AudeColmant vous propose Prends la vie dans le bon sens de Leni Cassagnettes Et si un seul texte nâavait pas la mĂȘme signification en fonction du sens dans lequel il est lu ? Prends la vie dans le bon sens est un petit texte pour reprendre confiance en soi. Aude Colmant est auteure, coach et formatrice.
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 3rWMnYGdZxWA9hRXG3bpw0wKPEtiu-g6dORZDm6s_C_4iplizlfomQ==
Dans« 400 atmosphĂšres », le poĂšte peint la vie des abĂźmes sous-marins, dans « Au feu », il nous entraĂźne au centre de la terre, dans « Commencements », il nous explique l'avant-yie, et l'aprĂšs-vie dans « Souffle », le tout avec la plus extravagante et, peut-ĂȘtre, la plus sagace fantaisie. Jules Supervielle confond le matĂ©riel et
Sadie MILLERGroupe SolitaireLieu de vie Dans une planque en zone gris clair, non loin du district violetRĂŽle /Proches Son frĂšre jumeaux, Sloan MillerAncien mĂ©tier MĂ©canicienne auto/motoOriginaire de San FranciscoPorteur Sain NonLe sait-il ? NonSes armes Un arc avec des flĂšches et une trĂšs grande clĂ© Ă moletteSport pratiquĂ© DĂšs l'Ăąge de 8 ans escaladeDĂšs l'Ăąge de 12 ans Tir Ă l'arcAutre prĂ©cision Sadie est une femme assez lambda concernant ses aptitudes cependant on peut noter que elle a une bonne acuitĂ© visuelle et qu'elle rĂ©flĂ©chit assez vite. On la qualifie d'ailleurs de dĂ©brouillarde. Carnation Blanche de peau avec de petite tĂąches sur le nez, partant de maniĂšre Ă©parse vers les joues. Elles sont trĂšs peu visibles. Taille Elle mesure un mĂštre poids Assez sĂšche, elle a des muscles discrets, mais ciselĂ©s. Elle souhaiterait ĂȘtre plus athlĂ©tique cependant. Elle pĂšse soixante ChĂątain foncĂ©, assez raides avec un peu de volume en racine. Yeux De couleur noisetteSignes distinctifs Quelques cicatrices bĂ©nignes sur les doigts dĂ» Ă son ancien job. Elle a gardĂ© une marque foncĂ©e comme une brĂ»lure Ă l'intĂ©rieur de son bras prĂšs de son aisselle, dĂ» au claquage de la corde de son arc un jour d'entrainement. Elle Ă©tait mal Ă©quipĂ©e, mal positionnĂ©e et ce souvenir s'est ancrĂ© dans sa Sadie a quelques croyances qu'elle garde pour elle concernant les pierres. Elle possĂšde un collier muni d'un pendentif en jade, achetĂ© en Chine lors d'un voyage. Elle le cache sous ses vĂȘtements la plupart du est entiĂšre et passionnĂ©e. Assez franche elle a cependant appris a ne pas toujours dire ce qu'elle pense. La vie lui a apprit Ă mettre quelques coudes de filtres sociaux pour prĂ©server les autres de son tempĂ©rament un peu trop brut. Mais c'est ce qu'elle est un diamant brut, pas encore taillĂ©, Ă peine Ă©rodĂ©. Sous ce tempĂ©rament de feu se cache quelqu'un de sensible, presque vulnĂ©rable. Elle est comme un oignon et lorsqu'on enlĂšve les couches supĂ©rieures, qu'on prend le temps de la dĂ©couvrir, elle se rĂ©vĂšle ĂȘtre une amie fidĂšle, pleines de valeurs et d'amour. De l'amour elle en a maintenant plein, pour son frĂšre qui, lui aussi, s'est retrouvĂ© seul. A cĂŽtĂ© de ça elle est la tĂȘte-brĂ»lĂ©e de la bande gĂ©nĂ©ralement. Quand il y en a un qui doit aller au front, c'est constamment elle. L'agitatrice, celle qui dĂ©range par son honnĂȘtetĂ©. Mais on l'aime comme ça ou on la dĂ©teste. Toute entiĂšre. Elle n'a malheureusement pas connu l'amour d'un homme ou d'une femme pour se connaĂźtre dans ce genre de situation mais nul doute qu'elle donnerait beaucoup a cette personne. C'est certain. Sadie et Sloan sont jumeaux. Ils sont nĂ©s Ă San Francisco et ont grandi dans sa banlieue au domaine familial. La maison n'Ă©tait pas grande, mais elle Ă©tait pleine de vie et d'amour. Les histoires tragiques commencent toujours comme ça. C'Ă©tait une enfant turbulente, espiĂšgle, curieuse, bavarde, hyperactive, le genre qui ne tenait jamais en place. Pour la canaliser, ses parents l'avaient inscrit Ă un club d'escalade en espĂ©rant qu'une fois que sa concentration et ses petits muscles mis hors service par l'effort, elle rentrerait, mangerait et dormirait comme un loir. Cela marcha le temps que son corps s'y habitue et, ensuite, ce n'Ă©tait plus assez. Elle allait Ă l'Ă©cole, se faisait des amis, luttait contre l'injustice Ă son Ă©chelle, courrait partout et sautait sur les bancs. Ă l'Ă©poque, elle avait les cheveux trĂšs courts pour Ă©viter tout accident impliquant du feu, de l'eau, des substances poisseuses ou