂ© de Marie est la preuve vivante de son adhĂ©sion Ă la volontĂ© de Dieu. Moi, le Fils qui nâa pas enlevĂ© Ă la MĂšre sa blancheur immaculĂ©e de lys inviolĂ©, je suis le tĂ©moignage de lâacquiescement de Marie aux volontĂ©s de a dĂ©fiĂ© lâopinion du monde, le jugement de son Ă©poux, en plus que dâavoir embrassĂ© son Ă©chafaud de MĂšre du RĂ©dempteur, sans lâassurance que Dieu ne repoussait pas le don de sa puretĂ©, elle prononça le plus haut âfiatâ jamais dit par des lĂšvres humaines et elle nâeut aucune crainte Dieu Ă©tait sa force et elle lui confiait son honneur, son avenir, tout, sans vos modĂšles moi et Marie. Suivez-nous, et vous vous ferez le destin que Dieu dĂ©sirait pour chacune de ses crĂ©atures. Suivez-nous, et vous possĂ©derez la paix, car vous possĂ©derez Dieu qui est paix, et vous sentirez le bien-ĂȘtre de votre bĂ©atitudes que jâai proclamĂ©es, vous les aurez dĂšs cette terre si vous faites la volontĂ© de votre PĂšre. Ensuite, au Ciel, elles seront soixante-dix fois plus grandes, parce quâalors rien nâentravera votre fusion en Dieu. »Source dĂ©taillĂ©e de la vision de Marie Le 19 septembre 1943 Hier soir, 18 septembre, je souffrais terriblement. Jâavais souffert comme ça toute la journĂ©e et jâĂ©tais vraiment Ă©puisĂ©e. Chaque respiration, le moindre mouvement mâĂ©taient trĂšs pĂ©nibles et mâobligeaient Ă me lamenter, moi qui ne me lamente jamais. Et puis, tousser, nâen parlons pas... Jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© un coup de fusil Ă une quinte de lâheure du dĂźner, câest-Ă -dire entre 20h et 21h, alors que jâĂ©tais restĂ©e seule, ma vue mentale fut comblĂ©e par la vision de la TrĂšs Sainte Vierge Marie. Je vais essayer de vous la dĂ©crire. Mais comment faire pour vous montrer sa beautĂ© et ses couleurs ?Elle est vĂȘtue de blanc une robe fermĂ©e au ras du col, comme si elle Ă©tait plissĂ©e je vois que, sur sa poitrine, lâĂ©toffe forme des plis souples qui modĂšlent chastement les formes de Marie. Les manches sont plutĂŽt Ă©troites et vont jusquâau poignet. La robe est ramassĂ©e Ă la taille par une ceinture. Mais elle nâest ni dâor ni dâargent. On dirait un cordon de soie, de la mĂȘme couleur et aussi brillant que la robe. Il nâest pas nouĂ© et les bouts ne pendent pas sur la robe. Il ceint la taille, et câest la tĂȘte, une mante de la mĂȘme Ă©toffe que la robe, lĂ©gĂšre mais non transparente. Elle descend le long des joues de Marie, se resserre au cou, comme si une boucle la retenait. Mais une boucle large, car je peux voir la gorge trĂšs blanche de Marie. Bref, la mante repose sur ses Ă©paules et descend le long des bras et des hanches jusquâau comment faire pour dĂ©crire la splendeur de cette robe trĂšs simple dâune blancheur Ă©clatante ? En comparaison, la neige est grise et opaque, le lys moins beau. On dirait de lâargent devenu Ă©toffe tant le blanc resplendit. Oh ! Impuissance de la parole Ă dĂ©crire la lumiĂšre ! Seulement au Ciel, et pour revĂȘtir Marie, peut-il y avoir une Ă©toffe dâun tel blanc phosphorescent, tel du diamant, perlĂ©, opalescent, une pierre prĂ©cieuse sans en ĂȘtre une et sans ĂȘtre le rĂ©sultat dâune alliance de pierres prĂ©cieuses pour resplendir ainsi !Je vois lâovale plutĂŽt rond du visage de Marie. Dâune teinte dâivoire comme certains pĂ©tales de magnolia ; le teint est pareil Ă celui de son Fils, mais la forme est diffĂ©rente, le visage de JĂ©sus Ă©tant plus maigre et allongĂ©. Sur le visage de fleur, seules les lĂšvres et les cils minces, Ă peine foncĂ©s, mettent un peu de yeux, non grands ouverts, mais Ă demi voilĂ©s par les paupiĂšres, ont le mĂȘme regard que le Fils et sont de la mĂȘme couleur bleue, mais plus pĂąle. En faisant une comparaison humaine comme dâhabitude, on pourrait dire que JĂ©sus a les yeux saphir et Marie turquoise. On remarque chez Marie le mĂȘme regard sĂ©rieux et triste que chez JĂ©sus, mais il est dâune tristesse qui sâunit au sourire le bon sourire de quelquâun qui est affligĂ©, mais qui veut consoler et encourager en mĂȘme cheveux ont la couleur des blĂ©s mĂ»rs ou de lâor pur, si vous prĂ©fĂ©rez, tirant sur le blond roux, mais plus blonds que roux, tandis que les cheveux de JĂ©sus tirent davantage sur le blond mains longues et fines, aux doigts trĂšs longs et fuselĂ©s, sortent des manches Ă©troites, avec leurs poignets dĂ©licats et trĂšs blancs. Ce sont deux pĂ©tales de magnolia joints en priĂšre. Il me semble quâelles doivent sentir les fleurs, tant elles ressemblent Ă des boutons de bijou, absolument aucun. Câest toute la personne de Marie qui est une pierre prĂ©cieuse dâune luminositĂ© dâalbĂątre, ou mieux encore, dâopale illuminĂ© de lâintĂ©rieur par une flamme. Son corps glorifiĂ© dĂ©gage de la lumiĂšre, une trĂšs douce lumiĂšre qui me fait vraiment penser Ă une lampe ardente devant le tabernacle une lampe dâalbĂątre blanc ou, je rĂ©pĂšte, dâ ne vois pas les pieds parce que la robe est tellement longue quâelle les voilĂ que je vous ai dĂ©crit notre mâa tenu et me tient compagnie, et il me semble que tout autour de moi devient lumineux et virginal ; lumiĂšre et puretĂ© descendent dans mon cĆur et avec elles, une joie qui me fait pleurer de crois que si Marie disait un seul mot, mon Ăąme sâĂ©vanouirait dans lâextase, parce quâil nây a quâun fil qui mâempĂȘche dây sombrer, et cela juste parce que jâai vu la BĂ©nie et que je me suis senti embrasser par son sourire et son maintenant le soir, et je dis Ă JĂ©sus Tu ne dis rien aujourdâhui, Seigneur ? »Il rĂ©pond que câest Marie qui me donne ma leçon dâaujourdâhui, et que la contempler nâexige aucune parole. En effet, la vision de Marie enseigne Ă elle seule la beautĂ© de la puretĂ©, de la priĂšre et du silence. Trois grandes choses trĂšs peu et mal milieu de mes souffrances physiques et morales, je me trouve dans la joie, parce que la lumiĂšre de la plus belle Ătoile, de Marie, brille sur moi et quâil mâest donnĂ© de la tard...⊠et Marie me dit sans parler quâelle mâenseigne une autre chose Ă voir ses enfants mĂȘme dans les ennemis. Elle a donnĂ© son Fils pour eux aussi et elle les a acceptĂ©s comme ses enfants, ainsi quâelle nous a acceptĂ©s. Elle me fait comprendre que, lorsque nous les regardons avec hargne, nous lâaffligeons et nous devenons diffĂ©rents dâelle qui regarda avec une aimante compassion ceux qui crucifiĂšrent son Fils et transpercĂšrent son cĆur et humilitĂ© chez ses porte-parole reproche du Seigneur aux prĂȘtres matĂ©rialistes et orgueilleux Le 20 septembre 1943JĂ©sus dit Sais-tu pourquoi je tâai choisie ? Parce que tu es un rien, et tu es convaincue de lâĂȘtre, et parce que lâamour tâ vais cherchant humilitĂ© et amour pour dĂ©poser mes paroles et mes grĂąces et pour faire resplendir mes misĂ©ricordes, puisque le monde a toujours besoin de preuves de ma misĂ©ricorde pour conserver un minimum dâamour et de foi en autrefois, la formation de mon Ăglise et la diffusion du Christianisme dans le monde avaient portĂ© les fruits que la premiĂšre floraison laissait espĂ©rer, il nây aurait eu besoin de rien dâ donnĂ© Ă ceux qui croyaient en moi tout ce qui leur Ă©tait nĂ©cessaire pour grandir toujours davantage dans la Foi et dans ma Doctrine. Et je lâavais donnĂ© dans une forme parfaite comme moi seul, le trĂšs Parfait, pouvais le faire. Or il est arrivĂ© quâavec le temps, ce que je vous ai donnĂ© nâa pas perdu son efficacitĂ©, mais votre facultĂ© de comprendre sâest affaiblie en vous. Elle sâest affaiblie parce que la fumĂ©e de vos orgueils humains a assombri votre vue spirituelle ; votre ouĂŻe spirituelle a Ă©tĂ© Ă©moussĂ©e par le bruit de trop de paroles humaines ; votre goĂ»t spirituel, par la saveur de tant de corruption ; votre toucher spirituel, par lâabus de trop de contacts charnels ; votre odorat spirituel, par la perversion qui vous pousse Ă prĂ©fĂ©rer ce qui est corrompu Ă ce qui est pur. Elle sâest affaiblie parce que vous avez Ă©crasĂ© votre esprit sous les pierres des sens, de la chair, de lâorgueil, du mal aux mille un ruisseau destinĂ© Ă arroser les fleurs de vos Ăąmes, jâavais fait jaillir ma Doctrine des Cieux, mieux encore, de mon cĆur qui vous aime. Mais vous y avez lancĂ© des pierres et des gravats, le subdivisant en mille filets dâeau qui ont fini par se perdre sans vous avoir Ă©tĂ© dâaucune utilitĂ©, Ă vous, chrĂ©tiens, qui avez plus ou moins reniĂ© le hĂ©rĂ©sies manifestes ont mĂȘme oblitĂ©rĂ© beaucoup de veines qui, partant de mon cĆur, descendaient pour nourrir lâorganisme de lâĂglise, une, catholique, romaine, universelle, et une grande partie de lâorganisme nâest plus quâun membre paralysĂ©, mort Ă la vie, destinĂ© Ă produire des cellules les petites hĂ©rĂ©sies individuelles â si nombreuses ! â se sont aussi propagĂ©es dans le noyau des catholiques. Et ce sont les plus pernicieuses, les plus condamnĂ©es. Car rĂ©flĂ©chis bien si, Ă des annĂ©es et des siĂšcles de distance, on peut condamner jusquâĂ un certain point les protestants, de quelque confession quâils soient, les orthodoxes et les orientaux qui suivent fidĂšlement ce que leurs ancĂȘtres leur ont lĂ©guĂ© comme la vraie Foi, on ne peut pardonner Ă celui qui vit sous le signe de lâĂglise de Rome et qui se crĂ©e sa propre hĂ©rĂ©sie particuliĂšre, celle de sa sensualitĂ©, de son esprit, de son de compromis avec le Mal ! Combien de compromis que je vois et que je condamne !Quatre-vingt-dix pour cent des catholiques se prĂ©occupent de tout exceptĂ© de la vie et de ma Foi. Alors jâinterviens. Jâinterviens par mon enseignement direct qui se substitue, avec ses lumiĂšres et ses flammes, Ă tant de chaires trop glacĂ©es et trop sombres. Jâinterviens pour ĂȘtre le MaĂźtre Ă la place des maĂźtres qui prĂ©fĂšrent cultiver leurs intĂ©rĂȘts matĂ©riels plutĂŽt que vos intĂ©rĂȘts spirituels et surtout les miens. Puisque je leur ai confiĂ© les talents vivants que vous ĂȘtes, Ăąmes achetĂ©es avec mon Sang, vignes et greniers du Christ RĂ©dempteur, non pour quâils les laissent improductifs et incultes, mais pour quâils consacrent toutes leurs Ă©nergies Ă les faire produire et bien, Maria, sais-tu qui sont les plus rĂ©trogrades lorsquâil sâagit dâaccepter cette aide que jâapporte pour rĂ©parer les dommages causĂ©s par cette inanition spirituelle qui fait que vous, les catholiques, vous vous mourez ? Ce sont prĂ©cisĂ©ment mes prĂȘtres. Les pauvres Ăąmes dispersĂ©es dans le laĂŻcat catholique accueillent avec dĂ©votion ce pain que je romps pour les foules Ă©garĂ©es dans le dĂ©sert ; jâai pitiĂ© dâelles car elles dĂ©pĂ©rissent. Mais pas les docteurs de ma logique, dâailleurs. Comme il y a vingt siĂšcles, ma Parole qui vous caresse, pauvres Ăąmes, est un reproche pour ceux qui vous ont laissĂ©es vous appauvrir. Et le reproche pĂšse toujours, mĂȘme s il est juste. Mais aujourdâhui comme il y a vingt siĂšcles, je ne peux que leur rĂ©pĂ©ter âMalheur Ă vous, docteurs de la Loi, qui avez usurpĂ© la clĂ© du savoir et nây ĂȘtes pas entrĂ©s, et avez entravĂ© ceux qui y entraientâ.Ceux qui ne sont pas entrĂ©s, parce que vous leur aviez barrĂ© le chemin avec vos mesquineries et scandalisĂ© leurs cĆurs, qui vous regardaient comme leurs maĂźtres, parce quâils vous ont vus plus indiffĂ©rents quâeux-mĂȘmes aux vĂ©ritĂ©s Ă©ternelles, ceux-lĂ seront jugĂ©s avec vous, vous qui avez prĂ©fĂ©rĂ© lâargent, les honneurs, le confort, le profit de vos proches Ă ta mission dâĂȘtre les âmaĂźtresâ au nom du Christ et pour continuer son enseignement ; mais vous qui ĂȘtes si sĂ©vĂšres Ă lâĂ©gard de vos frĂšres et sĆurs, prĂ©tendant quâils donnent ce que vous ne donnez pas, et quâils fassent fructifier ce que vous nâavez pas semĂ© en eux, alors que vous ĂȘtes si indulgents envers vous-mĂȘmes ; mais vous qui ne croyez pas Ă mes manifestations, ces manifestations quâau fond vous avez vous-mĂȘmes provoquĂ©es, puisque câest pour rĂ©parer les ruines causĂ©es par vous que je viens instruire les cĆurs dispersĂ©s par te monde et observez que plus je viens et plus les temps se chargent dâhĂ©rĂ©sies ; mais vous qui raillez et persĂ©cutez mes porte-parole et les insultez, les traitant de âfousâ et dâobsĂ©dĂ©s », comme vos lointains ancĂȘtres firent avec moi ; vous serez traitĂ©s avec les sens de lâĂąme avec le feu de lâamour et de la pĂ©nitence, et vous entendrez, vous verrez, vous goĂ»terez, vous sentirez ma prĂ©sence dans les paroles que je dis aux humbles et que je tais Ă vous, orgueilleux, car seulement celui qui a une Ăąme dâenfant entrera dans mon Royaume, et je ne rĂ©vĂšle les secrets du roi quâaux petits, car le plus grand parmi vous, catholiques, nâest pas celui qui revĂȘt un habit dâautoritĂ©, mais celui qui vient