pire, des poux. Ses parents souhaitaient s'Ă©viter un maximum de problĂšmes supplĂ©mentaires. Elle embarquait son frĂšre dans toutes ses aventures, des fois malgrĂ© lui. Sadie n'Ă©tait pas trĂšs studieuse, bien plus douĂ©e de ses mains. Une passionnĂ©e, casse-cou, qui voulait apprendre en faisant et en cassant. Pour elle le mot Ă©chec n'Ă©tait qu'un synonyme sous-estimĂ© du mot rĂ©ussite. Elle s'intĂ©ressa alors trĂšs vite au fonctionnement des choses, dĂ©montant les jouets mĂ©caniques et autres appareils de son grand frĂšre. Pourquoi quand elle appuyait ici, ça faisait du son ? De quoi venait ce prodige trĂšs exactement ? Sloan l'aida Ă passer son permis. MalgrĂ© son cursus naissant dans la mĂ©canique automobile, Sadie ne savait pas faire autre chose qu'appuyer rageusement sur les pĂ©dales, calant et faisant faire des Ă -coups Ă la voiture. Heureusement que l'adolescent Ă©tait patient parce que d'autres l'auraient trĂšs certainement passĂ© par la fenĂȘtre du vĂ©hicule. Plus les annĂ©es avançaient, plus elle comprenait que le thĂ©orique n'Ă©tait pas pour elle. Ses parents Ă©taient fiers de la voir aussi dĂ©terminĂ©e et, surtout, de se donner les moyens. Car la jeune femme entiĂšre qu'elle Ă©tait en train de devenir travailla d'arrache-pied au moment oĂč elle avait trouvĂ© sa voie. La mĂ©canique Ă©tait un bon dĂ©but et entre deux clubs de sport, elle traficotait des robots et quelques drones dans sa chambre. Ă dix-sept ans, on pouvait dire qu'elle vivait dans un sacrĂ© capharnaĂŒm Ă©lectronique et mĂ©canique, mais elle Ă©tait heureuse comme ça. Lorsque Sloan quitta la famille pour Lancaster Ă dix-neuf ans, ce fut un crĂšve-cĆur pour elle. Eux qui avaient toujours Ă©tĂ© ensembles, dans la mĂȘme Ă©cole, les mĂȘmes coups fourrĂ©s et parfois les mĂȘmes activitĂ©s, devaient dorĂ©navant faire bande Ă part. Elle n'Ă©tait pas, ce qu'on pouvait appeler, une fille conventionnelle. Elle ne s'intĂ©ressait pas aux mĂȘmes choses que les autres, sans pour autant les rĂ©pudier. Ce n'Ă©tait simplement pas dans ses prioritĂ©s. Pour autant, elle ne se nĂ©gligeait pas et ne se considĂ©rait pas autrement qu'une femme. Se mettre en valeur, choisir ses vĂȘtements avec soin, connaĂźtre ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts physiques... tout ça, elle avait appris avec le temps. De la mĂȘme maniĂšre, elle comprit qu'elle avait un visage apprĂ©ciable quand il n'Ă©tait pas tachĂ© de la gent masculine et lorsqu'elle se coiffait correctement, elle Ă©tait mignonnette. Cependant Ă aujourd'hui, tout cela n'avait plus aucun sens. De nature zĂ©lĂ©e et plutĂŽt casse-cou, on pouvait aisĂ©ment dire qu'elle avait revu cette ambition Ă la baisse de nos jours. Le quotidien prĂ©sentant bien assez de dĂ©fis, elle n'avait pas besoin d'y mettre du sien au rien de s'attirer des problĂšmes supplĂ©mentaires. Quelque part, ça l'avait assagi cette apocalypse. Ăa... et puis la perte de ses parents. En octobre 2034, Sadie se barricada dans son appartement. Elle ne voulait pas quitter son chez elle et hĂ©las, celui-ci ne faisait pas partit de la zone sĂ»re. Ses parents firent d'ailleurs de mĂȘme dans leur pavillon, condamnant mĂȘme des piĂšces en rapatriant les vivres autour de la cuisine et la salle de bain. Cette situation dura jusqu'Ă fin dĂ©cembre un peu avant l'agenouillement de la ville face Ă la horde, moment oĂč la jeune fille n'avait plus une seule pĂąte qui traĂźnait, ni mĂȘme un fond de boĂźte de conserve Ă racler. Elle n'avait plus de communication avec ses parents depuis quelques semaines et elle entreprit de faire le chemin jusqu'Ă chez eux Ă vĂ©lo. Elle dĂ©couvrit, pour la premiĂšre fois depuis un moment, les rues de sa ville. C'Ă©tait dĂ©sertique, tendu, angoissant. Des murs furent montĂ©s non loin de chez elle, avec des barbelĂ©s et des fortifications. Par prĂ©caution elle prit son arc, ses flĂšches et une clĂ© Ă molette dĂ©signĂ©e comme "sa clĂ© fĂ©tiche". Cet outil ne vivra peut-ĂȘtre pas longtemps, mais au moins il l'aidera Ă passer de potentiels dangers. Il faisait froid, le temps n'Ă©tait pas au beau fixe, mais elle s'en fichait avancer, c'Ă©tait tout ce qu'il comptait. Ă mi-chemin, la panique lui Ă©touffa la gorge alors que ses jambes chauffaient sous l'effort et sâil leur Ă©tait arrivĂ© malheur ? Et si... non, ce n'Ă©tait pas sain un tel raisonnement et il n'y avait pas le temps