Ă moi avec un cĆur pur, confiant comme un enfant, plein dâamour comme un nouveau-nĂ© pour la maman qui le les petits. Je les ferai grands au Ciel ! »Source des trois Gentils justes Le 22 septembre 1943 Il ressort de mon Ăvangile un enseignement pour vous, ĂȘtres humains divisĂ©s par la je tâai laissĂ©e tranquille pour te donner le temps de changer tes pensĂ©es et ton regard oui, mĂȘme le regard, car il y a des regards coupables Ă cause de la haine qui les remplit comme et plus que des paroles en filtrant les mouvements de ton cĆur Ă travers lâenseignement trĂšs doux de tempĂȘtes qui bouleversent un lac ne se calment pas dâun seul coup et surtout, lorsquâelles se calment, lâapparence des eaux ne se rĂ©tablit pas immĂ©diatement. La couleur et la limpiditĂ© de lâeau restent troublĂ©es pendant quelque temps, et seulement quand les vagues sont complĂštement calmĂ©es, mĂȘme dans les profondeurs, lâeau s Ă©claircit-elle et revient-elle bleue et sereine comme le ciel. Il en va de mĂȘme lorsque la haine sâengouffre avec son vent dâenfer dans un cĆur. Il faut du temps pour que lâĂąme se purifie de ses toxines bien, Maria, que je comprends que, sous lâeffet de certains agents douloureux, il est humain que la haine surgisse. Mais vous nâĂȘtes pas seulement humains. MĂȘme que votre humanitĂ© est une phase transitoire de votre vie, tandis que le surhumain ne connaĂźt pas lâĂ©phĂ©mĂšre, puisque du moment oĂč vous ĂȘtes créés par le PĂšre, vous ĂȘtes et serez toujours, dans la lumiĂšre ou dans les tĂ©nĂšbres selon vos actions sur terre, non pas jusquâĂ la fin du monde, mais dans lâĂ©ternitĂ© qui nâa pas de terre ! La longue vie, vie millĂ©naire des dizaines et des dizaines de fois de la terre chrĂ©tienne et la vie sept fois millĂ©naire de la Terre, planĂšte créée par le PĂšre, que sont-elles dans mon temps Ă moi ? Un instant dâ tu Ă©tais en train de te purifier et je tâai laissĂ©e plongĂ©e dans ce travail nĂ©cessaire Ă tous et en particulier Ă mes bien-aimĂ©s parce que je ne peux mâarrĂȘter lĂ oĂč rĂšgne la haine. Souviens-tâen toujours, fĂ»t-ce la plus comprĂ©hensible et humainement juste des haines. Et je parle pour toi et pour tout le dont je te parle et que vous donne mon Ăvangile, et sur lequel vous mĂ©ditez peu ou pas du tout, est un enseignement de haute charitĂ©. Il y a trois Ă©pisodes qui vous le donnent. Ils vous sont expliquĂ©s dâautres façons, mais moi, en cette heure de haine entre les races du monde, je vais vous lâexpliquer Ă ma façon une façon sur laquelle vous auriez grand besoin de mĂ©diter afin de sortir de ce guĂȘpier dâenfer en lequel vous avez transformĂ© la centurion qui implore pour son serviteur paralysĂ©, la femme cananĂ©enne dont la rĂ©ponse est un cri de confiance sans limites, la femme de Ponce Pilate. Trois Gentils, trois personnes en dehors de la Loi du PĂšre. Mais qui, parmi les descendants dâAbraham, parmi ceux qui vivaient dans la Loi donnĂ©e par le Seigneur Ă son prophĂšte au milieu des foudres du SinaĂŻ, qui avait un cĆur pareil Ă ces trois cĆurs ? Ils ont cru en moi plus que mes compatriotes, ils ont reconnu qui jâĂ©tais Ă la lumiĂšre de leur foi, et leur foi a Ă©tĂ© je veux que cela vous persuade que, dans toutes les races, dans toutes les nations, il y a des bons, des enfants de Dieu inconnus, puisque celui qui croit en moi et me cherche avec un cĆur pur est mon enfant. Je nâavais pas trouvĂ©, mĂȘme en IsraĂ«l, autant de foi que je trouvai en ces trois cĆurs qui vinrent Ă moi sans que je les appelle matĂ©riellement. Et comme ces frĂšres et sĆurs lointains, il y en a tellement parmi les vivants !Ne jugez pas, mes enfants, et ne mĂ©prisez pas. Aimez seulement, aimez tout le monde ; vous avez tous le mĂȘme PĂšre CrĂ©ateur, souvenez-vous-en ; vous ĂȘtes donc frĂšres et sĆurs. Une seule poussiĂšre vous a formĂ©s et un seul souffle vous a alors tant de haine les uns envers les autres ? Ne soyez pas durs envers les autres. Regardez JĂ©sus, le MaĂźtre qui ne se trompe pas et qui nâa pas repoussĂ© le centurion paĂŻen et la cananĂ©enne quâon avait jugĂ©e, en IsraĂ«l, lĂ©preuse dans lâ garde que ce ne soit Dieu qui vous juge tels, vous qui ĂȘtes infectĂ©s de cruautĂ©, de fraude, de luxure et dâorgueil. Purifiez-vous au feu de lâamour. Câest lâeau lustrale qui rend votre Ăąme blanche de nouveau et le toucher qui ouvre vos yeux aveuglĂ©s, vos oreilles bouchĂ©es, qui donne la vie Ă votre esprit paralysĂ© et vous rend capables de comprendre ce que le divin Esprit dit Ă votre esprit, qui a besoin de tant de lumiĂšre et de nĂ©cessitĂ©s lâamour et la pĂ©nitence Le 23 septembre 1943 JĂ©sus dit âJe reviens Ă une des notes dominantes de mes paroles. Il y en a deux, Maria. La premiĂšre est la nĂ©cessitĂ© de lâamour ; la deuxiĂšme, la nĂ©cessitĂ© de la Dieu Unique en Trois Personnes vous avait créés en vous donnant un royaume oĂč tous Ă©taient vos sujets et dont la souffrance Ă©tait bannie, un royaume oĂč la mort ne venait pas tronquer la vie de vos ĂȘtres les plus chers, dans lâeffroi des mourants et les gĂ©missements des survivants, mais seulement une dormition, comme celle de Marie, qui permettait de franchir, dans les paisibles brumes dâun sommeil innocent, les portes qui sâouvraient si facilement sur le paradis terrestre pour laisser entrer Ă flots la lumiĂšre du plus haut Paradis et la voix paternelle du Seigneur qui trouvait sa joie Ă ĂȘtre avec ses enfants. En vĂ©ritĂ©, ce Dieu avait Ă©tabli une seule nĂ©cessitĂ© celle de lâamour. Lâamour des enfants pour leur PĂšre, lâamour des sujets pour leur Roi, lâamour des crĂ©atures pour leur Dieu si lâacide de votre faute nâavait pas rongĂ© les racines de lâamour, il aurait poussĂ© et serait devenu fort en vous, sans exiger dâeffort de votre part. Non pas source de peine, mais de joie pour vous, un besoin dont lâexercice soulage, comme la respiration. Et effectivement, lâamour Ă©tait destinĂ© Ă ĂȘtre la respiration de votre esprit, le sang de votre vint la faute. Oh ! La ruine de la faute !Vous que les ruines de vos palais, de vos temples, de vos ponts, de vos villes remplissent dâhorreur, vous qui maudissez les explosifs qui brisent, lĂ©zardent, rĂ©duisent tout en poussiĂšre, ne mesurez-vous pas quelle ruine a provoquĂ©e la faute dans lâĂȘtre humain ? LâĂȘtre humain, lâĆuvre la plus parfaite de la crĂ©ation, façonnĂ©, non par main humaine, mais par lâIntelligence Ă©ternelle, laquelle vous a coulĂ©s, tel un mĂ©tal sans scories, dans son propre moule pour ainsi dire, et vous en a tirĂ©s formĂ©s Ă son image et Ă sa ressemblance, si beaux et si purs que lâĆil de Dieu se rĂ©jouit devant son Ćuvre et les Cieux tressaillirent dâadmiration, et la Terre chanta dâune voix trĂšs haute, dans lâharmonie des sphĂšres, la gloire dâĂȘtre la planĂšte qui, aux origines de lâUnivers, devenait lâimmense palais de lâhumain-roi, enfant de faute, plus nĂ©faste que nâimporte quelle dynamite, a tout bouleversĂ© aux racines mĂȘmes de lâĂȘtre humain. Et sais-tu oĂč elles se trouvaient ? Dans la pensĂ©e de Dieu, qui avait fait lâĂȘtre faute a bouleversĂ© aux racines de lâĂȘtre humain, cet ensemble parfait de chair et dâesprit ; dâune chair qui nâĂ©tait guĂšre dissemblable, dans les mouvements du sentiment, de lâesprit dont elle nâĂ©tait pas le contraire, encore moins lâennemie, mais Ă peine plus pesante que lui ; dâun esprit qui nâĂ©tait pas prisonnier, tourmentĂ© dans la prison de la chair, mais jubilant dans la chair docile quâil guidait vers Dieu, car Ă©tant une molĂ©cule de lâesprit de Dieu, il Ă©tait attirĂ© par Dieu comme par un aimant divin, en vertu des rapports dâamour entre le CrĂ©ateur, le Tout, et lâesprit, la faute a bouleversĂ© le milieu harmonieux que Dieu avait créé autour de son enfant pour quâil fĂ»t roi, et roi fois tombĂ© lâamour de lâĂȘtre humain envers Dieu, lâamour de la Terre envers lâĂȘtre humain tomba aussi. La barbarie se dĂ©chaĂźna sur la Terre entre les crĂ©atures infĂ©rieures, entre elles et lâĂȘtre humain, et horreur suprĂȘme, entre les ĂȘtres humains. Ce sang, qui ne devait ĂȘtre chaud que de lâamour de Dieu, sâĂ©chauffa de haine, bouillonna et coula goutte Ă goutte, contaminant lâautel de la Terre oĂč Dieu avait mis ses premiers enfants pour quâils lâaimassent en sâaimant et quâils enseignassent lâamour aux futurs humains le seul rite que Dieu voulait dâ voilĂ que, de la graine de la faute, naquit une plante, une plante aux fruits amers et aux branches piquantes la fut dâabord la douleur telle que lâhumain pouvait la subir dans sa spiritualitĂ© embryonnaire contaminĂ©e une douleur animale faite des premiĂšres douleurs de la femme et des premiĂšres blessures infligĂ©es Ă la chair fraternelle, une douleur fĂ©roce de hurlements et de malĂ©dictions, semence de vengeances toujours renouvelĂ©es. Puis, se raffinant en cruautĂ© mais non en mĂ©rite, la douleur aussi Ă©volua, devenant plus vaste et plus suis venu sanctifier la douleur, subissant la Douleur pour vous et fondant vos douleurs relatives Ă ma douleur infinie, donnant ainsi mĂ©rite Ă la suis venu confirmer par ma vie et ma mort lâavertissement donnĂ© Ă plusieurs reprises par mes prophĂštes ce que Dieu exige pour pardonner Ă ses enfants de plus en plus coupables et pour les bĂ©nir, ce nâest pas la circoncision matĂ©rielle, mais la circoncision des cĆurs, de vos sentiments, de vos impulsions que le germe du premier pĂ©chĂ© transforme toujours en impulsions de chair et de sang ou de la plus haute luxure celle de lâ câest lĂ , mes enfants, que vous devez travailler avec le fer et le feu pour marquer dans votre Ăąme le signe qui sauve, le signe de Dieu. Câest lĂ , mais non avec le fer et le feu de vos lois fĂ©roces et de vos guerres maudites. Câest lĂ Ă lâendroit oĂč se forment les lois et les guerres des humains, car il est inutile de dire le contraire. Si vous viviez dans le signe du Seigneur, spirituellement circoncis pour enlever ce qui apporte des impuretĂ©s de tout genre, vous ne seriez pas ce que vous ĂȘtes des insensĂ©s, pour ne pas dire des fauves. Et note bien quâil y a peu de diffĂ©rence entre les insensĂ©s et les fauves, car tous deux sont dĂ©nuĂ©s de raison, câest-Ă -dire de ce que Dieu a mis dans lâhumain pour le faire rĂ©gner sur tous les ĂȘtres de la humain est soumis Ă deux nĂ©cessitĂ©s lâamour et la douleur. Lâamour qui vous empĂȘche de faire le mal, la douleur qui rĂ©pare le la science quâil faut apprendre savoir aimer et savoir souffrir. Mais vous ne savez pas aimer et vous ne savez pas souffrir vous savez faire souffrir, mais ce nâest pas de lâamour, câest de la ĂȘtes-vous si savants dans le mal et si ignorants dans le bien ? Pourquoi ? NâĂȘtes-vous jamais assouvis de haine et de cruautĂ© ? Et vous voulez que Dieu vous pardonne ?Revenez Ă lâamour, mes enfants, et sachez supporter la douleur. Et si vous nâĂȘtes pas mes enfants au point de souhaiter la douleur afin dâexpier les pĂ©chĂ©s dâautrui, comme je sus le faire, soyez mes enfants au moins assez pour ne pas me maudire pour la souffrance que vous avez engendrĂ©e et dont vous mâ votre sot orgueil ! Apprenez du publicain Ă reconnaĂźtre combien vous ĂȘtes indignes, Ă quel point vous vous ĂȘtes rendus indignes de vivre sous le regard qui est votre protection. Jetez loin de vous les vaines soifs de la terre et approchez-vous de la Source de Vie qui depuis vingt siĂšcles coule pour vous. Injectez la Vie dans vos cĆurs qui se meurent dans la gangrĂšne du pĂ©chĂ© ou sâĂ©tiolent dans lâ Ă vos sĂ©pulcres. Je suis le Christ, celui qui vient vous ne demande quâĂ ĂȘtre appelĂ© pour accourir et dire Sorsâ. De la mort. Du mal. De lâĂ©goĂŻsme, de la luxure, de la haine maudite qui consume sans vous donner la joie. Sorsâ de tout ce qui est horreur pour entrer en moi, pour entrer avec moi dans la LumiĂšre, pour renaĂźtre dans lâAmour, pour connaĂźtre la vraie science, pour obtenir la paix et la vie, lesquelles, Ă©tant de moi, ont de moi lâĂ©ternitĂ©.â JĂ©rĂ©mie, chapitre 4, 4-22Source Lâimitation du Christ dans la souffrance, la douceur et lâhumilitĂ© pour combattre lâorgueil, la colĂšre et la luxure, oeuvres de Satan Le 24 septembre 1943 JĂ©sus dit Courage, Maria. Pense que tu subis les douleurs de mon agonie. Moi aussi, jâavais trĂšs mal aux poumons et au diaphragme, et chaque respiration, chaque mouvement, chaque battement Ă©tait une nouvelle douleur qui sâajoutait Ă la douleur. Et je nâĂ©tais pas comme toi sur un lit, mais grevĂ© dâun poids dans des rues qui grimpaient. Et puis, suspendu, sous le soleil, avec une fiĂšvre si forte quâelle battait dans mes veines comme dâinnombrables ce nâĂ©taient pas lĂ les pires souffrances. Plus torturante encore Ă©tait lâagonie du cĆur et de lâesprit. Et le plus grand tourment de tous Ă©tait la certitude que, pour des millions et des millions dâhumains, ma souffrance Ă©tait inutile. Et pourtant cette certitude nâa pas diminuĂ© dâun atome ma volontĂ© de souffrir pour ! Douce souffrance, Maria, parce quâofferte au PĂšre en rĂ©paration et pour votre salut ! De savoir que mon Sang lavait le signe qui Ă©tait restĂ© sur vous, offense de la race humaine envers Dieu, laquelle resterait Ă©ternelle, et que ma mort vous redonnait la Vie. De savoir, une fois passĂ©e lâheure de la Justice, que lâAmour vous regarderait Ă travers moi, lâImmolĂ©, avec amour. Tout cela introduisait une source de baume dans un ocĂ©an dâune telle amertume que la plus grande des amertumes subies sur terre, depuis que lâĂȘtre humain existe, est Ă peine plus quâun rien, car sur moi pesaient les fautes de toute lâhumanitĂ© et la colĂšre dit âSoyez semblables Ă moi qui suis doux et humble de cĆurâ. Je lâai dit Ă tous car je savais que dans mon imitation se trouvait la clĂ© de votre bonheur sur cette Terre et au subissez toutes les ruines qui vous accablent parce que vous nâĂȘtes pas humbles et vous nâĂȘtes pas doux. Ni dans les familles, ni dans vos occupations et professions, ni dans le cadre plus vaste des Nations. Lâorgueil et la colĂšre vous dominent et sont la cause de tant de vos troisiĂšme agent de crimes est votre luxure ; cela peut vous sembler chose individuelle, mais la luxure et les deux premiers agents impliquent un trĂšs, trĂšs grand nombre dâindividus, des continents entiers ; parfois ils bouleversent la Terre uniquement par le fait quâils ont atteint la perfection du mal dans lâĂąme de quelques enfants de Satan, lesquels lui obĂ©issent pour pouvoir remplir de moissons maudites les greniers de leur en vĂ©ritĂ©, je vous dis quâen ce moment, par ordre du pĂšre du mensonge, ses enfants moissonnent parmi les Ăąmes qui avaient Ă©tĂ© créées pour moi et que jâai inutilement fertilisĂ©es de mon Sang. Moisson plus abondante quâaucune espĂ©rance diabolique ne puisse concevoir ; les Cieux frĂ©missent devant les pleurs du RĂ©dempteur qui voit la ruine des deux tiers du monde chrĂ©tien. Et deux tiers, câest peu dit Ă tous âSoyez doux et humbles de cĆur pour ĂȘtre semblables Ă moiâ. Mais Ă mes enfants bien-aimĂ©s, mes enfants bĂ©nis, chĂ©ris de mon cĆur Ă mes petits rĂ©dempteurs, dont la stillation du sacrifice fait que la source rĂ©demptrice, jaillie de mon corps vidĂ© de son sang, continue de couler, Ă ceux-lĂ je dis, et je le dis en les serrant sur mon cĆur et posant un baiser sur leur front âSoyez semblables Ă moi qui fus gĂ©nĂ©reux dans la souffrance par le grand amour qui mâinspirait tout entierâ.Plus on aime et plus on est gĂ©nĂ©reux, Maria. Monte. Touche au sommet. Je tâattends lĂ -haut pour tâamener avec moi au Royaume de lâAmour. »Source Condamnation de lâadultĂšre. Encouragement Ă la chastetĂ© Le 25 septembre 1943 JĂ©sus dit Tu pourras tâĂ©tonner que je te parle Ă ce sujet, toi qui es cĂ©libataire. Mais tu nâes que mon porte-parole et tu dois donc te plier Ă transmettre nâimporte quoi. Ce que je vais te dire maintenant servira aux autres. Ăa servira Ă corriger plusieurs erreurs de plus en plus enracinĂ©es dans le monde se divise en deux catĂ©gories. La premiĂšre, qui est trĂšs vaste, est celle des gens sans scrupules dâaucune sorte, ni humains, ni spirituels. La seconde est celle des timorĂ©s, laquelle se subdivise cependant en deux classes ceux qui sont timorĂ©s avec raison et ceux qui le sont par petitesse dâesprit. Je parle ici Ă la premiĂšre catĂ©gorie et Ă la deuxiĂšme classe de la seconde mariage nâest pas rĂ©prouvĂ© de Dieu, si bien que jâen ai fait un sacrement. Et ici je ne parle mĂȘme pas du mariage comme sacrement, mais du mariage comme union, telle que Dieu lâa faite en crĂ©ant le mĂąle et la femelle pour quâils sâunissent, formant une seule chair, dont aucune force humaine ne peut, ni ne doit diviser lâ votre duretĂ© de cĆur, toujours plus grande, jâai changĂ© le prĂ©cepte de MoĂŻse, lui substituant le sacrement. Le but de cet acte Ă©tait dâapporter une aide Ă votre Ăąme dâĂ©poux contre votre sensualitĂ© animale et de freiner la facilitĂ© illicite avec laquelle vous rĂ©pudiez ceux que vous avez dâabord choisis pour passer Ă de nouvelles unions illicites, au dĂ©triment de vos Ăąmes et des Ăąmes de vos qui se scandalisent dâune loi créée par Dieu pour perpĂ©tuer le miracle de la crĂ©ation se trompent sĂ©rieusement et gĂ©nĂ©ralement ce ne sont pas les plus chastes, mais les plus hypocrites, parce que les chastes ne voient dans lâunion conjugale que la saintetĂ© de son but, tandis que les autres ne pensent quâĂ la matĂ©rialitĂ© de lâacte â tout comme ceux qui, avec une coupable lĂ©gĂšretĂ©, croient pouvoir outrepasser impunĂ©ment mon interdiction de passer Ă de nouvelles amours, Ă moins que le premier lien ne soit dĂ©nouĂ© par la et maudit est celui qui brise une union, dâabord souhaitĂ©e, par un caprice de la chair ou intolĂ©rance morale. Si elle ou lui disent que leur union est dĂ©sormais pour eux un poids ou une source de rĂ©pugnance, je leur dis que Dieu a donnĂ© aux ĂȘtres humains lâintelligence et la facultĂ© de rĂ©flĂ©chir pour quâils sâen servent, et surtout dans des situations dâune aussi grave importance que la formation dâune nouvelle famille ; je dis encore que si, dans un premier temps, on a pu commettre une erreur par lĂ©gĂšretĂ© ou calcul, il faut ensuite supporter les consĂ©quences, afin de ne pas provoquer des malheurs plus grands qui retombent surtout sur le meilleur des deux Ă©poux et sur les enfants innocents, lesquels seront amenĂ©s Ă des souffrances plus grandes que la vie ne comporte et Ă juger ceux que jâai placĂ©s au-dessus du jugement par prĂ©cepte le pĂšre et la mĂšre. Je dis enfin que la vertu du sacrement, si vous Ă©tiez de vrais chrĂ©tiens et non ces bĂątards que vous ĂȘtes, devrait agir en vous, les Ă©poux, pour faire de vous une seule Ăąme qui aime en une seule chair, et non deux bĂȘtes fĂ©roces qui se haĂŻssent attachĂ©es Ă une seule et maudit est celui qui, dans une comĂ©die obscĂšne, vit deux ou plusieurs vies conjugales, et rentre auprĂšs de son Ă©poux et de ses enfants innocents, la fiĂšvre du pĂ©chĂ© dans le sang et lâodeur du vice sur ses lĂšvres ne rend licite lâadultĂšre. Rien. Ni lâabandon, ni la maladie du conjoint, et encore moins son caractĂšre plus ou moins odieux. La plupart du temps, câest votre ĂȘtre luxurieux qui vous fait voir votre compagnon ou votre compagne comme Ă©tant odieux. Vous voulez les voir comme tels pour justifier Ă vous-mĂȘmes votre comportement honteux que vous reproche votre dit, et je ne change pas mes paroles, quâest adultĂšre non seulement celui ou celle qui consomme son adultĂšre, mais aussi celui ou celle qui, dans son cĆur, dĂ©sire le consommer et regarde avec lâappĂ©tit des sens la femme ou lâhomme qui nâest pas son dit, et je ne change pas mes paroles, quâest adultĂšre celui qui, par sa façon dâagir, met son conjoint dans les conditions dâĂȘtre adultĂšre Ă son tour. Deux fois adultĂšre, il rĂ©pondra de son Ăąme perdue et de celle quâil aura menĂ©e Ă sa perte par son indiffĂ©rence, sa nĂ©gligence, sa grossiĂšretĂ© et son malĂ©diction de Dieu plane sur tous ces adultĂšres, et ne pensez pas que ce ne soit quâune façon de monde tombe en ruines, car les premiĂšres Ă ĂȘtre dĂ©truites furent les familles. Les levĂ©es du fleuve de sang qui vous submerge ont Ă©tĂ© effritĂ©es par vos vices particuliers, lesquels ont poussĂ© les gouvernants Ă tous les niveaux â des chefs dâĂ©tat aux chefs de village Ă devenir des voleurs et des tyrans pour obtenir lâargent et les honneurs Ă leurs lâhistoire du monde elle est pleine dâexemples. La luxure fait partie de la triple combinaison qui provoque votre ruine. Des Ă©tats entiers ont Ă©tĂ© dĂ©truits, des nations arrachĂ©es au sein de lâĂglise, des scissions sĂ©culaires créées au scandale et pour le tourment des races Ă cause de lâappĂ©tit charnel des il est logique quâil en soit ainsi. La luxure Ă©teint la LumiĂšre de lâesprit et tue la GrĂące. Sans la GrĂące et la LumiĂšre, vous nâĂȘtes pas diffĂ©rents des brutes et vous agissez donc comme des si câest ça qui vous plaĂźt. Mais souvenez-vous, ĂȘtres vicieux qui profanez les maisons et les cĆurs des enfants par votre pĂ©chĂ©, que je vois et je me souviens, et que je vous attends. Dans le regard de votre Dieu qui aimait les tout-petits et qui a créé la famille pour eux, vous verrez une lumiĂšre que vous ne voudriez pas voir et qui vous foudroiera. »Lâauteur ajoute au crayon Saint Marc, chapitre 10, v. de saint Marc, chapitre 10, versets 5 Ă 16Source Merci Anayel pour ces belles pages Ă mĂ©diter sur cette magnifique vertu de la chastetĂ© !En ce jour de Sainte Marie Reine ancienne fĂȘte du cĆur ImmaculĂ© de Marie mĂ©ditons bien sur ce trĂ©sor devertu, dĂ©sirons la sans faille, puis cultivons la par nos priĂšres et nos bonnes attitudes !Merci Sous l'aile pour ton post et pour avoir mis une vidĂ©o thĂ©matique sur la chastetĂ© C'est en effet une trĂšs belle vertu qu'on doit cultiver, dans notre coeur, dans notre esprit, et dans notre corps !Tu verras qu'on continue sur ce sujet avec la leçon qui Ă©dition par Anayel le Lun 22 AoĂ» - 2158, Ă©ditĂ© 1 foisLa chastetĂ© des Ă©poux, crĂ©ateurs avec le PĂšre. Encouragement Ă la chastetĂ©Le 26 septembre 1943 Luc 15, 11-32 - Parabole du fils prodigueJĂ©sus dit Vous avez lu dans mon Ăvangile la dĂ©gradation de lâenfant prodigue qui a dilapidĂ© dans le vice les richesses reçues de son pĂšre et se rĂ©duit Ă garder les porcs. Mais pensez-vous que ce soit le maximum de lâabjection ?En vĂ©ritĂ©, je vous dis que sâil vous Ă©tait accordĂ© de comparaĂźtre devant moi avec votre corps et vos vĂȘtements, et que lâun de vous montait Ă moi, portĂ© par la mort, dans le vĂȘtement le plus crasseux dâun porcher qui serait tombĂ© mort dans lâĂ©table au milieu des ordures, il rĂ©pugnerait moins aux cĂ©lestes habitants de mon Royaume et susciterait moins mon mĂ©pris que lâapparition de lâĂąme contaminĂ©e par les vices de la crasse du premier est une crasse qui pĂ©rit et qui nâest jamais jugĂ©e sĂ©vĂšrement le fruit de son pĂ©nible travail attire, au contraire, la bĂ©nĂ©diction divine sur lâhonnĂȘte gardien de troupeaux. La crasse du deuxiĂšme est une crasse qui ne pĂ©rit pas une lĂšpre a recouvert lâĂąme de gangrĂšnes fĂ©tides qui lâont rongĂ©e sans limites dans le temps. LâĂąme du vicieux impĂ©nitent est digne de Satan dans les siĂšcles des lorsque je dis âvicieuxâ, je ne me rĂ©fĂšre pas seulement Ă certaines formes de vice que vous-mĂȘmes jugez comme telles. Vous les jugez comme telles et vous les pratiquez quand mĂȘme parce que vous ĂȘtes des sots et vous ne savez pas rĂ©agir aux tentations du mal. Vous nâavez pas en vous ma Foi. Si vous lâaviez, vous vaincriez la chair. Mais vous ne lâavez pas, et les sens prĂ©dominent sur lâĂąme. Lorsque je dis âvicieuxâ, je me rĂ©fĂšre aussi aux vices cachĂ©s de votre sensualitĂ©, par lesquels vous transformez le mariage en une prostitution et dĂ©truisez la raison pour laquelle il a Ă©tĂ© ne fit pas le mĂąle et la femelle pour quâils atteignent la fatigue et la nausĂ©e dans leurs vices. Il les a faits pour une raison trĂšs haute. Quand il a dit âFaisons lâhomme Ă notre image et Ă notre ressemblance et donnons-lui un soutien pour quâil ne soit pas seulâ, il sous-entendait dans sa divine pensĂ©e quâoutre la partie spirituelle et intellectuelle, qui vous rend semblables Ă Dieu, vous lui ressembliez dans la crĂ©ation dâautres vies. Mais vous rendez-vous compte de la ressemblance sublime que Dieu vous a donnĂ©e ? Celle de crĂ©er dâautres crĂ©atures vous, hommes et femmes qui vous mariez, ĂȘtes aussi des crĂ©ateurs, des crĂ©ateurs dâĂȘtres humains comme le Dieu bien, quâavez-vous fait dâune telle mission ? Vous, les femmes, invectivez contre la faute dâĂve lorsque vous souffrez; vous, les hommes, vous maudissez la faute dâAdam quand vous peinez. Mais le Serpent nâest-il pas encore parmi vous, Ă lâintĂ©rieur de vos maisons, et ne vous enseigne-t-il pas, de son Ă©treinte rampante et de son chuchotement baveux, lâimmoralitĂ© qui vous fait rĂ©pudier votre mission crĂ©atrice ? Et nâest-ce pas du vice que de se donner Ă la sensualitĂ© jusquâĂ la nausĂ©e tout en se refusant Ă la paternitĂ© et Ă la maternitĂ© ?Soyez chastes si vous craignez de ne pas avoir vĂȘtements et nourriture pour de futurs enfants. La chastetĂ© nâest pas le monopole des vierges. La virginitĂ© est la quintessence de la chastetĂ©, et elle est placĂ©e