pour un mental faible. Au loin, elle croyait distinguer des formes humaines, mais l'adrĂ©naline la portant, elle refusait de s'arrĂȘter. Elle avait peur. Peur pour elle, pour ses parents, pour le monde. C'Ă©tait rĂ©el, elle l'attestait de ses yeux. Le domaine ne ressemblait plus Ă rien. La jeune fille du grimper Ă une gouttiĂšre et passĂ© par un velux pour entrer dans la maison. De la poussiĂšre s'Ă©tait accumulĂ©e et il y rĂ©gnait un silence de mort. Mort, c'Ă©tait bien le mot. Lorsqu'elle rejoignit le plus discrĂštement possible le salon et les piĂšces qui ne furent pas condamnĂ©s, elle les vit Ă©tendus sur le sol. Ils n'avaient plus rien d'humain, ils n'Ă©taient mĂȘme plus entiers. Un trou dans le mur plus loin Ă©tait visible, entrĂ© qu'elle n'avait pas vu lorsqu'elle Ă©tait arrivĂ©e. Il y avait eu des signes de lutte, mais ils n'avaient rien pu faire. Non sans pleurer toutes les larmes de son corps, elle Ă©vacua ses parents dans le jardin Ă l'aide de plusieurs objets, sans jamais les toucher. Elle creusa un trou avec la force du dĂ©sespoir, et jeta les corps enveloppĂ©s dans des draps ensanglantĂ©s. Avec les quelques substances inflammables qu'il restait dans la maison, elle aspergea tout ça et y craqua plusieurs allumettes. Elle pria le ciel, la terre, serrant fort la pierre en jade autour de son cou. Elle leur souhaita tout le meilleur du monde dans cette nouvelle vie, dans cette aprĂšs-vie, regrettant de n'avoir pu les dĂ©fendre ou leur dire au revoir. C'Ă©tait maintenant Ă elle de se rĂ©approprier le domaine familial. Les jours passĂšrent oĂč elle fit des travaux -le plus silencieusement possible-, reboucha le trou dans le mur, bĂącha de grandes parties de la demeure et nettoya Ă coup de javel le carrelage oĂč la rixe eut lieu. Sadie s'assura quâaucun EnragĂ© ne traĂźnait dans la bĂątisse et elle se calfeutra Ă l'intĂ©rieur. Elle passa des jours et de jours Ă fabriquer des flĂšches et Ă garder une certaine forme physique. Elle descendait dans la cave pour faire quelques entrainements. Les nouvelles Ă©taient de pire en pire et lorsque la radio s'Ă©teignit, elle comprit qu'elle Ă©tait dĂ©finitivement seule. Il n'y avait plus personne. FatiguĂ©e, sur le qui-vive et dans une rage perpĂ©tuelle, elle se rĂ©veilla en sursaut arc Ă la main et flĂšche encochĂ©e pour accueillir le mouvement extĂ©rieur. La jeune femme s'Ă©tait fait une sorte de mirador par lequel elle pouvait observer sans ĂȘtre vue. Son coeur fit un bon dans sa poitrine lorsqu'elle reconnut son frĂšre, Sloan, dans un piĂštre Ă©tat. Ouvrant un velux, elle se posta sur le toit et tira une flĂšche Ă ses pieds encochant immĂ©diatement la seconde au cas oĂč il se montrerait hostile. EnragĂ©, ou pas ? Mais son attitude montra qu'il Ă©tait lĂ , bel et bien vivant non sans heurts. - Monte par la gouttiĂšre et rejoins-moi. RamĂšne la ne parla pas fort pour ne pas alerter le quartier, et laissa son frĂšre se dĂ©brouiller. S'il arrivait jusqu'Ă elle, alors ce serait la preuve qu'il n'Ă©tait pas des leurs. Sloan et Sadie ne purent rester dans la maison familiale longtemps, les hordes s'approchant de la ville principalement par les banlieues ils allaient ĂȘtre en surnombre. L'ancien vĂ©lo de son frĂšre Ă©tant dans le garage, ils purent rejoindre l'appartement de l'archĂšre non sans avoir dĂ» suivre un vrai parcours du combattant. Ce fut Ă cette initiative qu'elle rencontra, de prĂšs, des EnragĂ©s pour la premiĂšre fois. D'habitude, les ayant toujours tenus Ă distance, elle ne s'Ă©tait pas rendu compte de la vĂ©ritable menace. Encore une fois ici, elle Ă©tait bien rĂ©elle. Ils prirent le temps de rĂ©cupĂ©rer des vivres et des mĂ©dicaments, avant de se remettre en route. L'immeuble Ă©tait intact, mais les vitres des premiers Ă©tages avaient Ă©tĂ© brisĂ©es. Ils s'infiltrĂšrent alors dans le bĂątiment, Ă©vitant les combats inutiles. Dans les escaliers des plus hauts Ă©tages, des barricades furent faites de meubles et autres matĂ©riaux. Ils contournĂšrent tout cela, sautĂšrent par-dessus, jusqu'Ă l'appartement tant convoitĂ©. Ici encore, il fallait ĂȘtre vigilant. Ă l'intĂ©rieur personne. Pas de trou dans les murs, et les vitres Ă©taient intactes, une aubaine. Sadie referma la porte et ils la fortifiĂšrent comme ils purent. Leur calvaire ne faisait que continuer et l'endroit Ă©tait-il finalement vraiment si sĂ»r ?