dans le cĆur de ceux qui ont Ă©tĂ© Ă©lus pour suivre lâAgneau et pour parler un langage accordĂ© Ă eux seuls. Mais si la blancheur Ă©clatante des vierges se teint de la splendeur qui Ă©mane du Verbe de Dieu et de la trĂšs pure MĂšre du Verbe, lâĂ©tole des saints Ă©poux qui surent ĂȘtre chastes se dore de la lumiĂšre qui Ă©mane du meilleur et du plus chaste et du plus saint des Ă©poux mon pĂšre putatif qui est le modĂšle de toutes les vertus chastes dans vos maisons comme Ă lâextĂ©rieur. Pensez quâon ne cache rien Ă Dieu. Laissez aux enfants de Satan certains crimes occultes. Ne soyez pas infĂ©rieurs aux bĂȘtes qui comprennent la beautĂ© de la procrĂ©ation et qui savent se mettre un frein quand la mauvaise saison priverait leurs petits de et aimez-moi en pensant, non pas au jour si court dâici-bas, mais au jour Ă©ternel, et faites quâil soit plein de bĂ©nis dĂšs maintenant, Ă©poux qui savez ĂȘtre saints et vivre dans ma Loi. Les anges viennent sâasseoir prĂšs de vos foyers et ne refusent pas de veiller sur votre repos, puisque rien en vous nâoffense ces esprits lumineux qui voient mon visage et, bienheureux de sa LumiĂšre, ne peuvent regarder ce qui est Ă lâopposĂ© absolu de la vous, Ă©poux qui nâĂȘtes pas comme cela, retournez sur le droit chemin. Ce nâest pas en refusant Ă la vie de naĂźtre que vous allez augmenter vos richesses. Celles-ci, comme Ă travers un crible dĂ©foncĂ©, fuiront en mille filets, car dâautres vices et pĂ©chĂ©s donneront lâassaut Ă vos avoirs et vous serez pauvres en ce monde et au Ciel par votre de mes commandements et de mes paroles. Dieu sâoccupe de ceux qui vivent en lui. »Source de la foi acceptation de la parole de Dieu dans son intĂ©gralitĂ© Le 27 septembre 1943 JĂ©sus dit Jâai dit Si vous restez fidĂšles Ă ma Parole, vous serez vraiment mes disciples, vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ© et la vĂ©ritĂ© vous rendra libres ».Rester fidĂšles Ă ma Parole signifie ĂȘtre fidĂšles au Christ, car la Parole du PĂšre, câest JĂ©sus Christ, votre RĂ©dempteur. En restant fidĂšles Ă ma Parole, vous restez donc fidĂšles Ă notre Ă©ternelle TrinitĂ©, car si vous aimez le Verbe, vous aimez aussi son Origine, et en lâaimant, vous aimez aussi le Saint Esprit qui, avec le PĂšre, sâest occupĂ© dâenvoyer le Christ sur terre pour vous donner la doctrine de vie et de pourquoi nâest pas vraiment fidĂšle celui qui mâaime et nâaime pas mon Origine et nâaime pas mon Auteur, lâAmour ; car câest lâAmour qui a engendrĂ© le Fils-Verbe, câest lâAmour qui a engendrĂ© le RĂ©dempteur aux humains en unissant les deux natures, humaine et divine, en un seul lien de feu dont est venue au monde la vraie qui nâaime quâune seule Personne de la sainte Triade et nâaime pas les Deux autres nâest pas un vrai fidĂšle et manque Ă la charitĂ© et Ă la foi. En manquant Ă la foi, il manque aussi Ă la vĂ©ritĂ©, parce quâil met en doute la vĂ©ritĂ© que je suis venu vous apporter et il refuse de la connaĂźtre en mettant une entrave Ă son quelle façon ? En refusant Dieu. Car Dieu est CharitĂ©, et celui qui connaĂźt si peu la charitĂ© quâil est incapable dâaimer ce que Dieu a fait et ce que Dieu a donnĂ©, comment peut-il dire dâĂȘtre en Dieu ? Et sâil nâest pas en Dieu comme lâenfant dans le sein de son pĂšre, comment peut-il avoir en soi la capacitĂ© de comprendre le langage surnaturel du PĂšre ?Voyez-vous que lâessence de la foi est comme un cercle merveilleux que rien nâinterrompt et qui vous entoure dâune unique Ă©treinte vitale ? Mais si vous le rompez violemment par orgueil mental, par duretĂ© de cĆur, par lourdeur charnelle, voilĂ quâil prĂ©sentera une lacune quâaucune raison humaine ne saura il vous arrivera ce qui arrive toujours. Vous tombez prĂ©cipitamment du gouffre ouvert par votre volontĂ© qui nâaccepte pas avec la simplicitĂ© des enfants ce que la BontĂ© vous dit de croire, et dans votre chute, vous ne vous arrĂȘtez pas Ă la boue de la terre. Ce serait dĂ©jĂ une faute, car vous avez Ă©tĂ© créés pour le Ciel et non pour souiller votre Ăąme dans la boue de la terre. Non, vous tombez plus loin que la terre, jusquâaux royaumes de Satan, car celui qui vit dĂ©tachĂ© de Dieu, en marge de sa Parole et de son Amour, tue la Vie en lui et son ĂȘtre vient alimenter lâhorrible feu oĂč rĂŽde celui qui hait bien, mes enfants, quâil suffit de rejeter une partie de la vĂ©ritĂ© pour faire le chaos en vous, quâil suffit dâaccueillir une vĂ©ritĂ© en moins pour que sâĂ©croule tout lâĂ©difice de la foi et que vous vous trouviez comme au milieu des dĂ©combres dâun palais dĂ©moli, plein de fosses et de pas justement ce que fait le monde moderne ? Ne choisit-il pas ce qui lui convient dans mes paroles et ne refuse-t-il pas le reste ? Ne croit-il pas Ă des points particuliers en niant les autres ? Mais rĂ©flĂ©chissez, enfants de mon amour. Se peut-il que je sois venu vous dire des paroles inutiles ? Des paroles mensongĂšres ? Des paroles impossibles Ă croire ou Ă mettre en pratique ?Non, enfants de ma douleur. Je nâai pas dit une seule parole qui soit inutile et je nâen dis pas. Je nâai pas dit une seule parole qui ne soit pas vraie et je nâen dis pas. Je nâai pas dit une seule parole qui soit impossible Ă lâesprit â jâentends lâesprit qui est engendrĂ© par Dieu et qui est une partie de Dieu lui-mĂȘme enfermĂ©e en vous â que lâesprit ne puisse croire. Je nâai pas dit une seule parole que vous ne puissiez pratiquer, si seulement vous voulez le faire, parce que je suis Intelligent, Juste, Bon, et je ne donne pas dâordres sots ou de poids supĂ©rieurs Ă vos forces, et je nâai pas dâexigences dont la sĂ©vĂ©ritĂ© contraste avec la fidĂšles, chers enfants. Acceptez ma parole sans vouloir la critique et lĂ oĂč votre faiblesse nâarrive pas Ă comprendre, adressez-vous Ă moi, LumiĂšre du la millioniĂšme fois, moi, votre Dieu, je vous assure que je ne veux pas votre ruine mais votre salut, et comme une couveuse anxieuse pour ses petits, je vous tiens embrassĂ©s, car votre vie Ă©ternelle me tient Ă cĆur. Ne quittez pas mes bras. Moi, fidĂšle Ă mes enfants, et vous, fidĂšles Ă sera beau le jour oĂč, aprĂšs sâĂȘtre aimĂ©s Ă travers de si grandes Ă©tendues dâĂ©ther, vous viendrez Ă moi pour toujours et nous pourrons nous aimer pour lâĂ©ternitĂ© lumiĂšres revenues Ă la LumiĂšre, vies revenues Ă la Vie, esprits revenus Ă lâEsprit, enfants revenus au PĂšre, exilĂ©s revenus Ă leur Patrie, hĂ©ritiers dâun Roi Ă©levĂ©s au Royaume de votre Dieu, Roi des rois et Seigneur de lâUnivers. »Source un exemple de foi limitĂ©e Le 28 septembre 1943JĂ©sus dit Nous avons en Pierre un exemple de foi limitĂ©e et des consĂ©quences que cela peut nâavait pas encore acceptĂ© totalement ma Parole, Ă cause de la lourdeur de son ĂȘtre que lâEsprit Saint nâavait pas encore enflammĂ© et que mon Immolation nâavait pas fortifiĂ©, mon Immolation qui allait descendre sur lui comme sur tous les autres â car je lâaimais beaucoup mon Pierre, gĂ©nĂ©reux, impulsif et si humain aussi, qui possĂ©dait tant de qualitĂ©s et tant dâhumanitĂ©, vrai champion de lâhomme humainement bon et qui, pour devenir saint, doit insĂ©rer sa bontĂ© dans la BontĂ© de Dieu. Son propre grand amour pour moi qui lâai absous de toute faute le portait Ă refuser ces vĂ©ritĂ©s de sang que jâannonçais comme mâĂ©tant rĂ©servĂ©es.âSeigneur, que cela ne soit jamaisâ, avait-il dit une fois. Et mĂȘme si, aprĂšs mon reproche, il ne lâavait plus rĂ©pĂ©tĂ©, au fond de son cĆur il se rĂ©voltait Ă lâidĂ©e que son Seigneur Ă©tait destinĂ© Ă un sort si affreux et que le royaume de son roi aurait la cime dâune montagne pour palais et une croix pour au contraire, acceptait tout ; le cĆur broyĂ©, mais un cĆur dâenfant pour qui la parole de celui qui lâaime est lâabsolue vĂ©ritĂ©, il inclinait la tĂȘte et le cĆur devant les prĂ©dictions de son JĂ©sus et se prĂ©parait, avec une fidĂ©litĂ© absolue Ă la vie, Ă ĂȘtre fidĂšle au MaĂźtre, mĂȘme Ă lâheure de la le pur et aimant croyant, resta fidĂšle. Pierre me renia, lui qui ne voulait accepter de la VĂ©ritĂ© que ces vĂ©ritĂ©s qui sĂ©duisaient son esprit, encore trop amalgamĂ© Ă la chair. Et sa faute en cette heure fut un manque de courage, mais aussi et surtout un manque de avait cru en moi trĂšs fidĂšlement, il aurait compris que son MaĂźtre nâĂ©tait jamais autant Roi, MaĂźtre et Seigneur quâen cette heure oĂč il semblait ĂȘtre un dĂ©linquant alors atteint le sommet de lâenseignement parce que jâai fait de mon enseignement, non plus une thĂ©orie, mais un fait alors assumĂ© mon rĂšgne sur tous ceux qui furent, qui Ă©taient et qui seraient, et jâai mis la pourpre et la couronne qui nâavaient pas dâĂ©gal en splendeur, puisque la premiĂšre venait du sang dâun Dieu et la deuxiĂšme Ă©tait le tĂ©moignage de la force Ă laquelle parvient lâamour de Dieu pour vous, de Dieu qui meurt du martyre pour sauver les humains des martyres alors repris pleinement et complĂštement mon rĂŽle de Seigneur du Ciel et de la Terre, car seul le Seigneur du Ciel pouvait donner satisfaction au Seigneur Dieu, et seul le Seigneur de la Terre pouvait effacer la faute de la Terre mon rĂŽle de Seigneur de la Vie et de la Mort, car jâai commandĂ© Ă la vie de rentrer en vous et Ă la mort de ne plus tuer. Je parle de la vie et de la mort de lâesprit, car Ă mes yeux nâa de la valeur que ce qui est bienheureux, bienheureux ceux qui savent vraiment croire en moi. Toujours. Quoi quâil arrive et sous quelque lumiĂšre que ça se prĂ©sente. Si une ombre se lĂšve, tel un mur noir et rugueux pour effrayer votre Ăąme, nâoubliez jamais que, derriĂšre lâobstacle qui ne dure quâun moment, Dieu, sa LumiĂšre, sa VĂ©ritĂ© demeurent, toujours pareils et opĂ©rant pareillement Ă votre de tout votre cĆur et votre esprit, et vous saurez agir en vrais disciples. En agissant de cette façon, vous possĂ©derez la VĂ©ritĂ©. Et la VĂ©ritĂ©, qui rĂ©sidera comme la vie au centre de votre ĂȘtre, vous conduira Ă la Vie. »Source renieurs de Dieu Le 29 septembre 1943 JĂ©sus dit Il y a toujours eu des âPierresâ et il y en a beaucoup. Ils voudraient de moi des dons de bien-ĂȘtre terrestre que je nâai jamais promis, car je vous oriente vers le ciel et non vers les choses dâici-bas, et tout ce que je vous accorde de bonheur terrestre est un surplus que vous ne mĂ©ritez pas et ne pouvez exiger, et que je vous donne uniquement parce que les quatre-vingt-dix pour cent des humains sont tellement de chair et de sang que, sans dons de cette terre, ils se rĂ©volteraient tous contre vous rĂ©voltez aussi, ĂŽ enfants ingrats, en me blĂąmant pour le mal que vous crĂ©ez vous-mĂȘmes. Si au moins vous saviez supporter avec rĂ©signation le mal qui est lâĆuvre de vos mauvaises actions, de vos luxures, de vos actes de violence et de vos dĂ©rĂšglements, de vos usures et de vos fraudes ! Si vous saviez supporter en disant âNous lâavons bien mĂ©ritĂ©â, ce mal se transformerait en bien, car Dieu aurait pitiĂ© de votre conduite si je vous voyais humblement reconnaĂźtre vos torts, en subir les consĂ©quences avec rĂ©signation, tourner vers moi, avec piĂ©tĂ© filiale, un regard plein de larmes et des paroles suppliantes, jâinterviendrais pour vous sauver de nouveau, moi qui suis venu chercher et sauver ce qui Ă©tait perdu, et qui nâai pas perdu ni ne perdrai au cours des siĂšcles atomes de mon Ă©ternitĂ© ma soif de vous apporter le salut et le bien. Jâinterviendrais pour vous sauver de nouveau, faisant dĂ©border mon amour et ma misĂ©ricorde sur ma justice qui me blesse, moi avant vous, croyez-le, mes pauvres enfants, car dâavoir Ă vous punir, ou Ă vous laisser vous punir vous-mĂȘmes par des souffrances provoquĂ©es par la duretĂ© de votre cĆur et la sottise de votre esprit, constitue une douleur pour votre JĂ©sus, dont le nom est âSauveurâ et non Justicier ; une douleur pour JĂ©sus qui, afin de vous sauver, a opĂ©rĂ©, avec le PĂšre et lâEsprit, ce miracle dâindescriptible, dâincommensurable amour, qui a figĂ© les Cieux dans une stupeur rĂ©vĂ©rencielle et a fait trembler les abĂźmes infernaux et arrĂȘter pendant une heure la course des astres et les lois de lâunivers le miracle par lequel la DeuxiĂšme Personne se dĂ©tacha de la Divine TrinitĂ© pour descendre des cieux, LumiĂšre Ă©ternelle, cĆur de Dieu, pour devenir cĆur dâhomme dans le sein dâune Vierge et lumiĂšre aux humains qui avaient Ă©teint la lumiĂšre en voient que je ne leur donne pas ce que leur humanitĂ© dĂ©sire, ces nouveaux et nombreux Pierres â et le monde nâen a jamais Ă©tĂ© aussi plein que maintenant â en arrivent Ă croire que je ne suis point celui que je dis ĂȘtre, câest-Ă -dire le Puissant. Et devant ce quâils croient ĂȘtre mon impuissance, ils jugent que cela ne vaut pas la peine de me suivre et ils me renient, exactement comme Pierre en cette heure oĂč les apparences Ă©taient contre pourtant, mes pauvres enfants, ces heures oĂč, humainement, je semble ĂȘtre absent, sont prĂ©cisĂ©ment celles oĂč je me penche sur mes enfants et je travaille pour eux. Si vous nâaviez pas en vous un esprit contraire Ă Dieu, et souvent dĂ©jĂ possĂ©dĂ© par Satan, vous sentiriez ma prĂ©sence invisible et mon dĂ©sir de vous aider. Mais vous me fuyez. Vous prĂ©fĂ©rez vous donner Ă un ami dâune heure qui sĂ©duit votre chair avec des satisfactions dâune douceur superficielle, mais qui sont toxiques en profondeur et vous nuisent comme un poison mortel. Vous prĂ©fĂ©rez vous livrer, pieds et mains liĂ©s, Ă lâEnnemi Ă lâ reniez non seulement votre Dieu, mais votre dignitĂ© dâĂȘtres humains, votre intelligence qui vous rend semblables Ă Dieu au-dessus de tous les animaux créés par le PĂšre, les seuls capables de penser et dâagir, non avec lâinstinct rudimentaire des bĂȘtes, mais avec un splendide intellect qui vous Ă©lĂšve Ă des sphĂšres trĂšs proches des nĂŽtres. Oh ! Oui, voilĂ ce qui vous rend semblables Ă nous, et non la connaissance du mal ! Mais vous Ă©coutez toujours le sifflement du serpent et vous voulez connaĂźtre le mal aussi pour ĂȘtre semblables Ă Dieu. Ă sots que vous ĂȘtes, trois fois sots !Dans sa parfaite essence, Dieu peut connaĂźtre le Mal, car le mal nâa pas de pouvoir sur Dieu. Mais pas vous. Vous nâĂȘtes pas parfaits et le mal ne vousâ laisse pas indiffĂ©rents, quand vous voulez lâinvestiguer, le connaĂźtre et y goĂ»ter. Dâavoir mĂąchĂ© de cette expĂ©rience condamna lâhumain au travail, la femme Ă la maternitĂ© dans la douleur, la race Ă la souffrance et Ă la mort. Mais non encore persuadĂ©s, vous voulez toujours de cette nourriture dâenfer, et elle ne cesse dâĂ©voluer en vous et dâengendrer des Ćuvres maudites qui augmentent la souffrance et la mort, les fatigues, la faim et toutes sortes de punitions sur cette terre et au-delĂ , car, je le rĂ©pĂšte, vous mâaccusez dâĂȘtre lâauteur du mal que vous faites et vous me maudissez pour ce dont je suis sortez de Dieu avec colĂšre, enfants aveuglĂ©s par votre hargne, et vous tombez dans lâĂ©tang de Satan. Vous ĂȘtes dans son Ă©tang jusquâau cou et vous ne voulez pas vous agripper Ă la Foi, amarre spirituelle que la BontĂ© divine vous a jetĂ©e, Ă vous vous aviez cette vraie Foi, celle que je vous dis que vous devriez avoir, aucune preuve du contraire ne pourrait vous la faire perdre, et vous vaincriez lâadversitĂ© parce que vous forceriez les portes de la MisĂ©ricorde divine, si peu fermĂ©es et qui ne demandent quâĂ ĂȘtre ouvertes, et vous barricaderiez celles de la Justice, ouvertes pour punir vos crimes et que nous dĂ©sirons fermer par lâamour infini que nous avons pour devez-vous faire pour ceux qui me renient ? Ce que je fis pour Pierre pleurer et prier pour me les nâest pas Ă vous de vous choisir une place au Ciel ; je lâai dit Ă Jacques et Ă Jean et je vous le dis Ă vous aussi. Mais faites en sorte que par vos Ćuvres vous en mĂ©ritiez une. Et vous savez quelles Ćuvres il faut accomplir pour mĂ©riter une place dans mon Ciel. Vous nâavez quâĂ regarder votre JĂ©sus pour savoir comment agir. CharitĂ©, charitĂ©, surtout de la charitĂ©. Me voir en tous, moi, votre Dieu, servir ses frĂšres et sĆurs comme je vous ai servis jusquâĂ lâholocauste de ma vie pour arracher des Ăąmes Ă dit âdes Ăąmesâ. Je nâentends pas par lĂ que vous ne devez pas avoir de la charitĂ© aussi pour les corps de vos frĂšres et sĆurs. Les Ćuvres de misĂ©ricorde corporelle servent Ă ouvrir la voie Ă la plus haute Ćuvre de misĂ©ricorde qui est celle dâĂ©tancher la soif et de satisfaire la faim des Ăąmes assoiffĂ©es et affamĂ©es, dâhabiller les Ăąmes nues, de prendre soin des pauvres Ăąmes de vos pauvres frĂšres et sĆurs qui se sont Ă©loignĂ©s de ma Bergerie ou qui ont grandi en dehors, et qui meurent au Ă vous, chrĂ©tiens, et surtout Ă vous, mes victimes aimantes, bĂ©nies et bien-aimĂ©es, fleurs vivantes qui exhalez pour moi tout votre esprit de fleur et qui vivrez au Ciel, roses Ă©ternelles, câest Ă vous, mes vrais amis, de me ramener ceux qui errent, sans juger sâils mĂ©ritent dâĂȘtre dignes du nâest pas Ă vous de juger de la rĂ©compense ou du chĂątiment. Moi seul suis Juge. Il vous revient uniquement de ramener, avec mes propres armes, la priĂšre et le sacrifice et, en dernier lieu, la parole, les enfants prodigues Ă la maison du PĂšre, pour faire jubiler le cĆur de Dieu et remplir les Cieux de joie pour un autre pĂ©cheur qui se convertit, laisse les tĂ©nĂšbres et revient Ă la LumiĂšre, Ă la VĂ©ritĂ©, Ă lâAmour. »Source signe du vrai disciple Le 30 septembre JĂ©sus dit Câest le signe qui distingue les vrais disciples des vrai disciple nâa pas lâambition dâĂȘtre reconnu supĂ©rieur aux autres. Humble comme son MaĂźtre et comme ma trĂšs douce Maman, il voile ses pouvoirs surnaturels sous une apparence de vie ordinaire. Il souffre de voir quâon a dĂ©couvert sa vraie nature et, si câĂ©tait possible, il voudrait que personne ne sâen aperçût et surtout nâen faux disciple, au contraire, sâĂ©lĂšve lui-mĂȘme, se cĂ©lĂšbre lui-mĂȘme et attire lâattention de tous sur sa propre personne et sur ses actions, toutes pareillement hypocrites. Avec une fausse humilitĂ©, il sâarrange pour obliger tout le monde Ă le voir dans la lumiĂšre qui lui plaĂźt, câest-Ă -dire dans une lumiĂšre de saintetĂ©, laquelle est en fait un double pĂ©chĂ© de mensonge et dâorgueil. Mais, ma fille, il est aussi diffĂ©rent dâun vrai disciple quâune fleur en papier est diffĂ©rente dâune vraie fleur. Il peut tromper ceux qui regardent superficiellement mais il ne trompe pas ceux qui sâapprochent plus, sache que, sur celui qui est un autre petit moi, tant il vit en moi et opĂšre par moi, il y a un signe que les Ăąmes perçoivent. Jâai dit les Ăąmes. Il est inutile de se dĂ©soler que les autres sâen aperçoivent. LâĂąme que Dieu possĂšde exhale un parfum et une lumiĂšre qui sont de Dieu, du Dieu vivant en elle. Et tu sais que le parfum et la lumiĂšre Ă©chappent Ă toute serrure lorsquâils sont intenses. Y a-t-il une lumiĂšre et un parfum plus intenses que ceux de Dieu ? Or, si la vue et lâodorat humains, si limitĂ©s soient-ils, rĂ©ussissent Ă percevoir les lumiĂšres et les parfums mĂȘme sâils sont bien enfermĂ©s, tu voudrais que lâĂąme, dont la sensibilitĂ© nâest pas humaine mais spirituelle, ne perçoive pas lâodeur de Dieu et la lumiĂšre de Dieu vivant dans un cĆur ?Je tâai dĂ©jĂ dit dâautres fois que vous, mes bien-aimĂ©s, vous ĂȘtes lumiĂšre et parfum en ce monde, et vous embaumez de mon parfum vos frĂšres et sĆurs, et vous leur transmettez ma LumiĂšre qui est en vous. Mors, pourquoi tâen Ă©tonnes-tu ? Laisse parler les gens, que les bonnes gens, et les moins bons, disent âTu es une fille de Dieuâ. Cela aussi peut servir Ă les conduire Ă moi. Sois comme Marie en cela aussi et dis ton Magnificat. Marie ne sâexaltait pas dans la vanitĂ© des louanges dâautrui, mais elle ne niait pas non plus les grandes choses que Dieu accomplissait en Maria ne sâexalte jamais. Comme une fleur sous le soleil, quâelle laisse les autres voir comment le Soleil lâembrasse et quâelle dise humblement âJe suis belle par ta grĂąceâ, et quâelle donne charitablement Ă tous la joie que Dieu met en elle par sa caresse de lumiĂšre et son parfum de vĂ©ritĂ©. Et quâelle fasse tout cela en imitant mon silence et celui de Marie. Sainte vertu que de savoir se taire ! Le silence, Maria, parle plus que tous les mots quand il est silence dâamour. »Source
ï»żOntpris part aux ateliers de rĂ©daction et apportĂ© leurs soutiens : Justin Zaguika, Clotaire Ben-Seba Dimanche Valentin Gossala, ValĂ©rie Tanga, les Volontaires de la Paix et les Leaders de la Non-Violence Active. PRIERE. Seigneur fais de moi un instrument de ta paix LĂ oĂč est la haine, que je mette lâamour LĂ oĂč est lâoffense, que je
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Sauvenous, Seigneur (Cantique de SimĂ©on NT 3) Abbaye de Mondaye. MP3 0,99 ⏠PDF 1,99 ⏠42: Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Wackenheim Michel/ChĆur d'adultes ADF. MP3 0,99 ⏠PDF 1,99 ⏠43: Si la mer se dĂ©chaĂźne (Live) Grzybowski Laurent. MP3 0,99 ⏠44: Si tu connaissais le don de Dieu ! Malet Thierry/Sperissen Christophe/The City of Prague
Dans l'Ăglise catholique, une vierge consacrĂ©e est une femme qui, par amour de Dieu, s'est engagĂ©e Ă vivre dans le cĂ©libat et la chastetĂ©, et a Ă©tĂ© consacrĂ©e au nom du Seigneur par lâĂ©vĂȘque de son diocĂšse de et cĂ©libat dans la BibleLa vocation de vierge consacrĂ©e a des origines bibliques, mais cette maniĂšre particuliĂšre de se donner Ă Dieu n'est pas mentionnĂ©e dans les Ă©vangiles. En effet, la sociĂ©tĂ© juive du ier siĂšcle apr. n'envisage pas l'existence d'un cĂ©libat fĂ©minin choisi. Si la virginitĂ© existe, elle est le fait de jeunes femmes en attente de fiançailles et donc de mariage comme c'est le cas pour Marie, la mĂšre de JĂ©sus, ou dans la parabole des vierges folles et des vierges sages et, dans l'Ancien Testament, c'est le cas d'une jeune femme anonyme de GuibĂ©a, des 400 jeunes vierges de Yabesh-de-Galaad, de Tamar, d'Esther. Le cĂ©libat fĂ©minin Ă©tait gĂ©nĂ©ralement plus le fait de veuves qui ne se remarient pas comme la prophĂ©tesse Paul peint par Rembrant au xviie le Nouveau Testament, JĂ©sus parle concrĂštement d'un cĂ©libat choisi pour le Royaume de Dieu "Ses disciples lui disent Si telle est la situation de lâhomme par rapport Ă sa femme, mieux vaut ne pas se marier. » Il leur rĂ©pondit Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux Ă qui cela est donnĂ©. Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont Ă©tĂ© mutilĂ©s par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier Ă cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, quâil comprenne ! »Une autre mention est celle faite dans les Actes des ApĂŽtres au sujet des 4 filles du diacre Philippe de CĂ©sarĂ©e qui prophĂ©tisent, mais le premier Ă parler de cĂ©libat choisi pour Dieu est l'apĂŽtre Paul qui dans la premiĂšre Ă©pĂźtre aux corinthiens dit FrĂšres, chacun doit rester devant Dieu dans la situation oĂč il a Ă©tĂ© appelĂ©. Au sujet du cĂ©libat, je nâai pas un ordre du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grĂące Ă la misĂ©ricorde du Seigneur. Je pense que le cĂ©libat est une chose bonne, Ă©tant donnĂ© les nĂ©cessitĂ©s prĂ©sentes ; oui, câest une chose bonne de vivre ainsi. Tu es mariĂ© ? ne cherche pas Ă te sĂ©parer de ta femme. Tu nâas pas de femme ? ne cherche pas Ă te marier. Si cependant tu te maries, ce nâest pas un pĂ©chĂ© ; et si une jeune fille se marie, ce nâest pas un pĂ©chĂ©. Mais ceux qui font ce choix y trouveront les Ă©preuves correspondantes, et câest cela que moi, je voudrais vous Ă©viter. FrĂšres, je dois vous le dire le temps est lors, que ceux qui ont une femme soient comme sâils nâavaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme sâils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme sâils nâen avaient pas, ceux qui font des achats, comme sâils ne possĂ©daient rien, ceux qui profitent de ce monde, comme sâils nâen profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons. Jâaimerais vous voir libres de tout souci. Celui qui nâest pas mariĂ© a le souci des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur. Celui qui est mariĂ© a le souci des affaires de ce monde, il cherche comment plaire Ă sa femme, et il se trouve divisĂ©. La femme sans mari, ou celle qui reste vierge, a le souci des affaires du Seigneur, afin dâĂȘtre sanctifiĂ©e dans son corps et son esprit. Celle qui est mariĂ©e a le souci des affaires de ce monde, elle cherche comment plaire Ă son dans votre intĂ©rĂȘt que je dis cela ; ce nâest pas pour vous tendre un piĂšge, mais pour vous proposer ce qui est bien, afin que vous soyez attachĂ©s au Seigneur sans partage. Si un jeune homme pense quâil risque de ne pas respecter une jeune fille, sâil est plein dâardeur et que lâissue devienne inĂ©vitable, quâil fasse comme il veut ils peuvent se marier, ce nâest pas un pĂ©chĂ©. Mais sâil tient ferme intĂ©rieurement, sâil ne subit aucune contrainte, sâil est maĂźtre de sa propre volontĂ© et a pris dans son cĆur la dĂ©cision de ne pas sâunir Ă cette jeune fille, il fera bien. Ainsi, celui qui se marie fait bien, et celui qui ne se marie pas fera mieux encore. La femme reste liĂ©e aussi longtemps que son mari est en vie. Mais si son mari meurt, elle est libre dâĂ©pouser