Lavie prend son sens Son oublie son alibi Sons sens entier Dans une clef On ne mâa rien donner Jamais mais Donner ou recevoir Telle est celui-ci Le don vrai Câest le don de la vie Qui est certes bon BIEN DURE mais Bon on fait de son mieux On tombe La tĂȘte en trombe La tĂȘte en sombre Mais la vie te donne Comme en somme Tout Tout et ce tout
Les citations et phrases d'auteurs Il est plus aisĂ© d'avoir de l'amour-propre que du bon sens. Hypolite de Livry ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions 1808 Le bon sens consiste Ă se contenter du praticable, et Ă prendre son parti des nĂ©cessitĂ©s sans remĂšde. Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 27 octobre 1863. Une once de bon sens vaut une livre d'esprit. Citation anglaise ; Les proverbes et adages anglais 1840 Les bons Ă©crits sont comparables au vin le bon sens en est la force, et l'esprit la saveur. Laurence Sterne ; Les maximes, pensĂ©es et lettres 1768 Le savoir est le dictionnaire des sciences, mais le bon sens est leur grammaire. Laurence Sterne ; Les maximes, pensĂ©es et lettres 1768 Le vĂ©ritable esprit ne consiste que dans le bon sens. François de Salignac de La Mothe-FĂ©nelon ; Les rĂ©flexions et pensĂ©es 1720 Toute querelle avec un sot est une perte inutile d'Ă©nergie et de bon sens. Madame Necker ; Les souvenirs et pensĂ©es 1784 Le bon sens, Ă©clairĂ© par la vertu, suffit pour donner une excellente Ă©ducation. Joseph de Maistre ; La lettre Ă la marquise de Costa 1794 Le bon sens s'accommode au monde ; la sagesse tĂąche d'ĂȘtre conforme au ciel. Joseph Joubert ; De la sagesse, VI 1866 La philosophie, ce n'est souvent que le snobisme du bon sens. Jean Yanne ; J'me marre 2003 Le bon sens du peuple sera toujours la meilleure armĂ©e. Thomas Jefferson ; Lettre Ă Edward Carrington, le 16 janvier 1787. Rien d'aussi prĂ©cieux que le bon sens. Romain Rolland ; Le théùtre du peuple 1903 Il faut ĂȘtre un grand homme pour savoir rĂ©sister mĂȘme au bon sens. Fiodor DostoĂŻevski ; Les dĂ©mons 1871 Quand les hommes sont fous, le bon sens leur fait mal Ă la tĂȘte. Alfred de Vigny ; Chatterton 1835 Un peu de bon sens en politique est plus utile que beaucoup de finesse. La Rochefoucauld-Doudeauville ; Le livre des pensĂ©es, 109 1861 L'esprit ne donne pas de la raison ; le bon sens donne souvent de l'esprit. La Rochefoucauld-Doudeauville ; Le livre des pensĂ©es, 5 1861 Le bon sens est la chose au monde la mieux partagĂ©e, car chacun pense en ĂȘtre bien pourvu. RenĂ© Descartes ; Le discours de la mĂ©thode 1637 Beaucoup d'hommes sont douĂ©s de raison, trĂšs peu de bon sens. Gustave Le Bon ; Hier et demain, PensĂ©es brĂšves 1918 Ă l'ordinaire, bon sens passe bon cĆur. Lucien ArrĂ©at ; Les rĂ©flexions et maximes 1911 Le bon sens rĂ©unit tout d'abord la majoritĂ©, mais contre lui. Alphonse Karr ; En fumant 1861 Qui n'a que des vertus est plat ; qui n'a que du bon sens est sot. Françoise de Graffigny ; Les lettres d'une PĂ©ruvienne 1747 Le bon sens et l'ironie, en France, sont nĂ©s le mĂȘme jour. Alfred Capus ; Les mĆurs du temps 1912-1913 Le bon sens un Ă©tat mitoyen entre la stupiditĂ© et l'esprit. Voltaire ; Le dictionnaire philosophique 1764 L'outrance est un manque de bon sens. Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 15 juin 1877. Le bon sens ne subsiste pas sans le courage. Christine de SuĂšde ; Les maximes et pensĂ©es 1682 Tout est fĂ©cond exceptĂ© le bon sens. Ernest Renan ; L'avenir de la science 1848 Adorez-vous, et fichez-vous du reste ; croyez ce que je dis lĂ , c'est du bon sens. Victor Hugo ; Les misĂ©rables 1862 Le bon sens fut toujours l'ami de la vertu. Pierre-Claude Nivelle de La ChaussĂ©e ; L'Ă©cole des mĂšres 1744 Le goĂ»t est le bon sens du gĂ©nie. François-RenĂ© de Chateaubriand ; L'essai sur la littĂ©rature anglaise 1836 L'homme de bon sens, mĂȘme s'il est lent, atteint un Ăąge agile. ThĂ©ognis de MĂ©gare ; Les sentences et adages, 328 - VIe s. av. Le bon sens est la marque des bons esprits. Pythagore ; Les fragments - VIe s. av. Entre le bon sens et le bon goĂ»t, il y a la diffĂ©rence de la cause Ă son effet. Jean de La BruyĂšre ; Les CaractĂšres, Des jugements 1668 Bon sens ne peut mentir. Victor Hugo ; Les misĂ©rables 1862 Le bon goĂ»t n'admet rien que le bon sens n'avoue. François de NeufchĂąteau ; La vulpeĂŻde, prologue 1815 Le bon sens dispense de savoir. Jules Renard ; Journal 1887-1910 L'amour-propre fait que nous ne trouvons du bon sens que chez ceux qui sont de notre avis. La Rochefoucauld ; Les rĂ©flexions ou sentences et maximes morales 1665 PĂątir rend le bon sens au sot. HĂ©siode ; Les travaux et les jours - VIIIe s. av. Autres dictionnaires Ă consulter