celui quâelle veut, mais seulement sâil est croyant. Pourtant elle sera plus heureuse si elle reste comme elle est ; câest lĂ mon opinion, et je pense avoir, moi aussi, lâEsprit de Dieu. »Cette idĂ©e de cĂ©libat et de virginitĂ© se retrouve aussi dans le livre de l'Apocalypse de Jean avec ce verset Ceux-lĂ ne se sont pas souillĂ©s avec des femmes ; ils sont vierges, en effet. Ceux-lĂ suivent lâAgneau partout oĂč il va ; ils ont Ă©tĂ© pris dâentre les hommes, achetĂ©s comme prĂ©mices pour Dieu et pour lâAgneau. »VirginitĂ© consacrĂ©e fĂ©minine dans l'histoire de l'Ăglise catholiqueChristianisme primitifStatue de sainte Catherine d'Alexandrie, Ă©glise Notre-Dame-de-la-Basse-Ćuvre Beauvais, France.DĂšs les dĂ©buts de l'Ăglise et Ă l'imitation de JĂ©sus qui a vĂ©cu cĂ©libataire, de sa naissance Ă ses annĂ©es de prĂ©dications qui se sont soldĂ©es par sa mort sur la croix puis - pour les chrĂ©tiens - par sa rĂ©surrection et son ascension au Ciel, des hommes et des femmes sont restĂ©s cĂ©libataires pour le Christ, pour prĂ©parer voire hĂąter la venue du Royaume de Dieu. Ă cela, ils rejoignaient les enseignements des premiers apĂŽtres et du magistĂšre des Ă©glises chrĂ©tiennes primitives. Ces personnes sont alors placĂ©es sous la protection des autoritĂ©s ecclĂ©siales et elles ont droit Ă une place privilĂ©giĂ©e dans la communautĂ© chrĂ©tienne naissante. Peu Ă peu, de seules qu'elles Ă©taient, des veuves et des vierges vont se rĂ©unir en communautĂ© afin de se soutenir mutuellement. Ces deux communautĂ©s distinctes seront appelĂ©es l'ordre des veuves et l'ordre des d'un point de vue thĂ©ologique, de nombreux PĂšres de l'Ăglise vont Ă©crire des traitĂ©s Ă ce propos dont Tertullien et Ambroise de Milan "Mon amour de la chastetĂ©- et toi aussi, sĆur vĂ©nĂ©rĂ©e, sans paroles, mais par l'exemple silencieux de ta vie - m'invite Ă dire quelques mots sur la virginitĂ©, pour ne pas effleurer simplement en passant la vertu qui tient la premiĂšre place. Si la virginitĂ© est louable, ce n'est pas du fait qu'on la trouve chez les martyrs, mais parce que c'est elle qui fait les martyrs. Mais comment la pensĂ©e de l'homme pourrait-elle saisir toute la profondeur d'une vertu que la nature elle-mĂȘme n'a pas incluse dans ses lois ? Quelle parole humaine pourrait exprimer adĂ©quatement ce qui dĂ©passe l'homme ? C'est au ciel qu'elle est allĂ©e chercher le modĂšle Ă reproduire sur c'est tout naturel qu'elle ait puisĂ© son genre de vie au ciel, ayant trouvĂ© son Ăpoux au ciel. DĂ©passant les nuĂ©es, le firmament, les anges, les astres, elle parvint jusqu'au Verbe de Dieu dans le sein du PĂšre et y puisa de tout son cĆur. Une fois trouvĂ© pareil bien, qui pourrait le quitter ? Car ton nom est un parfum rĂ©pandu, c'est pourquoi les jeunes filles t'ont aimĂ© et attirĂ© Ă elles » Ct 1,2. Finalement ce n'est pas moi qui l'ai dit celles qui n'Ă©pouseront ni ne seront Ă©pousĂ©es seront comme les anges du ciel » Mt 22,30. Ne soyons donc pas surpris si l'on compare aux anges les Ă©pouses du Seigneur des anges. Qui donc pourrait nier que cette forme de vie nous soit venue du ciel, quand elle s'est trouvĂ©e si rarement sur terre jusqu'Ă ce que Dieu soit descendu dans les membres d'un corps mortel ? Ce fut alors qu'une vierge conçut dans son sein et que le Verbe se fit chair Jn 1,14 pour que la chair devĂźnt dira Mais Elie ? On ne voit pas qu'il se soit jamais livrĂ© Ă une convoitise justement pour cela qu'il apparaĂźt glorifiĂ© avec le Seigneur Mt 17,3, pour cela qu'il viendra prĂ©cĂ©der l'avĂšnement du Seigneur Ml 4,5. Il y a aussi Marie qui, jouant du tambourin, conduisit les chĆurs dans une pudeur virginale Ex 15,20. Mais rĂ©flĂ©chissez de qui elle Ă©tait la figure. N'est-ce pas de l'Ăglise, vierge, qui a groupĂ© dans la puretĂ© de l'Esprit la pieuse assemblĂ©e des peuples, afin qu'ils chantent les louanges divines ? Nous lisons aussi que des vierges Ă©taient affectĂ©es au Temple de JĂ©rusalem. Mais que dit l'ApĂŽtre ? Tout cela se passait en figure, comme signe des choses Ă venir » 1Co 10,11. La figure en offre peu, la rĂ©alitĂ© un grand depuis que le Seigneur, se revĂȘtant de notre corps, opĂ©ra l'union de la divinitĂ© et de l'humanitĂ© sans aucun mĂ©lange impur de la matiĂšre, la pratique d'une vie cĂ©leste dans des corps humains s'est rĂ©pandue Ă travers le monde entier. C'est ce qu'ont prĂ©figurĂ© les anges qui servaient le Seigneur sur terre Mt 4,11 qu'une race d'Ă©lite se vouerait au service du Seigneur dans un corps sans tache. C'est elle la milice cĂ©leste que faisait pressentir l'armĂ©e des anges chantant les louanges de Dieu Lc 2,13-14. Nous avons donc une origine attestĂ©e depuis des siĂšcles, la pleine rĂ©alisation datant du Christ." no 1010-1013.Et, en plus de ces traitĂ©s, des exemples de vierges ayant refusĂ© le mariage pour se consacrer au Christ et l'ayant payĂ© de leur vie sont connus et mis en valeur comme celui de Sainte CĂ©cile de Rome dĂ©cĂ©dĂ©e entre 200-230, de Sainte AgnĂšs 290-303 ou de Sainte Catherine d'Alexandrie dĂ©cĂšs probable en 303.Du ive au xve siĂšcleDĂšs le ive siĂšcle, la vie Ă©rĂ©mitique puis monastique et canoniale vont se dĂ©velopper, d'abord dans le dĂ©sert Ă©gyptien et au-delĂ dans le monde oriental d'abord puis occidental Saint Antoine le Grand 251-356, Saint PacĂŽme le Grand 292-348, Macaire de ScĂ©tĂ© dĂ©cĂ©dĂ© vers 391, Saint Martin de Tours 317-397, Saint SymĂ©on le stylite 392-459, Saint Augustin d'Hippone 354-430 et Saint BenoĂźt de Nursie 480-547. Mais, trĂšs rapidement, des femmes dĂ©sirĂšrent partager cet idĂ©al d'absolu Ă©rĂ©mitique puis communautaire c'est le cas de la sĆur de Saint BenoĂźt de Nursie, Sainte Scholastique dĂ©cĂ©dĂ©e en 543.Peu Ă peu, ce modĂšle de consĂ©cration monacale devient, pour les femmes, la seule voie de consĂ©cration possible. En effet, la sociĂ©tĂ© n'Ă©tait pas favorable Ă l'idĂ©e de voir des femmes vivre seules et subvenir Ă leurs besoins. De plus, leur cĂ©libat semblait ĂȘtre une menace sur les hĂ©ritages familiaux. BientĂŽt, vie consacrĂ©e Ă Dieu fut indissociable de vie religieuse et surtout de vie cloĂźtrĂ©e. Et, lorsqu'au Moyen Ăge, naissent les ordres mendiants que sont les franciscains, les dominicains, les carmes ou les ermites de Saint-Augustin, leurs branches fĂ©minines restĂšrent marquĂ©es par la clĂŽture comme les dominicaines, les clarisses, les carmĂ©lites... Quelques femmes vont pourtant refuser le dictat de la vie claustrale comme Sainte Catherine de Sienne 1347-1380 ou, dans les Flandres, les bĂ©guines et leurs bĂ©guinages qui dĂ©butĂšrent au xiie siĂšcle et prirent fin dans leur trĂšs grande majoritĂ© au xve xvie siĂšcle au Concile Vatican IIMais au cours du Moyen Ăge, comme pour beaucoup de jeunes femmes la vie religieuse n'est plus un choix, mais la rĂ©ponse Ă une politique familiale imposĂ©e aux enfants, la clĂŽture monacale va peu Ă peu ĂȘtre malmenĂ©e, les moniales recevant dans leur cellule ou passant de longs temps dans leurs familles respectives. Ce sont ces excĂšs qui vont mener le Concile de Trente 1545-1563 Ă faire revenir les religieuses dans leurs monastĂšres et couvents et Ă rĂ©former puis imposer la clĂŽture aux instituts fĂ©minins de vie religieuse comme chez les Bernardines rĂ©formĂ©es de MĂšre Louise de Ballon 1591-1669, les Visitandines de Sainte Jeanne de Chantal 1572-1641, les Ursulines d'AgnĂšs de MĂ©rici 1474-1540. En fait, AgnĂšs Merici voulait qu'elle et ses compagnes se mettent au service des pauvres, des malades, des enfants Ă instruire, particuliĂšrement les fillettes, etc. Ce n'est qu'Ă son dĂ©cĂšs que la sociĂ©tĂ© et l'Ăglise catholique imposĂšrent Ă ses compagnes de se regrouper en congrĂ©gations soumises au respect de la clĂŽture type de vie ursuline est celle que vivra Sainte Marie Guyart de l'Incarnation 1599-1672 qui, entrĂ©e dans l'Ordre de Sainte Ursule Ă Tours France, est partie en Nouvelle France afin d'aller Ă©vangĂ©liser les amĂ©rindiennes - et ce malgrĂ© la clĂŽture - et y implanta sa communautĂ© religieuse Ă QuĂ©bec. En 1566, la Constitution Circa pastoralis de Pie V durcit encore la position de l'Ăglise catholique quant Ă la clĂŽture des monastĂšres et couvents fĂ©minins. C'est cette situation que Saint François de Sales 1567-1622 tenta de contourner - sans succĂšs - en crĂ©ant l'Ordre de la Visitation avec Sainte Jeanne de Chantal. Profitant de l'expĂ©rience malheureuse de son ami, Saint Vincent de Paul 1581-1660 et Sainte Louise de Marillac 1591-1660 arrivĂšrent Ă crĂ©er les Filles de la CharitĂ© sans que ces derniĂšres ne soient soumises Ă la clĂŽture, leur permettant de se rendre auprĂšs des plus pauvres afin de les instruire, catĂ©chiser, soigner, s'occuper des orphelins, vĂ©nĂ©rable Anne de Xaintonge 1567-1621 en fondant la SociĂ©tĂ© des SĆurs de Sainte-Ursule de la Vierge BĂ©nie parvint aussi Ă contourner l'Ă©cueil de la clĂŽture afin d'ĂȘtre auprĂšs du peuple de Dieu et des plus pauvres. Au fil des annĂ©es et en contradiction avec le droit de l'Ăglise catholique romaine, deux types d'ordres religieux fĂ©minins se distinguĂšrent a les ordres appliquant la rĂšgle de la culture stricte dits ordres contemplatifs comme les bĂ©nĂ©dictines, les cisterciennes, les clarisses, les trappistines, les carmĂ©lites rĂ©formĂ©es, les bernardines rĂ©formĂ©es, etc.; b les ordres ayant une approche plus souple de la clĂŽture monacale appelĂ©s ordres apostoliques comme les Ursulines d'Anne de Xaintonges, les Filles de la CharitĂ©, les SĆurs de Saint Maurice, les SĆurs de Saint-Joseph de Cluny, etc. Au xixe siĂšcle et au xxe siĂšcle, la majoritĂ© des ordres religieux fĂ©minins Ă©taient des ordres apostoliques tournĂ©s vers la priĂšre et l'action dans la sociĂ©tĂ© auprĂšs des malades, des handicapĂ©s, des orphelins, des prisonniĂšres, des handicapĂ©s, des mĂšres cĂ©libataires, des Ă©coliĂšres, de la virginitĂ© consacrĂ©e depuis le Concile Vatican IIProcession des PĂšres conciliaires Ă la basilique Saint-Pierre de Rome, lors du concile Vatican II en octobre 1927, un rituel de consĂ©cration Ă la virginitĂ© consacrĂ©e existait pour des religieuses cloĂźtrĂ©es et celles vivant dans le monde, mais cette forme de consĂ©cration est ensuite tombĂ©e en dĂ©suĂ©tude et a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la vie religieuse, avant d'ĂȘtre explicitement supprimĂ©e en a Ă©tĂ© rĂ©tablie aprĂšs le Concile Vatican II. Le 31 mai 1970, la CongrĂ©gation pour le Culte divin, en application de la Constitution sur la Liturgie Sacrosanctum Concilium, affirmait Le rite de la consĂ©cration des vierges est comptĂ© parmi les plus prĂ©cieux trĂ©sors de la liturgie romaine. En effet, le Christ JĂ©sus a laissĂ© Ă son Ăglise lâhĂ©ritage de la virginitĂ© consacrĂ©e comme un don particuliĂšrement noble. Câest pourquoi, dĂšs lâĂąge apostolique, des vierges ont consacrĂ© Ă Dieu leur chastetĂ©, ce qui contribuait Ă la beautĂ© du corps mystique du Christ et lâenrichissait dâune Ă©tonnante fĂ©conditĂ©. Aussi, dĂšs les origines, comme en tĂ©moignent les PĂšres, lâĂglise, dans sa sollicitude maternelle, a eu lâhabitude de confirmer le vĆu de virginitĂ©, Ă la fois saint et difficile, par une priĂšre solennelle de consĂ©cration. Celle-ci, au long des siĂšcles, sâest dĂ©veloppĂ©e par lâaddition dâautres rites signifiant plus clairement que les vierges consacrĂ©es offrent une image de lâĂglise Ă©pouse du Christ. Et cette priĂšre est entrĂ©e dans le Pontifical romain. » Depuis le Concile Vatican II, cette vocation virginale Ă la consĂ©cration connaĂźt un grand renouveau et pose des questions thĂ©ologiques qui permettent de comprendre la virginitĂ© consacrĂ©e comme un approfondissement de la grĂące du baptĂȘme et Ă une vocation Ă la priĂšre dans la sociĂ©tĂ© comme il est demandĂ© Ă tout catholique depuis le Concile de Vatican II. »Ce que le CatĂ©chisme de l'Ăglise catholique dit de la virginitĂ© consacrĂ©eDĂ©veloppant ou prĂ©cisant les enseignements du Concile Vatican II, le CatĂ©chise de l'Ăglise catholique traite de la consĂ©cration en gĂ©nĂ©ral et de celle des vierges consacrĂ©es. Les paragraphes 922 Ă 924 traitent spĂ©cifiquement de la virginitĂ© consacrĂ©e La vie consacrĂ©e§ 915 "Les conseils Ă©vangĂ©liques sont, dans leur multiplicitĂ©, proposĂ©s Ă tout disciple du Christ. La perfection de la charitĂ© Ă laquelle tous les fidĂšles sont appelĂ©s comporte pour ceux qui assument librement lâappel Ă la vie consacrĂ©e, lâobligation de pratiquer la chastetĂ© dans le cĂ©libat pour le Royaume, la pauvretĂ© et lâobĂ©issance. Câest la profession de ces conseils dans un Ă©tat de vie stable reconnu par lâĂglise, qui caractĂ©rise la " vie consacrĂ©e " Ă Dieu cf. LG 42-43 ; PC 1".