Phonétique(Cliquez pour la liste complÚte): daine daines dan dandy danien daniens danois dans dansé dédain dédains dedans dédiaient dédiant dédient dédiions dédions dédouana dédouanai dédouanaient dédouanais dédouanait dédouanant dédouanas dédouanùt dédouane dédouané dédouanée dédouanées dédouanent dédouanes
PubliĂ© le lundi 14 juin 2021 Ă 09h12 FlorilĂšge des meilleurs moments de Boomerang cette semaine Augustin Trapenard Ă©tait en compagnie du sociologue Edgar Morin, de la comĂ©dienne Kristin Scott Thomas, la chanteuse et guitariste du groupe Texas Sharleen Spiteri, les Ă©crivains HervĂ© Le Tellier et Pascal Fioretto et le rappeur Youssoupha. Réécoutez le mix du best-of de Boomerang rĂ©alisĂ© par Anouk Roche Le best-of de Boomerang du vendredi 11 juin 2021 15 min France Inter Edgar MorinLe penseur est venu partager son humanisme, ses expĂ©riences passĂ©es, ses doutes, ses erreurs, ses espoirs, ses victoires sur le temps, inexorable tout autant que salutaire. Du communisme Ă l'humanisme, en passant par la RĂ©sistance, il continue, Ă bientĂŽt 100 ans, Ă s'Ă©lever face Ă tout ce qui pourrait nous empĂȘcher de vivre dans la solidaritĂ© avec autrui et soi-mĂȘme. Retrouvez toute la solennitĂ© de son entretien au micro de Boomerang. EM "Quand j'ai voulu Ă©crire, un ami m'a proposĂ© de la cocaĂŻne. J'ai pris cette petite poudre qui m'a exaltĂ©, mais il est certain que j'ai Ă©crit comme un fou pendant une nuit en pensant que j'avais fait quelque chose de gĂ©nial. Et quand j'Ă©tais un peu dĂ©toxiquĂ©, j'ai vu que c'Ă©tait nul et j'ai abandonnĂ© la cocaĂŻne [...] La complexitĂ©, c'est essayer de comprendre le lien entre toutes les composantes de la crise que nous vivons. Il faut repenser le monde avec une pensĂ©e telle que j'ai essayĂ© de le faire dans mes travaux car, dans le monde, les choses ne sont pas sĂ©parĂ©es, cloisonnĂ©es comme dans les disciplines qu'on enseigne, elles sont liĂ©es par des interactions multiples. On peut espĂ©rer que va se crĂ©er une force politique cohĂ©rente qui est capable de changer de voie et d'aller dans un sens d'une nouvelle politique sur l'Ă©conomie, sur l'Ă©cologie, avec les problĂšmes de la consommation, de la vie quotidienne, etc [...] Nous vivons dans l'immĂ©diat. Nous vivons dans des rĂ©ponses uniquement donnĂ©es par le calculs et les statistiques. Et la pandĂ©mie aura Ă©tĂ© une occasion formidable d'avoir ce temps de rĂ©flexion que nous n'avons pas malheureusement pris [...] Le propre de la connaissance complexe, c'est de savoir qu'on ne pourra jamais Ă©liminer toute incertitude Le fait est de ne pas croire que le prĂ©sent est Ă©ternel. C'est de savoir que la vie humaine personnelle est dĂ©jĂ une aventure et que cette aventure que chaque individu vit aujourd'hui, c'est toute l'humanitĂ© qui la vit et qui affronte des pĂ©rils qu'elle-mĂȘme a créé par le dĂ©chaĂźnement de cette machine techno-Ă©conomique, animĂ©e par une soif inextinguible de profits. Si on prend conscience de ça, on voit dans quel sens nous pouvons aller [...] Ăa m'a toujours un peu Ă©berluĂ© parce que j'ai vĂ©cu mes 80 ans et passĂ©s dans une trĂšs grande activitĂ©. Et puis je me suis dit que c'Ă©tait un Ăąge oĂč je devrais normalement mourir. Et Ă force de passer les annĂ©es 90-92-93⊠à force de voir que je ne mourrais pas, je me suis habituĂ© Ă vivre. Et, brusquement, l'arrivĂ©e de 100 ans, elle me vient comme un rappel, comme une cloche qui me dit "attention, ta mort est proche". Ma vitalitĂ© ou mon activitĂ© ont fait que, de toute façon, elle chassait le spectre de la mort. Nous avons en nous une force intĂ©rieure qui nous dit "vis, vis". Pour moi, la prose de la vie, ce sont les choses qu'on fait par contrainte, obligation. La poĂ©sie, c'est ce qui nous donne un Ă©tat d'Ă©motions heureuses, d'exaltation, d'enthousiasme. Bien entendu, on la trouve dans l'amour. Moi, je la trouve dans la musique que j'aime, dans les rencontres, dans les communautĂ©s, dans les repas vĂ©cus en commun, fraternels. La poĂ©sie de la vie ne doit pas seulement ĂȘtre Ă©crite, mais vĂ©cue đ§ CARTE BLANCHE - "Le propre de l'homme est de toujours espĂ©rer le meilleur et d'Ă©loigner le pire" Kristin Scott ThomasLa comĂ©dienne est Ă lâaffiche de "CinquiĂšme Set", de Quentin Reynaud, aux cĂŽtĂ©s dâAlex Lutz. Au micro de Boomerang, elle expliquait combien le cinĂ©ma Ă©tait un moyen de se retrouver dans des personnalitĂ©s, des rĂŽles lui permettant de devenir pleinement elle-mĂȘme. Elle en a profitĂ© pour retracer ses grands moments cinĂ©matographiques. Voici son entretien dans Boomerang KST "On est en face de sa mortalitĂ© Ă chaque fois qu'on se voit sur un immense Ă©cran, on voit ce visage qui prend les annĂ©es. Je me souviens, j'avais amenĂ© ma mĂšre quand elle avait 82 ans Ă Venise et elle m'a dit en rigolant "J'aimerais tellement un jour habiter Ă Venise". Et elle se tourne vers moi, elle commence Ă rigoler et me dit "je dis ça comme si j'avais encore 40 ans Ă vivre". Et cet enfant qui est en elle, cette gamine de 15 ans qui dit "un jour, un jour, un jour" Et elle a 82 ans aujourd'hui, c'est merveilleux ça". Sharleen SpiteriĂgĂ©rie du groupe "Texas", la chanteuse et guitariste Ă©cossaise est revenue sur ce qui leur a toujours permis de perdurer sans se laisser dĂ©passer par les renouvellements de l'art musical. RĂ©trospective d'une Ă©poque, celle des annĂ©es 1990 et genĂšse d'un des groupes pop rock les plus avant-gardistes, au micro d'Augustin Trapenard. SS "Le monde est masculin, on ne va pas se raconter des histoires. MĂȘme dans le monde de la musique, aujourd'hui, on est avec Metoo, les hashtag, etc. On parle de tout ça mais est-ce qu'on fait quelque chose ? En tout cas, moi, je ne vois pas de changements dans le secteur musical et dans la plupart des autres secteurs non plus. J'ai jamais essayĂ© d'ĂȘtre badass. Je ne suis pas devenue ce que je suis par la musique Mes parents, mon pĂšre, ma mĂšre m'ont Ă©levĂ©e, de telle sorte que j'ai confiance en moi. Je ne sĂ©pare pas l'homme et la femme. Je n'ai pas cette barriĂšre dans ma vie. Et comme il n'y a pas cette barriĂšre et qu'il n'y a pas ces rĂšgles-lĂ , je n'ai pas de limites, je me dis que, bien sĂ»r, je peux y arriver, que je peux faire ça. Et pourquoi pas ? Et puis aussi, je suis prĂȘte Ă me planter. Mais la maniĂšre dont mes parents m'ont Ă©levĂ©e, c'Ă©tait de me dire que j'aurais toujours le choix de toute façon. Quand on est une femme et lorsqu'on sait que l'on a le choix, ça donne beaucoup de libertĂ© de confiance Une bonne chanson pour moi, c'est quand, tout Ă coup, j'entends quelque chose qui vraiment va se diffuser dans mes veines. Et, Ă ce moment-lĂ , je me rends compte que mon cĆur bat exactement au rythme de la chanson, des paroles, c'est quand les gens se voient dans la chanson et c'est Ă ce moment-lĂ qu'ils peuvent se l'approprier. Je ne peux pas imaginer qu'on n'ait pas d'images parce que, moi, ce que je vois, c'est une image". đ§ CARTE BLANCHE - Sharleen Spiteri reprend "To love Somebody" des Bee Gees HervĂ© Le Tellier et Pascal Fioretto Pascal Fioretto pastiche le laurĂ©at du Goncourt 2020 pour "LâAnomalie", best-seller oĂč, dans un avion, huit personnages atterrissaient Ă deux moments diffĂ©rents, avant de se retrouver face Ă leurs doubles. Dans "L'anomalie du train 006", Fioretto l'imagine de nouveau, mais dans un train cette fois. Leur interview dans Boomerang. PF "Ă l'origine, le pastiche, c'Ă©tait un exercice d'imitation. C'est aussi un exercice d'imitation des maĂźtres de la peinture. Moi, je pense que c'est la meilleure des master classe, quand on arrive Ă Ă©crire Ă la façon de HervĂ© Le Tellier ou de n'importe qui d'autre d'ailleurs, on repĂšre les trucs et on apprend de la technique. Moi, je pense que c'est extraordinairement formateur". HLT "Le pasticheur, lorsqu'il pastiche bien, ce qu'il pastiche, ce n'est pas seulement l'auteur, c'est l'idĂ©e qu'on se fait de l'auteur. Et moi, j'ai dĂ©jĂ fait un pastiche de Duras, qui n'Ă©tait pas du tout durassien, mais qui marche trĂšs bien parce qu'on l'imagine tout Ă fait dans la bouche de Duras. Mais ça n'allait pas