§ 916 "LâĂ©tat de la vie consacrĂ©e apparaĂźt dĂšs lors comme lâune des maniĂšres de connaĂźtre une consĂ©cration "plus intime", qui sâenracine dans le BaptĂȘme et dĂ©die totalement Ă Dieu cf. PC 5. Dans la vie consacrĂ©e, les fidĂšles du Christ se proposent, sous la motion de lâEsprit Saint, de suivre le Christ de plus prĂšs, de se donner Ă Dieu aimĂ© par-dessus tout et, poursuivant la perfection de la charitĂ© au service du Royaume, de signifier et dâannoncer dans lâĂglise la gloire du monde Ă venir cf. â CIC, can. 573".§ 917 "Comme un arbre qui se ramifie de façons admirables et multiples dans le champ du Seigneur, Ă partir dâun germe semĂ© par Dieu, ainsi se dĂ©veloppĂšrent des formes variĂ©es de vie solitaire ou commune, des familles diverses dont le capital spirituel profite Ă la fois aux membres de ces familles et au bien de tout le Corps du Christ LG 43".Les vierges consacrĂ©esElles n'appartiennent Ă la vie consacrĂ©e que pour la branche de celles qui vivent comme moniales. Les raisons historiques de la sĂ©paration en deux branches de l'Ordo Virginum sont liĂ©es Ă l'Ă©volution des temps apostoliques, qui ne connaissaient que la vie virginale laĂŻque en plein monde. Avec le regroupement en monastĂšre au ive siĂšcle, les Vierges cloĂźtrĂ©es Ă©clipsent au cours des siĂšcles leurs sĆurs vivant en plein monde. Le Concile Vatican II a rĂ©tabli la possibilitĂ© de vie virginale laĂŻque, l'Ordo Virginum en plein monde, diocĂ©sain, sans vĆux, sans les caractĂ©ristiques de la vie consacrĂ©e religieuse. Les Vierges consacrĂ©es en plein monde sont historiquement la premiĂšre forme de vie consacrĂ©e laĂŻque.§ 922 "DĂšs les temps apostoliques, des vierges cf. 1 Co 7, 34-36 et des veuves chrĂ©tiennes cf. Jean-Paul II, exh. ap. Vita Consecrata, 7, appelĂ©es par le Seigneur Ă sâattacher Ă Lui sans partage dans une plus grande libertĂ© de cĆur, de corps et dâesprit, ont pris la dĂ©cision, approuvĂ©e par lâĂglise, de vivre, respectivement, dans lâĂ©tat de la virginitĂ© ou de la chastetĂ© perpĂ©tuelle "Ă cause du Royaume des cieux" Mt 19, 12".§ 923 "Exprimant le propos sacrĂ© de suivre le Christ de plus prĂšs, [des vierges] sont consacrĂ©es Ă Dieu par lâĂ©vĂȘque diocĂ©sain selon le rite liturgique approuvĂ©, sont Ă©pousĂ©es mystiquement par le Christ Fils de Dieu et sont vouĂ©es au service de lâĂglise " â CIC, can. 604, § 1. Par ce rite solennel Consecratio virginum, "la vierge est constituĂ©e personne consacrĂ©e", "signe transcendant de lâamour de lâĂglise envers le Christ, image eschatologique de cette Ăpouse du Ciel et de la vie future" OCV prĂŠnotanda 1".§ 924 ""Proche des autres formes de vie consacrĂ©e" â CIC, can. 604, § 1, lâordre des vierges Ă©tablit la femme vivant dans le monde ou la moniale dans la priĂšre, la pĂ©nitence, le service de ses frĂšres et le travail apostolique, selon lâĂ©tat et les charismes respectifs offerts Ă chacune OCV prĂŠnotanda 2. Les vierges consacrĂ©es peuvent sâassocier pour garder plus fidĂšlement leur propos cf. â CIC, can. 604, § 2"Un exemple de ce renouveau l'Exhortation apostolique Vita consecrata 25 mars 1996 de Jean-Paul II sur lâordre des vierges, des ermites et des Mr Mounir Abou Fadel et le pape Jean Paul II.§ 7 "Câest un motif de joie et dâespĂ©rance que de voir Ă notre Ă©poque le retour de lâantique ordre des vierges, dont nous avons trace dans les communautĂ©s chrĂ©tiennes depuis les temps apostoliques. Les vierges consacrĂ©es par lâĂ©vĂȘque diocĂ©sain entrent dans une relation Ă©troite avec lâĂglise et elles se mettent Ă son service, tout en restant dans le monde. Seules ou associĂ©es, elles constituent une image eschatologique de lâĂ©pouse cĂ©leste et de la vie future, dans laquelle lâĂglise vivra finalement en plĂ©nitude lâamour pour le Christ son Ăpoux. Les ermites, hommes et femmes, appartenant Ă des ordres anciens ou Ă des instituts nouveaux, ou encore en dĂ©pendance directe de lâĂ©vĂȘque, tĂ©moignent de la fugacitĂ© du temps prĂ©sent par leur sĂ©paration intĂ©rieure et extĂ©rieure du monde ; ils attestent par le jeĂ»ne et la priĂšre que lâhomme ne vit pas seulement de pain, mais de la Parole de Dieu cf. Mt 4,4. Cette vie au dĂ©sert » est une invitation pour leurs semblables et pour la communautĂ© ecclĂ©siale elle-mĂȘme Ă ne jamais perdre de vue la vocation suprĂȘme, qui est de demeurer toujours avec le Seigneur. On assiste aujourdâhui au retour de la consĂ©cration de veuves, connue depuis les temps apostoliques cf. 1 Tm 5, ; 1 Co 7,, ainsi que de celle des veufs. Par leur vĆu de chastetĂ© perpĂ©tuelle pour le Royaume de Dieu, ces personnes se consacrent dans leur condition pour se donner Ă la priĂšre et au service de lâĂglise."Une femme tout entiĂšre consacrĂ©e Ă DieuAvant toute chose, une vierge consacrĂ©e est une femme qui a dĂ©cidĂ© librement de donner toute sa vie Ă Dieu. Sa dĂ©cision est le rĂ©sultat d'une rĂ©flexion et d'un appel de Dieu et il peut survenir Ă tout Ăąge. En effet, s'il faut que la femme qui demande Ă ĂȘtre consacrĂ©e Ă Dieu soit majeure et capable de discernement, il n'y a pas de limite d'Ăąge pour ĂȘtre consacrĂ©e au qu'une vierge consacrĂ©e ?BĂ©guinage de Bruges en 2008.Ă la diffĂ©rence de certaines autres formes de vie consacrĂ©es, les vierges consacrĂ©es ne prononcent pas de vĆux, mais un "ferme propos" propositum de vivre dans la virginitĂ©, ce qui n'implique pas nĂ©cessairement d'avoir gardĂ© son intĂ©gritĂ© physique, mais simplement de ne pas avoir Ă©tĂ© mariĂ©, de ne pas avoir d'enfants, et de ne pas avoir vĂ©cu dans un Ă©tat notoire de concubinage. Elles sont consacrĂ©es Ă Dieu par l'Ă©vĂȘque de leur diocĂšse de domicile. Dans la vie quotidienne, ces femmes "peuvent vivre seules, en famille, avec dâautres consacrĂ©es ou dans dâautres situations favorables Ă lâexpression de leur vocation et Ă la mise en Ćuvre de leur projet concret de vie". Elles doivent subvenir Ă leurs besoins, soit en exerçant une activitĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e comme celle de mĂ©decin, archiviste, institutrice, infirmiĂšre, contrĂŽleuse de train, assistante de paroisse, catĂ©chiste, podologue, etc, soit par d'autres moyens providentiels. Leur vie quotidienne doit ĂȘtre portĂ©e par la priĂšre, la priĂšre personnelle mais aussi la priĂšre de l'Ăglise catholique qui est la liturgie des Heures aussi appelĂ©e BrĂ©viaire. Et, sans que cela doive ĂȘtre une obligation, elles sont invitĂ©es Ă se mettre au service de l'Ăglise catholique et /ou des pauvres en fonction de leurs capacitĂ©s propres. La vocation d'une vierge consacrĂ©e est donc d'ĂȘtre toute Ă Dieu, Ă chaque instant, dans l'amour du prochain et de l'Ăglise du code de droit canonique de 1983 parle des vierges consacrĂ©es en affirmant § 1 "Ă ces formes de vie consacrĂ©e s'ajoute l'ordre des vierges qui, exprimant le propos sacrĂ© de suivre le Christ de plus prĂšs, sont consacrĂ©es Ă Dieu par l'ĂvĂȘque diocĂ©sain selon le rite liturgique approuvĂ©, sont Ă©pousĂ©es mystiquement par le Christ Fils de Dieu et sont vouĂ©es au service de l'Ăglise."§ 2 "Afin de garder plus fidĂšlement leur propos et d'accomplir par une aide mutuelle un service d'Ăglise conforme Ă leur propre Ă©tat, les vierges peuvent s'associer entre elles." no 604.Pour la thĂ©ologie catholique, par sa consĂ©cration, une vierge consacrĂ©e est alors configurĂ©e Ă l'Ăglise en tant que vierge, Ă©pouse et mĂšre Parce que lâĂglise est vierge, les vierges consacrĂ©es sont appelĂ©es Ă ĂȘtre vierges, selon qu'il est Ă©crit dans la Bible "Je vous ai fiancĂ©s Ă un Ăpoux unique comme une vierge pure Ă prĂ©senter au Christ". Celle qui reçoit la consĂ©cration sâengage donc par une dĂ©cision irrĂ©vocable Ă vivre dans la virginitĂ© perpĂ©tuelle. Un tel choix demande un engagement radical et sans rĂ©serve afin d'ĂȘtre disciple du Christ JĂ©sus sous une forme particuliĂšre et que le Christ aime lâĂglise et que l'Ăglise est son Ă©pouse, les vierges consacrĂ©es sont appelĂ©es Ă devenir Ă©pouses de JĂ©sus. C'est pourquoi, pour souligner leur engagement, les vierges consacrĂ©es reçoivent une alliance lors de leur consĂ©cration. Vierges consacrĂ©es, elles deviennent "Christi Sponsa", Ă©pouse du Christ, selon qu'il est Ă©crit dans la Bible "Ton Seigneur tâĂ©pousera". La vocation de la vierge consacrĂ©e est donc de se laisser Ă©pouser par le Christ et de devenir un signe transcendant de lâamour de lâĂglise pour le Christ son Ăpoux ainsi que l'image du Royaume de Dieu Ă venir. Cette maniĂšre de parler veut exprimer le total don de soi de la vierge consacrĂ©e au Christ, et de son attention de tous les jours Ă tourner sa vie vers Dieu et vers Dieu seul en attendant d'aller le contempler en que lâĂglise est mĂšre, les vierges consacrĂ©es sont appelĂ©es Ă ĂȘtre maternelles, selon qu'il est Ă©crit dans la Bible "Pousse des cris de joie, toi qui nâas pas enfantĂ© selon la chair plus nombreuse sera ta postĂ©ritĂ©". Ă la suite de la Vierge Marie, les vierges consacrĂ©es sont appelĂ©es Ă chercher sans cesse Ă accomplir la volontĂ© du PĂšre et sâouvrir ainsi Ă une fĂ©conditĂ© spirituelle. Cet aspect maternel s'exprime aussi par le don de soi Ă son prochain dans le besoin et Ă toute personne rencontrĂ©e dans une existence. Il s'agit d'aimer parce que Dieu aime tous les ĂȘtres humains et comme Dieu les spiritualitĂ© virginale, sponsale "spiritualitĂ© de l'Ă©pouse" et maternelle de la vierge consacrĂ©e s'enracine dans la grĂące de son baptĂȘme. La vierge consacrĂ©e a grande conscience que la Vierge-Ăpouse-MĂšre est l'Ăglise qu'elle est appelĂ©e Ă reprĂ©senter. Elle sait que le lien nuptial avec le Fils de Dieu ne se rĂ©alise vĂ©ritablement et en plĂ©nitude que chez les saints - but vers lequel elle chemine avec le Peuple de Dieu. Cependant, sa vocation propre a cette spĂ©cificitĂ© de reprĂ©senter sacramentellement ce triple mystĂšre, ou plutĂŽt cet unique mystĂšre de la "Femme de l'Agneau" Ap 21, 10, l'Ăglise. Selon le titre du document normatif de l'Ăglise qui prĂ©sente sa vocation, elle est "l'EcclesiĂŠ SponsĂŠ Imago", "l'image de l'Ăglise-Ăpouse" par son cĂ©libat consacrĂ©, elle en est le signe visible, dans sa toutes les formes de vie consacrĂ©e, sa vocation est donc le fruit d'un Ă©panouissement spĂ©cifique de sa grĂące baptismale. Le Concile Vatican II rappelle que l'Ă©pouse du Christ est l'Ăglise, c'est-Ă -dire chaque baptisĂ© ; la vierge consacrĂ©e en est le signe, le sacramental. Cette contemplation de l'Ăglise-Ăpouse est reprise dans le CatĂ©chisme de l'Ăglise catholique "LâunitĂ© du Christ et de lâĂglise, TĂȘte et membres du Corps, implique aussi la distinction des deux dans une relation personnelle. Cet aspect est souvent exprimĂ© par lâimage de lâĂ©poux et de lâĂ©pouse. Le thĂšme du Christ Ăpoux de lâĂglise a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© par les prophĂštes et annoncĂ© par Jean-Baptiste cf. Jn 3, 29. Le Seigneur sâest lui-mĂȘme dĂ©signĂ© comme " lâĂpoux " Mc 2, 19 ; cf. Mt 22, 1-14 ; 25, 1-13.LâapĂŽtre prĂ©sente lâĂglise et chaque fidĂšle, membre de son Corps, comme une Ăpouse " fiancĂ©e " au Christ Seigneur, pour nâĂȘtre avec Lui quâun seul Esprit cf. 1 Co 6, 15-16 ; 2 Co 11, 2. Elle est lâĂpouse immaculĂ©e de lâAgneau immaculĂ© cf. Ap 22, 17 ; Ep 1, 4 ; 5, 27 que le Christ a aimĂ©e, pour laquelle Il sâest livrĂ© " afin de la sanctifier " Ep 5, 26, quâIl sâest associĂ©e par une alliance Ă©ternelle, et dont Il ne cesse de prendre soin comme de son propre Corps cf. Ep 5, 29 VoilĂ le Christ total, TĂȘte et Corps, un seul formĂ© de beaucoup. ... Que ce soit la TĂȘte qui parle, que ce soit les membres, câest le Christ qui parle. Il parle en tenant le rĂŽle de la TĂȘte ex persona capitis ou bien en tenant le rĂŽle du Corps ex persona corporis. Selon ce qui est Ă©crit " Ils seront deux en une seule chair. Câest lĂ un grand mystĂšre, je veux dire en rapport avec le Christ et lâĂglise " Ep 5,31-32. Et le Seigneur lui-mĂȘme dans lâĂvangile " Non plus deux, mais une seule chair " Mt 19, 6. Comme vous lâavez vu, il y a bien en fait deux personnes diffĂ©rentes, et cependant, elles ne font quâun dans lâĂ©treinte conjugale. ... En tant que TĂȘte il se dit " Ăpoux ", en tant que Corps il se dit" Ăpouse " S. Augustin, Psal. 74, 4.".Comment devenir vierge consacrĂ©e ?La dĂ©marche est avant tout personnelle. Il est possible aussi Ă celle qui dĂ©sire ĂȘtre consacrĂ©e au Christ de contacter un prĂȘtre qu'elle connaĂźt ou les vierges consacrĂ©es de son diocĂšse afin d'obtenir plus de renseignements concernant cette vocation particuliĂšre. Selon les diocĂšses, il est demandĂ© Ă la candidate de