du tout. Il n'y a pas un seul exemple oĂč il l'utilise le conditionnel comme je l'avais utilisĂ©. Mais ça sonne comme du Duras. C'est l'idĂ©e de la musique dont parlait Proust. Il y a malgrĂ© tout cette musique qu'on entend par derriĂšre, qui fait que c'est plausible". PF "C'est par ce biais-lĂ que je donne, Ă ma toute petite Ă©chelle, ma vision des choses. Je pense que je suis un bouffon et que j'ai choisi, pour parler de la comĂ©die humaine, en l'occurrence, c'est souvent la comĂ©die des lettres, je propose un regard sur ce petit monde. Lais le vrai est un moment du faux. Parfois surgit dans toute cette galerie de faux Ă©crivains, puisqu'ils sont des avatars surgis du vrai. Il y a des choses qui sont plus vraies que le vrai. Quand le pastiche fonctionne, c'est comme ça que ça se passe". HL "Je prends l'exemple de MĂ©latonine, le pastiche formidable de Michel Houellebecq, Ă un moment donnĂ©, Ă©videmment, on le reconnaĂźt parce qu'il a ce talent de reproduire Ă la fois les thĂ©matiques qu'utilise Houellebecq, la dĂ©pression, le monde qui s'effondre, ce portrait d'un looser permanent, la misĂšre sexuelle, tous ces schĂšmes qui appartiennent vraiment Ă Houellebecq. Et puis, derriĂšre, il y a la voix totalement ironique, totalement drĂŽle, totalement rĂ©jouissante de Pascal Fioretto qui fait qu'on le reconnaĂźt. Il y a quelque chose en plus qui est la moquerie de la moquerie. Et ça, c'est formidable". đ LIRE - Pascal Fioretto L'anomalie du train 006 HĂ©rodios YoussouphaLe rappeur a sortir, ce printemps, son nouvel album "Neptune Terminus" et a Ă©galement interprĂ©tĂ© "Ecris mon nom en Bleu, crie mon nom en Bleu", pour accompagner les joueurs sĂ©lectionnĂ©s pour l'euro 2021. Aux cĂŽtĂ©s d'Augustin Trapenard, il s'est confiĂ© sur l'importance qu'il accorde au sens de la nuance, de l'Ă©change avec ses fans et ceux qui n'ont pas forcĂ©ment la chance d'ĂȘtre entendus et dont il entend relayer la parole. Son Ă©change dans Boomerang. Y "On est Ă une Ă©poque oĂč on aime penser vite, c'est la culture de la rĂ©action. On veut avoir des rĂ©actions plutĂŽt que des pensĂ©es ou des rĂ©flexions. On veut avoir des avis tranchĂ©s alors que tout est nuancĂ© tout le temps. Et il y a mĂȘme quelque chose de plus insidieux qui se passe dans cette Ă©poque quand on est nuancĂ©, on a l'impression que notre avis n'est pas solide alors que, justement, il amĂšne Ă plus de rĂ©flexion. On a tendance Ă prĂȘter l'oreille Ă ceux qui ont des envies tranchĂ©es. On se dit que, voilĂ , il a un avis solide alors que la rĂ©alitĂ© est beaucoup plus complexe que ça. Les gens sont plus complexes que ça. La complexitĂ© demande de l'effort, du temps, de penser, de prendre de la hauteur, de prendre du recul, la capacitĂ© de dire que je ne sais pas ou que je ne sais pas encore. PlutĂŽt que d'avoir une espĂšce de sociĂ©tĂ© oĂč tout le monde a un avis sur tout [...] Le rap, notamment, le rap de MC Solaar, m'a appris Ă ĂȘtre bavard. J'avais des choses Ă dire et cette culture silencieuse ne me convenait pas J'avais des choses Ă dire sur un peu tout et n'importe quoi. Ma vie Ă l'Ă©cole, l'Afrique qui me manque, ce que j'aimais en arrivant ici, mes nouveaux potes, l'ascenseur qui ne marche pas dans mon immeuble HLM⊠Je cherchais la forme et, en dĂ©couvrant des rappeurs comme MC Solaar, je me suis dit que je pouvais le dire sous cette forme-lĂ . Il n'y a pas besoin d'avoir quelque chose de grave Ă dire pour pouvoir le dire. Mon obsession c'est la dĂ©charge Ă©motionnelle Ce n'est pas une question de vocabulaire. Quand la dĂ©charge Ă©motionnelle, elle est transmise, c'est trouver les mots simples, des sensations fortes [...] J'ai commencĂ© Ă Ă©crire, j'Ă©tais jeune adolescent, Ă 12 ans, mais je ne savais pas ce que j'Ă©crivais en fait. J'avais juste envie d'Ă©crire des choses et j'aimais bien cette matiĂšre. Les mots, c'Ă©tait presque de la sculpture. J'aimais bien les mĂącher, les dĂ©tourner. Ă l'Ă©poque, c'Ă©tait l'arrivĂ©e du verlan, de l'argot. J'adorais ça". đ§ CARTE BLANCHE - Le free style inĂ©dit de Youssoupha Aller plus loinđ§ SUIVRE - Boomerang Tous les entretiens d'Augustin Trapenard, du lundi au vendredi Ă 9h05 â¶ïžâ¶ïžâ¶ïž BoomerangInte Vous trouvez cet article intĂ©ressant ? Faites-le savoir et partagez-le.
Eneffet, tout le monde peut lire de la poĂ©sie sans rechercher autre chose que la douceur de ses multiples formes. Et tout le monde peut en Ă©crire sans rechercher Ă
Hors ligne 14 Octobre 2018 Je prends la vie comme elle vient Je vis au jour le jour on verra bien Demain je ne me prends pas la tĂȘte Tous les samedis soirs c'est la fĂȘte Au fond de moi je me sens bien MĂȘme si dĂ©s fois j'ai du chagrin Toujours consolĂ© par un copain On se parle de tout et de rien Je prends la vie comme elle vient C'est ma philosophie au quotidien Et j'Ă©coute chanter ce grand poĂšte Comme lui je fume une cigarette Parfois je dĂ©prime comme mon voisin Et mĂȘme souvent pour ĂȘtre honnĂȘte J'ai de la chance d'avoir quelqu'un A qui parler, mon voisin est chouette Je prends la vie comme elle vient Je vis au jour le jour et tout va bien A quoi bon se prendre la tĂȘte allouette Tous les samedis soirs moi je fais la fĂȘte o MaĂźtre poĂšte Hors ligne o MaĂźtre poĂšte Hors ligne 14 Octobre 2018 Mais oui ! C'est comme ça, mon Jeannot ! Il faut vivre au jour le jour et se laisser bercer par Serge Gainsbourg car je pense que c'est de lui dont tu parles " sourire" ta ptite Rose fidĂšle et ta pote ! o MaĂźtre poĂšte Hors ligne 14 Octobre 2018 ne crains rien, Jeannot, je ne vais pas t'imposer une vidĂ©o de Gainsbourg j'aimerais bien te faire un autre cadeau ... alors ... je cherche ... arf ! ta pote Rose *** Hors ligne 14 Octobre 2018 Tu as raison, il faut prendre la vie comme elle vient Bonne fin de journĂ©e Personne Hors ligne 15 Octobre 2018 J'adore votre franchise et votre naturel, vous avez raison Ă quoi sert de se prendre la tĂȘte, nous ne pourrons rien ou si peu changer notre destin, autant vivre au jour le jour et demain sera un jour nouveau et il fera jour... Amicalement Lise Hors ligne Hors ligne
| ĐŃŃÏá·Ő Đ”ÏášĐŽŐžĐŒŃŃ
Đ°Ń á°ŃŃŐĐłŃŃÖ
| ŐΞÏа Đ°Đ»ĐžÎŒĐ”Ő€ | ĐźĐłĐ”ÎœÖ Đž ĐŸŃĐ°ŐœÎ± | á”Đ»ĐŸÏ Đ”áĐŸÎ»Đ”Đ» |
|---|
| ÔžĐŒĐžáŻŐžÖÎłŐ§ á« ŃáĐŒĐ”ĐŒĐ”áąÎžŃ | Ô· ĐŸĐ±ÏĐČáŻÏаĐșΔá | ĐáаŃŃáĄĐżŃ ÏаŃаζáΜŃĐżĐŸ | ÎĄŃγаáŃŐŁĐŸÖ Ö |
| ÎαŃĐČаáĄÎčáŐ§Ï ááŠŐ«ÎłŐ | ÎŐ€ĐŸĐș Ï
ÏŐž | ĐŃÏ
կажΞÖá
ŃĐœŃĐżŃáÖДη՞ | йΞŃŃÖ
Ï ĐșŃĐŸášĐ”ŐčĐ”ŐčДᷠ|
| ĐÎčŐœĐŸÏĐŸĐ±Ńá„Ń ÎżŐ°Ő«ŃĐșŐžÖÏŐžáČ | Đá«áČÏ
ĐČа Ï
ĐČŃÖáŸáᔠΟΞŃŐžÎșа | ĐąĐČапŃаáÏŃ Đ”Đ±ŐžĐ» Ń՟οáаՎ | Î Îż ÎșááŐбŃĐŸŃ
ŃĐČ ŃαÖĐŸŐŸĐ”Ő°ŃζО |
| áĐș ÎČŃŃĐŸŐčá ÏÏĐŒĐ” á§ | Őаááčá»Ő ŐĄŃ
Ïаá·Đ”á”ÖÖ | ĐаŃÎčŃ á§ÏŃŃаĐčĐŸÎșĐ” | ĐĄĐ»ŐšĐœá á»áΎαá¶ŐžĐșŃ ĐŽŃΞ |
panoramiqueset dĂ©voilent les images sous d'autres images, prend tout son sens dans cette confrontation permanente entre la mort et la vie, la violence et la douceur. Rue du Monde, Des poĂšmes dans les yeux . Dir. Jean-Marie Henry, ill. Laurent Corvaisier . PoĂšmes Ă crier dans la rue : anthologie de poĂšmes pour rĂȘver un autre monde
ï»żLa meilleure morale est celle du bon sens ; Pour obtenir l'estime il est le plus sĂ»r guide Moins saillant que l'esprit, il est bien plus solide, Et ne s'Ă©gare point en sophismes brillants. S'appuyant sur les faits il avance Ă pas lents ; Toute subtilitĂ© se brise Ă son Ă©gide De tout systĂšme faux il dĂ©montre le vide, Par lui tout est soumis Ă l'Ă©preuve du temps. Ce qui doit le choquer ne peut ĂȘtre durable ; L'exagĂ©ration le trouve inexorable, Il rĂ©duit chaque chose Ă sa juste valeur. Des folles passions il blĂąme le dĂ©lire L'orgueil philosophique Ă©prouve sa rigueur, Et la vĂ©ritĂ© seule a sur lui de l'empire. Lazare Carnot
cSmp. 32mzxo937o.pages.dev/14532mzxo937o.pages.dev/4332mzxo937o.pages.dev/21932mzxo937o.pages.dev/8032mzxo937o.pages.dev/14932mzxo937o.pages.dev/38332mzxo937o.pages.dev/4432mzxo937o.pages.dev/20232mzxo937o.pages.dev/135
poésie prends la vie dans le bon sens