contacter son Ă©vĂȘque ou un vicaire Ă©piscopal. Elle pourra ensuite ĂȘtre accompagnĂ©e par un prĂȘtre durant un temps diffĂ©rent d'une candidate Ă l'autre. Ensuite, d'un commun accord avec l'Ă©vĂȘque, le choix d'une date sera arrĂȘtĂ© pour la cĂ©lĂ©bration de la cĂ©lĂ©brationSi la consĂ©cration dans l'ordre des vierges n'est pas un sacrement mais un sacramental, son rituel, bien que particulier Ă cette vocation, est tout de mĂȘme Ă cheval entre le rituel des ordinations diaconales, sacerdotales et Ă©piscopales, tout en Ă©tant voisin du rituel de mariage. Tout d'abord, comme pour les ordinations, le cĂ©lĂ©brant est l'Ă©vĂȘque du diocĂšse de domicile de celle qui demande sa consĂ©cration et, comme dans les sacrements de l'ordination, du mariage, du baptĂȘme, le consentement libre de la candidate est nĂ©cessaire, c'est pourquoi, une partie du rituel prĂ©voit l'appel de la candidate et un court dialogue avec l' le rituel prĂ©voit une litanie des saints que la candidate peut agrĂ©menter en fonction de sa spiritualitĂ© particuliĂšre qui peut s'accompagner d'une prostration. Cette litanie est suivie de la priĂšre de consĂ©cration et de la remise des insignes de la consĂ©cration que sont la lumiĂšre du Christ, l'anneau et le livre des heures. Ă noter que, dans certains cas - si la vierge consacrĂ©e fait partie d'un institut de vie religieuse ou si elle le demande bien que vivant seule - un voile peut ĂȘtre remis Ă ce moment Ă la nouvelle vierge consacrĂ©e. Si elle vit seule, la vierge consacrĂ©e peut alors choisir de porter ou non ce signe particulier dans sa vie faut encore prĂ©ciser que cette consĂ©cration est publique si l'on choisit un engagement plus secret, la consacrĂ©e pourra se tourner vers des vĆux privĂ©s. Dans le cas des consĂ©crations publiques, de nombreuses vierges consacrĂ©es choisissent de vivre cet engagement dans leur communautĂ© paroissiale ou encore dans la cathĂ©drale de leur rituel de la ConsĂ©cration des viergesLe rituel de la ConsĂ©cration des vierges s'intĂšgre donc dans la structure globale d'une messe, Ă l'exception de la priĂšre universelle que la litanie des saints remplace. Donc, comme dans toute messe, aprĂšs le Kyrie et le Gloria, se dĂ©roule la liturgie de la Parole et l'homĂ©lie. Ensuite, s'intĂšgre le rite de consĂ©cration en lui-mĂȘme, puis la litanie des saints pendant lequel la candidate peut choisir d'ĂȘtre prostrĂ©e soit couchĂ©e sol contre terre et les bras en croix et, Ă la fin de la litanie, l'Ă©vĂȘque prononce une priĂšre particuliĂšre. Suivent la dĂ©cision de la virginitĂ©, la priĂšre solennelle de la consĂ©cration des vierges et la remise des insignes de la consĂ©cration. La cĂ©lĂ©bration se poursuit comme toute messe par la liturgie eucharistique et se clĂŽt par l' envoi Ă la liturgie spĂ©cifique du rituelRite de consĂ©cration Appel et dialogueConsĂ©cration dans le diocĂšse de Sion en la fin de son homĂ©lie, l'Ă©vĂȘque s'adresse Ă la candidate en lui demandant "NN., le Seigneur vous appelle Ă le suivre. Avancez Ă sa rencontre". La candidate se lĂšve et s'avance elle peut ĂȘtre accompagnĂ©e d'une ou deux personnes de son choix et elle rĂ©pond selon ce qui lui correspond le plus elle peut aussi choisir une formule personnelle qui explicite son engagement volontaire "Me voici, Seigneur, puisque tu m'as appelĂ©e / Me voici pour m'attacher au Seigneur sans partage".L'Ă©vĂȘque interroge alors la candidate en lui demandant "Voulez-vous persĂ©vĂ©rer toute votre vie dans votre rĂ©solution de virginitĂ© consacrĂ©e au service du Seigneur et de son Ăglise ?". La candidate rĂ©pond "Oui, je le veux".LâĂ©vĂȘque continue en questionnant la candidate par le texte suivant "Voulez-vous suivre le Christ selon lâĂvangile de telle sorte que votre vie apparaisse comme un tĂ©moignage d'amour et le signe du Royaume Ă venir ?". La candidate rĂ©pond "Oui, je le veux".LâĂ©vĂȘque poursuit avec la question suivante "Voulez-vous ĂȘtre consacrĂ©e au Seigneur JĂ©sus Christ, le fils du Dieu TrĂšs-Haut, et le reconnaĂźtre comme votre Ăpoux ?". La candidate rĂ©pond "Oui, je le veux".L'Ă©vĂȘque et l'assemblĂ©e rĂ©pondent alors "Nous rendons grĂące Ă Dieu".La litanie des Saints priĂšre de l'Ă©vĂȘqueAvant d'entonner la litanie des Saints, l'Ă©vĂȘque prie ainsi "Prions Dieu notre PĂšre, par son Fils notre Seigneur, afin que l'Esprit rĂ©pande sa grĂące en abondance sur celles qu'il a choisi de consacrer Ă son service. Que la Vierge Marie et tous les Saints intercĂšdent pour nous auprĂšs de Dieu".PriĂšre de l'Ă©vĂȘque Ă la fin de la litanie des Saints "Ăcoute, Seigneur, ton Ăglise en priĂšre Dans ton amour, prend pitiĂ© de celles ou NN. que tu as appelĂ©es; conduis-les dans la voie du salut, pour qu'elles dĂ©sirent ce qui te plaĂźt et soient toujours vigilantes pour l'accomplir. Par JĂ©sus, le Christ, notre Seigneur". L'assemblĂ©e rĂ©pond "Amen".La dĂ©cision de la virginitĂ© soit la consĂ©cration solennelle Ă la virginitĂ© par le choix libreLa candidate s'avance, et se met Ă genoux devant l'Ă©vĂȘque et, plaçant ses mains dans celles de l'Ă©vĂȘque, elle dit48 "PĂšre, avec la grĂące de Dieu, je professe, devant vous et devant l'Ăglise, ma dĂ©cision irrĂ©vocable de vivre dans la chastetĂ© et de suivre le Christ. Recevez mon engagement et donnez-moi, je vous prie, la consĂ©cration".Le rituel de la consĂ©cration des vierges prĂ©cise que "la formule et les gestes qui accompagnent ce vĆu peuvent ĂȘtre modifiĂ©s selon les circonstances".PriĂšre solennelle de la consĂ©cration des viergesUne fois qu'il a reçu l'engagement libre de la candidate, l'Ă©vĂȘque Ă©tend les mains et dit la longue et belle priĂšre de consĂ©cration "Seigneur notre Dieu, toi qui veux demeurer en l'homme, tu habites ceux qui te sont consacrĂ©s, tu aimes les cĆurs libres et purs. Par JĂ©sus Christ, ton Fils, lui par qui tout a Ă©tĂ© fait, tu renouvelles en tes enfants ton image dĂ©formĂ©e par le pĂ©chĂ©. Tu veux non seulement les rendre Ă leur innocence premiĂšre, mais encore les conduire jusqu'Ă l'expĂ©rience des biens du monde Ă venir ; et dĂšs maintenant, tu les appelles Ă se tenir en ta prĂ©sence comme les anges devant ta face. Regarde, Seigneur, notre sĆur NN. en rĂ©ponse Ă ton appel, elle se donne tout entiĂšre Ă toi ; elle a remis entre tes mains sa dĂ©cision de garder la chastetĂ© et de se consacrer Ă toi pour un ĂȘtre de chair pourrait-il, en effet, maĂźtriser les appels de la nature, renoncer librement au mariage et s'affranchir des contraintes de toutes sortes, si tu n'allumes ce dĂ©sir, Seigneur, si tu n'alimentes cette flamme et si ta puissance ne l'entretient ? Sur tous les peuples, tu rĂ©pands ta grĂące ; et de toutes les nations du monde tu te donnes des fils et des filles, plus nombreux que les Ă©toiles dans le ciel, hĂ©ritiers de la nouvelle Alliance, enfants nĂ©s de l'Esprit, et non pas de la chair et du sang. Et parmi tous les dons ainsi rĂ©pandus, il y a la grĂące de la virginitĂ© tu la rĂ©serves Ă qui tu veux. C'est en effet, ton Esprit Saint qui suscite au milieu de ton peuple des hommes et des femmes conscients de la grandeur et de la saintetĂ© du mariage et capables pourtant de renoncer Ă cet Ă©tat afin de s'attacher dĂšs maintenant Ă la rĂ©alitĂ© qu'il prĂ©figure l'union du Christ et de l'Ăglise. Heureux ceux qui consacrent leur vie au Christ et le reconnaissent comme source et raison d'ĂȘtre de la virginitĂ©. Ils ont choisi d'aimer celui qui est l'Ă©poux de l'Ăglise et le Fils de la Vierge MĂšre !"LâĂvĂȘque, Ă©tendant les mains sur la future consacrĂ©e, poursuit "Accorde, Seigneur, ton soutien et ta protection Ă celle qui se tient devant toi, et qui attend de sa consĂ©cration un surcroĂźt d'espĂ©rance et de force Que jamais l'esprit du mal, acharnĂ© Ă faire Ă©chec aux desseins les plus beaux, ne parvienne Ă ternir lâĂ©clat de sa chastetĂ©, ni Ă la priver de cette rĂ©serve qui doit ĂȘtre aussi la richesse de toute femme. Par la grĂące de ton Esprit Saint, qu'il y ait toujours en elle prudence et simplicitĂ©, douceur et sagesse, gravitĂ© et dĂ©licatesse, rĂ©serve et brĂ»le de charitĂ© et n'aime rien en dehors de toi ; qu'elle mĂ©rite toute louange sans jamais s'y complaire ; qu'elle cherche Ă te rendre gloire, d'un cĆur purifiĂ© dans un corps sanctifiĂ© ; qu'elle te craigne avec amour, et, par amour, qu'elle te serve. Et toi, Dieu toujours fidĂšle, sois sa fiertĂ©, sa joie et son amour ; sois pour elle consolation dans la peine, lumiĂšre dans le doute, recours dans l'injustice ; dans l'Ă©preuve, sois sa patience; dans la pauvretĂ©, sa richesse; dans la privation, sa nourriture; dans la maladie, sa guĂ©rison. En toi, qu'elle possĂšde tout, puisque c'est toi qu'elle prĂ©fĂšre Ă tout. Par JĂ©sus Christ, ton Fils notre Seigneur et notre Dieu, qui rĂšgne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siĂšcles des siĂšcles".Tous rĂ©pondent alors "Amen".Remise des insignes de la consĂ©crationLors de la consĂ©cration des vierges, trois Ă©lĂ©ments sont obligatoirement remis, Ă savoir l'anneau, le livre de priĂšre et la lumiĂšre. Toutefois, il est possible Ă la postulante de recevoir aussi un voile qu'elle portera ou non dans la vie quotidienne et ce, en fonction de ses besoins propres. De plus, d'autres formules et d'autres symboles peuvent ĂȘtre remis Ă la nouvelle vierge nouvelle vierge consacrĂ©e s'avance alors vers l'Ă©vĂȘque qui lui remet le voile si elle le dĂ©sire en disant "NN., recevez ce voile, signe de votre consĂ©cration ; n'oubliez jamais que vous vous ĂȘtes vouĂ©e au service du Christ et de son corps, qui est l'Ăglise". La consacrĂ©e rĂ©pond "Amen".l'anneau "Recevez cet anneau, signe de votre union avec le Christ. Gardez une fidĂ©litĂ© sans partage au Seigneur JĂ©sus ; il vous introduira un jour dans la joie de l'alliance Ă©ternelle". La consacrĂ©e rĂ©pond "Amen".le livre de priĂšre de lâĂglise "Recevez le livre de la priĂšre de l'Ăglise. Ne cessez jamais de louer votre Dieu ni d'intercĂ©der pour le salut du monde". La consacrĂ©e rĂ©pond "Amen".la LumiĂšre "Veillez, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. Conservez avec soin la lumiĂšre de l'Ăvangile, et soyez toujours prĂȘte Ă aller Ă la rencontre de l'Ăpoux qui vient". La consacrĂ©e rĂ©pond "Amen".Cette partie de la cĂ©lĂ©bration peut se conclure sur l'Ă©change d'un geste d'amitiĂ© et de paix, puis tout le monde retourne Ă sa place pour cĂ©lĂ©brer la liturgie la priĂšre de communion, la nouvelle consacrĂ©e s'avance vers l'autel et l'Ă©vĂȘque prononce sur elle cette priĂšre trinitaire "Que Dieu notre PĂšre vous garde toujours dans l'amour de la virginitĂ© qu'il a mis dans votre cĆur". La consacrĂ©e rĂ©pond "Amen".Puis l'Ă©vĂȘque ajoute "Que JĂ©sus notre Seigneur, fidĂšle Ă©poux de celles qui lui sont consacrĂ©es, vous donne, par sa Parole, une vie heureuse et fĂ©conde". La consacrĂ©e rĂ©pond "Amen".L'Ă©vĂȘque prononce encore les paroles suivantes "Que l'Esprit Saint, qui fut donnĂ© Ă la Vierge Marie et qui a consacrĂ© aujourd'hui votre cĆur, vous anime de sa force pour le service de Dieu et de l'Ăglise". La consacrĂ©e rĂ©pond "Amen".Enfin, l'Ă©vĂȘque bĂ©nit toute l'assemblĂ©e au moyen de la formule suivante ou d'une autre laissĂ©e au choix du cĂ©lĂ©brant "Et vous qui avez participĂ© Ă cette cĂ©lĂ©bration, que Dieu tout puissant vous bĂ©nisse, le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit". Tous rĂ©pondent alors "Amen"Source
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Seigneur fais de moi un instrument de ta paix. LĂ oĂč est la haine, que je mette lâamour. LĂ oĂč est lâoffense, que je mette le pardon. Dans le monde sans en ĂȘtre. Contactez
Graines de saints Durée 0321 Compositeur Anne-Sophie Rahm
Seigneurfais de moi un instrument. Seigneur, je le crois. Seigeur, je m'approche en silence. Seigneur JĂ©sus tu es vivant. Seigneur nous croyons. Seigneur, tu fais de nous tes amis. Seigneur fais de nous des ouvriers de Paix. Seigneur je mâapproche en silence. Seigneur tu as vaincu la mort. Seigneur nous arrivons des quatre coins de lâhorizon
DĂ©c 1 2021 â Pour dĂ©couvrir toutes mes crĂ©ations Par Soriah âą PriĂšres âą 0
Seigneur fais de moi un instrument de ta paix. Saint François d'Assise Saint François d'Assise « Vous serez mes tĂ©moins Ă JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e et la Samarie, et jusquâaux extrĂ©mitĂ©s de la terre » (Ac 1, 8).
w8NH. 32mzxo937o.pages.dev/26032mzxo937o.pages.dev/20932mzxo937o.pages.dev/16832mzxo937o.pages.dev/9132mzxo937o.pages.dev/17632mzxo937o.pages.dev/6632mzxo937o.pages.dev/8532mzxo937o.pages.dev/15032mzxo937o.pages.dev/44
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